Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L’accord sur le budget 2025 comprend un nouveau «paquet croissance», qui paraît cependant encore limité. C'est le plus petit dénominateur commun à une coalition qui cherche à tenir jusqu’aux prochaines élections, à l'automne 2025.
L’indice PMI du secteur manufacturier a tout de même diminué en zone euro à un plus bas depuis deux mois, selon les données publiées lundi par S&P Global et Hamburg Commercial Bank.
La hausse des prix dans l'Hexagone ressort à 2,1%. L'indice harmonisé, qui permet une comparaison européenne, atteint 2,5%, également en repli de 0,1 point. En mai, la consommation a par ailleurs rebondi.
La masse monétaire est revenue à un niveau positif pour ses principales composantes, mais la dynamique du crédit reste globalement très limitée malgré trois mois de très légère amélioration.
L'incertitude politique en France remet un coup de projecteur sur l’écartement des taux et le risque de fragmentation de l’Union monétaire. L’Eurosystème semble néanmoins plus apte à intervenir sur les taux italiens que sur les taux français dans la configuration de 2024.
La hausse des prix a accéléré le mois dernier dans les pays de la zone monétaire pour atteindre 2,6%. L'écart entre les taux souverains allemand et français réagit peu.
La hausse des «spreads» français et italiens survient en plein milieu d’une période intense en volumes d'émissions nettes de dettes souveraines. Et ce, alors que la Banque centrale européenne (BCE) réduit son soutien aux Etats.
Infographie - Après les élections du 9 juin 2024, l'orientation du Parlement européen reste, dans les grandes lignes, conforme à ce qu'elle était depuis 2019.
Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale après la large victoire du RN aux élections européennes, avec un scrutin le 30 juin et le 7 juillet. Les marchés financiers, qui n’aiment pas l’incertitude, ne vont pas manquer de réagir.
Le ralentissement de l’activité dans la construction a pesé sur la production industrielle. La banque centrale a légèrement réduit ses prévisions de croissance et haussé celles d’inflation.
Le Conseil des gouverneurs n’a pas pu avoir un vote unanime sur sa première baisse de taux. L'Autrichien Robert Holzmann s’y est opposé à cause de la hausse des projections d’inflation.
L’indice PMI composite s’est encore amélioré, grâce au secteur des services qui compense le ralentissement dans l’industrie, pour le troisième mois consécutif au-dessus de 50.
Le consensus estime que l'institution de Francfort fera une pause dès juillet, et procédera ensuite à des baisses trimestrielles, à l’occasion de ses projections économiques.