Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les immatriculations de voitures particulières ont progressé de 12,8% en glissement annuel dans l’Union européenne en décembre pour le cinquième mois consécutif, pour atteindre 896.967 unités selon l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA).
L’économie allemande a finalement stagné au quatrième trimestre et progressé de 1,9% en 2022, légèrement au-dessus des attentes du marché de 1,8%, tout en ralentissant par rapport à une croissance de 2,6% en 2021, selon les premiers calculs de Destatis publiés vendredi. Ces données suggèrent que le pays pourrait échapper de justesse à une récession, au moins cet hiver. Le moral des entreprises allemandes est aussi remonté plus que prévu en décembre, et l’inflation a ralenti pour le deuxième mois consécutif, à 9,6% sur un an, dans un contexte de reflux des prix de l’énergie et d’aides publiques pour les ménages. Le PIB termine l’année 2022 à un niveau supérieur de 0,7% à celui de 2019, juste avant le début de la crise du Covid-19.
Selon les données d’Eurostat, la production industrielle de la zone euro a progressé de 1% sur un mois en novembre, après une baisse de 1,9% en octobre. Le marché anticipait une hausse de 0,5%. Il s’agit de la meilleure performance du secteur industriel en trois mois, porté par les biens d’équipements (+1%), les biens intermédiaires (+0,8%) et les biens durables (+0,4%). Parmi les principales économies européennes, la production industrielle a augmenté en Allemagne (0,6%) et en France (2,1%), mais a diminué en Italie (-0,3%) et en Espagne (-0,7%). En glissement annuel, la production industrielle de la zone euro a augmenté de 2%.
L’inflation en France a ralenti en décembre, les prix à la consommation ayant augmenté de 5,9% sur un an après 6,2% en novembre, a confirmé vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). «Cette baisse de l’inflation est due au ralentissement des prix de l'énergie (+15,1% après +18,4%) et, dans une moindre mesure, des services (+2,9% après +3%). Les prix de l’alimentation augmentent sur un an au même rythme qu’en novembre (+12,1%) et ceux des produits manufacturés accélèrent (+4,6% après +4,4%)» , a indiqué l’Insee dans un communiqué. L’inflation sous-jacente est en revanche restée stable en décembre, à 5,3% sur un an, comme en novembre.
L’économie allemande a finalement stagné au quatrième trimestre et progressé de 1,9% en 2022, légèrement au-dessus des attentes du marché de 1,8%, tout en ralentissant par rapport à une croissance de 2,6% en 2021, selon les premiers calculs de Destatis publiés vendredi. Ces données suggèrent que le pays pourrait échapper de justesse à une récession, au moins cet hiver. Le moral des entreprises allemandes est aussi remonté plus que prévu en décembre, et l’inflation a ralenti pour le deuxième mois consécutif, à 9,6% sur un an, dans un contexte de reflux des prix de l’énergie et d’aides publiques pour les ménages.
Selon les données d’Eurostat, la production industrielle de la zone euro a progressé de 1% sur un mois en novembre, après une baisse de 1,9% en octobre. Le marché anticipait une hausse de 0,5%. Il s’agit de la meilleure performance du secteur industriel en trois mois, porté par les biens d’équipements (+1%), les biens intermédiaires (+0,8%) et les biens durables (+0,4%). Parmi les principales économies européennes, la production industrielle a augmenté en Allemagne (0,6%) et en France (2,1%), mais a diminué en Italie (-0,3%) et en Espagne (-0,7%). En glissement annuel, la production industrielle de la zone euro a augmenté de 2%.
L’inflation en France a ralenti en décembre, les prix à la consommation ayant augmenté de 5,9% sur un an après 6,2% en novembre, a confirmé vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). «Cette baisse de l’inflation est due au ralentissement des prix de l'énergie (+15,1% après +18,4%) et, dans une moindre mesure, des services (+2,9% après +3%). Les prix de l’alimentation augmentent sur un an au même rythme qu’en novembre (+12,1%) et ceux des produits manufacturés accélèrent (+4,6% après +4,4%)» , a indiqué l’Insee dans un communiqué. L’inflation sous-jacente est en revanche restée stable en décembre, à 5,3% sur un an, comme en novembre.
Les économistes jugent que ce n’est pas un bon indicateur, mais comme la Banque centrale européenne (BCE) le prend au sérieux, il est intéressant de noter que les anticipations d’inflation à un an des consommateurs de la zone euro ont été revues à la baisse, pour la moyenne comme pour la médiane selon la dernière enquête à fin novembre, pour la première fois depuis mai 2022, voire depuis 2021 si on omet la parenthèse de mars à mai 2022 pour la moyenne. La médiane des anticipations d’inflation à 12 mois est ainsi passée de 5,4% à 5% fin novembre, et celle des anticipations à trois ans de 3% à 2,9%, ce qui reste au-dessus de la cible de 2% de la banque centrale. La moyenne des anticipations pour l’année à venir ressort encore à 7,3%, bien au-dessus du chiffre médian. L’institution de Francfort voit, elle, un ralentissement de la croissance des prix à 3,6% au dernier trimestre 2023, un peu au-dessus du consensus des économistes (+3,5%).
L’inflation CPI annuelle a diminué pour le troisième mois consécutif à 7,2% en décembre en Grèce, après 8,5% en novembre, 9,1% en octobre et 12% en septembre, selon les données publiées jeudi par l’Autorité locale des statistiques (HSA). Les prix ont augmenté à un rythme beaucoup plus lent pour le logement (2,5% après 4,8% en novembre), les vêtements (5,4% après 10,9%), les transports (9% après 14,5%), l’alcool et le tabac (2,5% après 2,8%), les hôtels-restaurants (7,6% après 8%). Ils ont même baissé de 2,1% dans la communication et les services téléphoniques. En revanche, l’inflation s’est accélérée dans l’alimentation (15,5% après 15%), les équipements ménagers (11,3% après 11%) et les loisirs (3,2% après 2,7%).
Les économistes savent que ce n’est pas un bon indicateur, mais comme la Banque centrale européenne (BCE) le prend au sérieux, il est intéressant de noter que les anticipations d’inflation à un an des consommateurs de la zone euro ont été revues à la baisse, pour la moyenne comme pour la médiane selon la dernière enquête à fin novembre, pour la première fois depuis mai 2022, voire depuis 2021 si on omet la parenthèse de mars à mai 2022 pour la moyenne.
L’inflation CPI annuelle a diminué pour le troisième mois consécutif à 7,2% en décembre en Grèce, après 8,5% en novembre, 9,1% en octobre et 12% en septembre, selon les données publiées jeudi par l’Autorité local des statistiques (HSA). Les prix ont augmenté à un rythme beaucoup plus lent pour le logement (2,5% après 4,8%), les vêtements (5,4% après 10,9%), les transports (9% après 14,5%), l’alcool et le tabac (2,5% après 2,8%), les hôtels-restaurants (7,6% après 8%). Les prix ont même baissé de 2,1% dans la communication et les services téléphoniques.
La production industrielle en Allemagne a augmenté de 0,2% en glissement mensuel en novembre 2022, contre une baisse de 0,4% en octobre. Le marché anticipait une croissance de 0,1%. La production a augmenté pour les biens intermédiaires (1,2%) et les biens d'équipement (0,7%) mais a diminué pour les biens de consommation (-1,5%). Dans le même temps, la production énergétique a augmenté de 3% tandis que celle de la construction a diminué de 2,2%. La production des secteurs à forte intensité énergétique a augmenté de 0,2%. Sur un an, la production industrielle a reculé de 0,4%.
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 6,5% en novembre en zone euro, inchangé par rapport au niveau historiquement bas du mois précédent. Il y a un an, ce taux atteignait 7,1%. Le nombre de chômeurs a diminué de 2.000 par rapport à octobre, à 10,849 millions de personnes. En revanche, le taux de chômage des moins de 25 ans a légèrement augmenté à 15,1% en novembre, contre 15% le mois précédent. Parmi les principales économies de la zone euro, les taux de chômage les plus élevés ont été enregistrés en Espagne (12,4%), en Italie (7,8%) et en France (7%), tandis que les taux les plus faibles ont été observés aux Pays-Bas (3,6%) et en Allemagne (3%).
La production industrielle en Allemagne a augmenté de 0,2% en glissement mensuel en novembre 2022, contre une baisse de 0,4% en octobre. Le marché anticipait une croissance de 0,1%. La production a augmenté pour les biens intermédiaires (1,2%) et les biens d'équipement (0,7%) mais a diminué pour les biens de consommation (-1,5%). Dans le même temps, la production de l'énergie a augmenté de 3% tandis que celle de la construction a diminué de 2,2%. De même, la production des branches industrielles à forte intensité énergétique a augmenté de 0,2%. Sur un an, la production a reculé de 0,4%.