Nos articles d’actualité et d’analyse sur la banque centrale américaine (la Réserve fédérale ou Fed), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les panélistes de L’Agefi n’ont presque pas touché à leurs prévisions de taux pour les Etats-Unis, faisant fi des tarifs douaniers annoncés en avril, comme si les revirements de l’administration Trump devaient permettre de revenir à la situation initiale.
La publication du PIB négatif à -0,3% en rythme trimestriel annualisé a pu surprendre. Mais elle résulte surtout des importations massives par anticipation des droits de douane. Les effets négatifs de la politique de l’administration Trump sur l’inflation et sur l’emploi se verront à bien plus long terme. Ou peut-être pas.
La publication mercredi de la croissance trimestrielle aux Etats-Unis devrait afficher un ralentissement, mais ne présage pas vraiment de la suite, pleine d’incertitudes. Un retour rapide à la situation d’avant février 2025 semble cependant difficile.
Le mot d’ordre «sell-America» est dans toutes les bouches, mais les investisseurs n'ont opéré jusqu’à présent que des réajustements plus ou moins mineurs liés à leur surpondération de longue date sur les actifs américains. Des changements plus structurels seraient plus lents, ne serait-ce que pour des questions de liquidité.
Les spécialistes de Bloomberg Economics ont développé, à partir de deux modèles préexistants, un nouvel indice permettant de mesurer ce degré d’indépendance. Et ces approches valorisent particulièrement les institutions du Vieux Continent.
Le président Donald Trump a annoncé coup sur coup qu’il ne renverrait pas le président de la Fed, après avoir laissé entendre le contraire, et qu’il voulait une désescalade sur les droits de douane avec la Chine. Pas suffisant toutefois pour rétablir une pleine confiance internationale vis-à-vis des Etats-Unis et des actifs américains.
En imposant des droits de douane élevés, le nouveau président des Etats-Unis a proposé une politique en rupture avec le passé. De quoi inquiéter les marchés passés en peu de temps d’un sentiment d’«exceptionnalisme américain» à des préoccupations croissantes concernant le risque de récession aux Etats-Unis et un ralentissement notable de la croissance mondiale.
Le président américain a annoncé qu’il ne renverrait pas le président de la Fed après avoir laissé entendre le contraire. Une désescalade semble également se profiler avec la Chine.
Le «Liberation Day» du 2 avril a altéré le statut des Treasuries et du dollar. Pour la Maison-Blanche, le Trésor et la Fed, l'enjeu est de contenir tout dérapage des taux longs alors que le pays a d'énormes besoins de refinancement.
Donald Trump s’en est pris à la politique monétaire de la banque centrale américaine et son administration envisagerait de renvoyer son président, Jerome Powell. L’or a franchi pour la première fois le cap symbolique des 3.500 dollars l’once, avant de refluer.
L’indice publié jeudi par le département américain du Travail est meilleur qu’attendu, mais ne tient pas encore compte des effets à venir des droits de douane augmentés depuis le 2 avril.
La chute des US Treasuries s’intensifie, les investisseurs délaissant les obligations à long terme. Les étrangers ont beaucoup moins de levier que par le passé sur la dette américaine, mais semblent essayer de l’utiliser dans la guerre commerciale. La recherche de liquidité des hegde funds commence aussi à inquiéter.
La mise sous coupe réglée de la banque centrale américaine constitue la suite logique du grand plan de l'administration Trump. Au risque de saper son rôle de stabilisation du système financier mondial par temps de crise. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Les prévisionnistes de L’Agefi tendent à ajouter une baisse de taux à six mois tout en diminuant leurs prévisions pour les taux longs aux Etats-Unis et en augmentant celles sur la zone euro.
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane.