Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La production industrielle a diminué plus que prévu en juillet en Allemagne et en France. Les indicateurs avancés ne permettent pas d’entrevoir une reprise à court terme.
L’institut Ifo a revu à la baisse ses anticipations de croissance pour l’Allemagne, dont l’activité devrait stagner en 2024 après une contraction au deuxième trimestre. La crise s’installe.
Le parti d’extrême droite AfD est arrivé premier en Thuringe et deuxième en Saxe. Cette percée historique ne semble pas induire de changements politiques majeurs à court terme.
L’activité manufacturière de la zone euro semble dans une impasse, selon les PMI définitifs publiés lundi encore en forte contraction, malgré des révisions à la hausse par rapport à la première estimation.
L’inflation de la zone euro a ralenti à 2,2% en août. Ce chiffre s’approche de l’objectif de 2% que s’est fixé la Banque centrale européenne. Une nouvelle baisse des taux en septembre semble acquise.
La moisson 2024 a été catastrophique en France, fragilisant la filière qui ne profite même pas d’une remontée des cours car le reste du marché s’équilibre.
Une publication préliminaire inférieure aux attentes en Espagne a fait chuter l’euro-dollar de plus de 0,4% au-dessous de 1,108. Les premiers chiffres publiés par les Länder allemands vont dans le même sens.
Les prêts aux entreprises ne repartent pas vraiment. De retour en zone positive pour toutes ses composantes en juin, la masse monétaire régresse même en rythme mensuel en juillet.
Outre un recul du PIB allemand de 0,1% pour le deuxième trimestre, l’indice de confiance des consommateurs publié par GFK est en forte baisse au mois d’août.
Les salaires négociés ont progressé de 3,55% contre 4,74% trois mois plus tôt, renforçant la probabilité d’une baisse de taux de la BCE en septembre, d’autant que ce ralentissement devrait se poursuivre.
L’activité dans la zone euro a accéléré en août, stimulée par le secteur des services, principalement en France avec l’effet JO. En réalité, l’économie reste faible, notamment le secteur manufacturier.
Les prix ont progressé un peu plus vite en juillet en raison d’une hausse dans l’énergie tandis qu’ils sont restés stables hors éléments volatils. Le marché anticipe deux baisses de taux d’ici à la fin de l’année.
Des statistiques peu rassurantes - parmi lesquelles celles de l’emploi américain, perçues comme un indicateur avancé de récession - ont fait bondir les doutes des marchés. Mais le consensus est resté sur son anticipation d’atterrissage en douceur. Etat des lieux des prévisions économiques aux Etats-Unis, en Europe, au Japon et en Chine.