Après avoir annoncé des mesures contre le Mexique, le Canada et la Chine, Donald Trump a suspendu pour un mois celles contre ses deux voisins. La volatilité gagne les marchés.
Le Canada, le Mexique et la Chine entendent répliquer à la hausse des droits de douane qui frappera dès mardi leurs produits exportés vers les Etats-Unis.
Aucun des deux pays n’aurait d’intérêt économique à la fragmentation du commerce international. Et Pékin se montre disposé à écouter les requêtes d’un Donald Trump pressé.
La banque centrale américaine a conservé sa fourchette de taux cibles entre 4,25% et 4,5%, jugeant que les risques sur l'atteinte des objectifs en matière d'emploi et d'inflation sont équilibrés.
Les marchés ont intégré beaucoup d’annonces de Donald Trump depuis novembre, au point de croire que la banque centrale américaine pourrait ne décider que d’une diminution de taux de 25 pb en septembre 2025. La chute des marchés d’actions lundi a fait remonter les probabilités pour deux baisses de taux.
Le nouveau président américain a lancé un groupe de travail sur les actifs digitaux qui doit rendre ses conclusions d’ici six mois. Il a aussi interdit à la Fed de lancer une monnaie numérique de banque centrale.
Le chef économiste de Goldman Sachs était de passage à Paris mi-janvier. Il explique à L'Agefi sa vision de l'économie américaine et européenne pour les mois à venir. Les décisions de l'administration Trump pourraient avoir de réelles conséquences outre-Atlantique sur l'inflation et la croissance, mais en Europe, le principal problème est ailleurs.
Le constructeur automobile a une importante présence au Canada et au Mexique, deux pays menacés de droits de douane par le nouveau président américain.
Présents à la Maison-Blanche, les dirigeants de Softbank, OpenAI et Oracle ont dévoilé ce projet qui vise une dépense initiale de 100 milliards de dollars pour construire des centres de données.
Le président américain a signé, dès son arrivée dans le Bureau ovale, une multitude de décrets exécutifs, en ligne avec son programme électoral. Outre la question des droits de douane, le nouvel hôte de la Maison-Blanche veut s'attaquer à l'accord fiscal mondial sur les multinationales.
Donald Trump revient à la Maison Blanche avec un programme qui touchera fortement la compétitivité des entreprises européennes et les marchés des capitaux. Dans cette tribune, Michael Pedroni, fondateur de Highland Global Advisors, propose quatre mesures pour renforcer la position de l’Europe face au nouveau président américain.
A l'occasion de son investiture, le nouveau président américain n'a pas signé de décret exécutif visant à instaurer des protections commerciales immédiates.
A l'exception de la dérégulation, les principaux axes de politique économique de Donald Trump - baisses d’impôts, hausse des droits de douane et coupes dans l’immigration - sont attendus avec d'importants effets inflationnistes, rappelle Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments. Selon lui, le dollar et les taux longs américains seront des boussoles riches d'enseignements.
Le nouveau président américain, qui s’est transformé en un fervent supporter des cryptoactifs, prend ses fonctions le 20 janvier. Il a aussi lancé son propre jeton numérique.
Sur les quatre promesses politiques du candidat, la mesure la plus rapide devrait porter sur les tarifs douaniers. Mais rien n’assure qu’elle soit aussi forte qu’annoncée. Ni aussi inflationniste.
Pour François Meunier, économiste et professeur affilié Ensae, le déficit commercial américain est structurel, inévitable et joue à l’avantage du pays.
La menace d’alourdissement des «tarifs» par les Etats-Unis ravive de mauvais souvenirs pour les grandes marques européennes du luxe, particulièrement les françaises.