
Philippe Feuille (Compagnie des CGP) : «Il faut écouter les petites associations !»
Anacofi, CNCGP, CNCEF, La Compagnie des CGP…Les associations professionnelles de conseillers en gestion de patrimoine (CGP) sont nombreuses et de tailles très différentes. Quel intérêt pour les conseillères et les conseillers d’en rejoindre une petite ? Il y a-t-il une place pour «small is beautiful» ?
A lire aussi: Patrimoine Online avec Jérôme Rusak – Mai 2024
Les raisons sont nombreuses pour Philippe Feuille, président de la Compagnie des CGP, qui revendique plus de 3.000 adhérents aujourd’hui grâce, notamment, à la réforme du courtage.
Il insiste sur la dimension humaine de son association et «l’esprit d’équipe» qui s’en dégage : «beaucoup d’adhérents se proposent pour participer à l’organisation et la vie de la Compagnie», indique-t-il. Le président vante aussi la proximité des équipes du siège, composées de «professionnels, capables de comprendre rapidement les besoins du terrain».
Mais quid du pouvoir de négociation avec les pouvoirs publics par rapport aux autres associations ? «Il faut écouter les petites associations car ce sont elles qui sont les plus proches du terrain. Quand on est dans un groupe important, on est un peu noyé dans la masse», estime Philippe Feuille.
Pour autant, il souligne la coopération qui relie les associations entre elles. «Plus il y a de diversification, plus la discussion est riche. Il y a de la place pour tout le monde», conclut le président.
Retrouvez l’intégrale de l'émission de mai ici.
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Médicaments non utilisés : jusqu'à 1,7 milliard d'euros gaspillés chaque année selon la Cour des comptes
Paris - Les médicaments prescrits en ville mais non consommés représentent chaque année en France entre 561 millions et 1,7 milliard d’euros, selon une évaluation de la Cour des comptes publiée jeudi qui appelle à identifier les produits les plus jetés et les raisons de ce gaspillage. A ce jour, «les modalités de collecte et de traitement des médicaments non utilisés ne permettent pas de connaître de manière précise les montants et la nature des dépenses de médicaments qui auraient pu être évités», souligne la Cour des comptes. Son évaluation des coûts a été réalisée à partir des quantités de médicaments non utilisés collectées par l’organisme Cyclamed chargé de leur récupération. La facture atteint jusqu’à 1,7 milliard d’euros si le calcul prend en compte tous les médicaments mais elle tombe autour de 561 à 788 millions d’euros si les plus coûteux en sont exclus, détaille la Cour des comptes. Le volume de médicaments jetés et collectés par Cyclamed représentait 8.503 tonnes en 2023. Le potentiel de réduction de ces déchets peut être évalué entre 224 millions à 867 millions d’euros, selon l’enquête conduite par la Cour des comptes. Il est «indispensable que les pouvoirs publics améliorent leur connaissance de l’usage des produits de santé, prescrits, dispensés et remboursés, et comprennent pourquoi certains d’entre eux ne sont pas utilisés», écrit l’instance de surveillance des finances publiques. Elle préconise de s’appuyer sur l’expertise de Cyclamed pour quantifier les médicaments non utilisés, évaluer la proportion des médicaments périmés, identifier les produits les plus gaspillés et en déterminer les raisons afin de «susciter des mesures de prévention». La redistribution des médicaments non utilisés pourrait être, selon elle, «une mesure prometteuse», en particulier pour les médicaments coûteux ou très prescrits. De même, certains dispositifs médicaux (béquilles, fauteuils roulants, déambulateurs etc..) pourraient être réutilisés, remis en état ou recyclés pour récupérer au moins leurs composants, préconise le rapport. Parmi ses autres recommandations pour un meilleur usage des produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux), la Cour des comptes propose d’inciter les industriels à adapter les conditionnements et les délais de péremption. Les produits de santé ont représenté un coût de 36,05 milliards d’euros pour l’assurance maladie en 2023, dont 25,26 milliards au titre des médicaments et 10,79 milliards au titre des dispositifs médicaux. Le gouvernement vise une réduction des dépenses de santé de l’ordre de cinq milliards d’euros l’an prochain. © Agence France-Presse -
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