Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Mis en échec mardi matin, le conservateur a été élu chancelier allemand par les députés dans l’après-midi au cours d’un second tour inédit et historique qui a fait craindre un fiasco. Il devrait pouvoir mettre en application ses plans d’investissement si importants pour son pays et pour l’Europe.
Le chef du parti conservateur n’avait pas réussi à obtenir la majorité absolue au Parlement lors d’un premier vote mardi matin en dépit de l’accord de coalition signé la veille avec le SPD.
La hausse des prix dans la zone monétaire n'a pas ralenti comme l'attendaient les économistes. Elle s'est stabilisée à 2,2% et l'indice de base a même accéléré, à 2,7%.
Les publications économiques du premier trimestre ont plutôt agréablement surpris mercredi, bien que montrant une zone euro toujours au ralenti. Les données n'intègrent cependant pas encore les effets directs de la mise en œuvre des futurs droits de douane par l’administration Trump, ni ceux de l’incertitude induite avec ses revirements multiples.
L'indice PMI composite de la zone monétaire s'approche du seuil de 50 en avril, à un plus bas de quatre mois. Outre-Rhin, il a basculé en zone de contraction.
La Banque centrale européenne a annoncé la diminution de ses taux de 0,25 point de pourcentage. Le taux de rémunération des dépôts passera notamment de 2,5% à 2,25%.
En parallèle des données finales d’Eurostat sur l’inflation, l’enquête trimestrielle de la Banque centrale européenne (BCE) indique que les banques de la zone euro restreignent l’accès au crédit aux entreprises en raison de la hausse des risques économiques. De quoi donner un coup de pouce aux gouverneurs accommodants qui voudront baisser davantage les taux.
Outre-Rhin, l'attente pour un accord de gouvernement aura finalement été de courte durée. Les partis signataires, conservateurs CDU-CSU et sociaux-démocrates du SPD, ont souligné «les défis historiques» auxquels le pays est confronté. Relancer l’économie par une politique budgétaire inhabituellement expansionniste, et ainsi espérer repousser la montée de l’extrême droite.
L'indice ZEW subit une baisse importante en avril. L’économie allemande est prise entre deux feux, les droits de douanes américains et le ralentissement chinois.
Les gouverneurs et analystes les plus restrictifs estiment qu’il n’y a pas d’urgence à aller plus vite ou à anticiper la suite. D’autres sont convaincus que le ralentissement économique amènera cet automne l'institution de Francfort sous le taux neutre estimé à 2%.
La diminution de la hausse des prix dans les services et une convergence plus générale entre les pays apparaissent comme un nouvel encouragement en faveur d’une septième baisse des taux de la Banque centrale européenne en avril.
Le climat des affaires s’est amélioré en mars, grâce à de meilleures perspectives, notamment dans le secteur manufacturier suite aux annonces des plans budgétaires.
Le tournant décisif de l'automobile européenne suscite une nouvelle fièvre à Bruxelles et dans les capitales de l’Union pour préserver la filière. Adaptation des calendriers, durcissement des barrières douanières, exigence d’une préférence européenne sur les composants : les pistes se multiplient. Le temps presse.
La chambre haute du parlement allemand a approuvé les textes permettant d’assouplir le frein à l'endettement et de créer un fonds spécial de 500 milliards d’euros pour une période de douze ans.
Pour mieux comprendre les mouvements sur l’inflation et la croissance, les économistes s’apprêtent à regarder d’autres signaux que les indicateurs habituels. La cause ? Le chamboule-tout amorcé par l’administration Trump.
Le sujet est au coeur des discussions macroéconomiques depuis au moins trois ans. Certains observateurs espèrent voir une partie de l’épargne réallouée vers la consommation en Europe.