Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La hausse des prix a légèrement crû, atteignant la cible des 2%. L’inflation dans les services a été compensée par l’accalmie de l’énergie et des prix des biens industriels.
Cette présentation de la nouvelle stratégie monétaire de la BCE se voulait neutre, sans changement sur l’objectif d’inflation symétrique à 2% à moyen terme, ni sur les instruments à utiliser. Le ton a finalement été plus «restrictif», appelant à une action plus «énergique».
Les données sur le crédit restent acceptables par rapport aux normes récentes, mais sont mitigées. La croissance annuelle des prêts aux entreprises a légèrement reculé, celle des prêts aux ménages a ralenti.
La hausse, à 5% du PIB, de l’objectif des dépenses de défense, actée par l’alliance cette semaine, va compliquer la situation budgétaire des pays les plus fragiles, d’autant que le gain sur la croissance prendra du temps. Même l’Allemagne, qui a de la marge budgétaire, subira la pression du marché sur le coût de sa dette.
L’indice PMI composite continue de bénéficier d’une production manufacturière positive, entre des importations américaines encore vivaces et peut-être le début des effets du plan de relance allemand.
Le gouvernement de Pedro Sanchez est fragilisé par une affaire de corruption. L’opposition réclame des élections législatives anticipées. Mais sur les marchés, la réaction est très limitée, la situation économique atténuant le bruit politique.
Selon la dernière note de conjoncture de l'Insee du 18 juin, la croissance française reste plombée par son commerce extérieur, une consommation atone et un investissement des entreprises peu dynamique.
Censée libérer les bilans bancaires, la réforme de la titrisation présentée ce mardi à Bruxelles constitue une étape importante vers l'Union de l'épargne et de l'investissement. Mais n'en attendons pas de miracle. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
A la faveur de la troisième estimation publiée vendredi par Eurostat, la croissance de la zone euro ressort à +0,6% en rythme trimestriel, après +0,3% au quatrième trimestre 2024.
La banque centrale a diminué son taux directeur de 2,25% à 2% jeudi. Mais la présidente Christine Lagarde a délivré un message qui, au-delà de sa cohérence avec les projections macroéconomiques de ses équipes, a pu apparaître plutôt «hawkish» dans le contexte d’incertitude exceptionnelle. Au moins pour les marchés.
La BCE approuve l'adhésion de la Bulgarie à la zone euro à compter du 1er janvier 2026. Les ministres des Finances de l’Union européenne doivent encore entériner le feu vert, début juillet.
Les services se sont contractés selon l’indice PMI publié mercredi. Mais la production manufacturière, moins regardée que l’indice PMI manufacturier, a de nouveau augmenté depuis trois mois. Probablement en lien avec les importations anticipées de biens aux Etats-Unis.
L’indice principal a ralenti en mai à 1,9% en rythme annuel, et l’indice sous-jacent à 2,3%. Ces chiffres sont bien inférieurs aux attentes et à des plus bas depuis de nombreux mois.
La diminution du taux de dépôt de 2,25% à 2% semble probable pour la réunion du jeudi 5 juin. Les discussions entre gouverneurs sur la suite pourraient cependant devenir rapidement assez tendues. Elles dépendront notamment des scénarios qui seront présentés par les économistes de l’institution.
L'indice PMI composite de la zone monétaire est tombé sous le seuil des 50 en mai alors que les économistes anticipaient une légère amélioration. Les chiffres de l'Allemagne sont particulièrement décevants.
Alors que l’inflation en zone euro ne semble plus un problème pour une grande majorité d’économistes, Isabel Schnabel, la membre la plus influente du directoire de la Banque centrale européenne, a fait un discours à contretemps le 10 mai, appelant à faire attention et à maintenir les taux proches de leur niveau actuel face à ce danger.