Cette feuille de route budgétaire, adoptée mardi à la Chambre des représentants malgré des dissensions entre élus républicains, reprend l’accord de principe qui devrait permettre les mesures phares souhaitées par le président Donald Trump. Mais elle a assez peu de chances d’aboutir.
Bien qu’elle puisse paraître impressionnante, cette somme pourrait prendre en compte la totalité des dépenses de la société, y compris administratives. Cette annonce rappelle celle déjà faite en 2018, lors du premier mandat de Donald Trump.
L’investissement pourrait continuer à ralentir, sans que cela ait forcément un effet dépréciateur, vu les problèmes structurels d’offre et la demande liée à une économie résiliente. Le marché et les prix ne devraient cependant pas trop augmenter cette année.
L'Europe, qui consacre dans son ensemble 2% de PIB à la défense, doit d'urgence accroître ses capacités militaires. Quelle que soit la méthode retenue, l’effort de guerre nécessitera des arbitrages douloureux, estime Didier Borowski, responsable de la recherche sur les politiques macroéconomiques, Amundi Investment Institute.
Les taxes douanières évoquées par le président Donald Trump restent compliquées à évaluer, probablement assez élevées, surtout si elles sont «égalisées» avec des barrières non douanières comme la TVA. Les investisseurs n’y croient pas tellement, notamment parce qu’elles seraient coûteuses pour les Etats-Unis, et continuent à acheter des taux et des actions.
La hausse des taux longs est en partie alimentée par la prime de terme qui remonte ces dernières années. Ce mouvement devrait continuer ; il marque un renversement de tendance par rapport à ce qui avait été observé pendant plus de 40 ans.
Le déficit budgétaire des Etats-Unis atteint un record de 840 milliards de dollars au cours des quatre premiers mois de l’exercice fiscal. Mais l’administration Trump a annoncé le 5 février qu’elle continuerait à utiliser surtout les bons du trésor à court terme pour refinancer sa dette, et moins de dettes à moyen-long terme, ce qui a rassuré les marchés.
Les deux dirigeants de Norma Conseils, cabinet de gestion de patrimoine basé à Saint-Contest dans le Calvados, ont décrypté l’actualité de la gestion de patrimoine.
Les indices de prix ressortent globalement au-dessus des attentes pour l’inflation totale ou l’inflation sous-jacente, en variation mensuelle comme en glissement annuel. Le président Jerome Powell ne change donc pas son discours sur la nécessité de maintenir encore un taux restrictif.
La hausse des prix en janvier est supérieure aux attentes aux Etats-Unis, à 3%. Le rendement de l’obligation américaine à 10 ans grimpe et les actions se replient.
Bruxelles affirme que les tarifs douaniers de Donald Trump déclencheront des contre-mesures fermes. Une réunion des Vingt-Sept est prévue mercredi sur le sujet.
Donald Trump a relevé les taxes sur les importations d’aluminium et d’acier, affectant sans distinction de nombreuses économies. Un préambule à des négociations plus larges pour réduire la facture de ses exportateurs, notamment dans l’automobile.
Le président des Etats-Unis prévoit aussi de mettre en place des tarifs à tous les pays qui en imposent aux Etats-Unis avec une logique de réciprocité.
Le «job report», toujours difficile à lire en janvier en raison des révisions annuelles, l’a été plus particulièrement cette année. Les créations d’emplois, en baisse sur un mois, et la bonne dynamique sur novembre-décembre 2024 peuvent être relativisées.
Le marché américain des titrisations de prêts à l’immobilier commercial a été bien secoué en 2022 et 2023, avec un effet retard persistant sur les défauts.
Les taxes chinoises sur le GNL venant des Etats-Unis pourraient inciter encore davantage les exportateurs américains à rerouter leurs méthaniers vers l’Europe. Mais la capacité d’importation reste limitée.
Lundi en fin de journée, le président américain a finalement suspendu pour un mois les tarifs douaniers qu’il comptait appliquer au Canada et au Mexique. De son côté, la Chine contre-attaque.
Le président américain souffle le chaud et le froid avec ses droits de douane. Le Mexique et le Canada ont annoncé lundi un accord pour repousser d’un mois la hausse de 25% qui leur est promise. Les mesures annoncées ce week-end réduiraient sensiblement la croissance des Etats-Unis pour 2025 et celle de ses voisins.