L’organisation a revu en baisse ses prévisions économiques pour 2025 et 2026. Une guerre commerciale généralisée pourrait coûter 1.600 dollars par an à chaque ménage américain.
L’incertitude à propos des effets sur l’inflation et la croissance des politiques de l’administration Trump est trop forte. La banque centrale présidée par Jerome Powell n’a pas vraiment de raison de baisser ses taux. Elle devrait en revanche annoncer un ralentissement prochain dans la réduction de son bilan.
Pernod Ricard, Rémy Cointreau et LVMH ont été pénalisés en Bourse jeudi après que le président américain a menacé de taxer à 200% les importations de vin, de champagne et d'autres boissons alcoolisées en provenance de l'Union européenne.
L’économiste responsable des pays émergents et de la géopolitique à la direction des études économiques de Crédit Agricole SA nous donne ses clés pour essayer de comprendre la situation géopolitique mondiale.
Depuis plusieurs jours, le risque d’un «shutdown», entraînant la fermeture de toutes les administrations non critiques, a refait son apparition outre-Atlantique. Dans le même temps, Donald Trump veut utiliser un processus budgétaire pour faire passer ses décisions à long terme lui permettant d’éviter un blocage au Sénat. Ces deux pans sont indépendants mais se télescopent à un moment où l’économie américaine n’en a pas besoin.
La hausse des prix aux Etats-Unis s'est modérée plus qu'attendu en février sous l’effet notamment d’une baisse des tarifs de l’essence et des billets d’avions.
Ces contre-mesures entreront en vigueur en avril et s'appliqueront à des produits allant des bateaux au bourbon en passant par les motos. D'autres catégories de biens devraient en outre être ajoutées après une période de consultation.
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons au premier regard. Le détail confirme cependant une dynamique assez faible : l’économie américaine ne s’effondre pas mais ralentit clairement.
Les Etats-Unis ont créé 151.000 emplois en février, un chiffre légèrement en dessous des attentes. Le taux de chômage dans le pays, issu d'une enquête séparée auprès des ménages et des entreprises, est remonté à 4,1%.
Le directeur des investissements du plus grand fonds de pension du Canada pense que son pays doit devenir plus compétitif dans un contexte mondial de montée des droits de douane.
Le pessimisme des investisseurs américains sur l’économie française est amplifié par l’instabilité politique inédite du pays, montre le baromètre annuel AmCham-Bain.
Les marchés parient depuis novembre sur une révision du ratio de levier supplémentaire (SLR) comme en 2020. La mesure n’avait pas été pérennisée. Mais le contexte a également beaucoup changé depuis.
De la Californie au Texas. Un nombre croissant des géants de la tech implante des projets ou des équipes stratégiques dans cet Etat pourtant très conservateur, faisant gonfler les emplois. Pour briller davantage, le Lone Star State se dote même de nouvelles armes économiques, à l'image d'une prochaine Bourse à Dallas et d'un tribunal des affaires spécialisé.
La réserve stratégique promise par Donald Trump ne devait contenir que du bitcoin. Mais le nouveau président américain veut désormais l'étendre à d’autres actifs comme Ethereum, cardano, ripple ou Solana. Un élargissement qui soulève de nombreuses questions sur fond d’«America First» et de délit d’initiés.
Les implications en termes de politique monétaire sont équivoques, estime Hélène Baudchon, cheffe économiste adjointe, responsable Recherche Global Macro, au sein du département des études économiques Groupe BNP Paribas.
Entreprises cotées, routes, réseaux électriques, data centers, eau… les fonds de pension sont prêts à investir 630 milliards de dollars dans les dix ans aux États-Unis.
L’inversion du «swap spread», devenue la norme aux Etats-Unis depuis quelques années, tend à se retourner avec l’élection de Donald Trump. Deux influences contraires jouent, la perspective de déficits accrus et la dérégulation bancaire attendue.