Nos articles d’actualité et d’analyse sur la banque centrale américaine (la Réserve fédérale ou Fed), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Le rapport sur l'emploi NFP de juin a été bien accueilli avec une forte remontée des taux courts au nom d’un marché du travail résilient. Mais au-delà des créations d’emplois dans le secteur public et l'éducation-santé, les chiffres ne sont pas bons.
Le pays a créé 147.000 postes le mois dernier et le chiffre de mai a été revu à la hausse. De quoi inciter la Fed à maintenir ses taux inchangés ce qui profite aux rendements souverains américains.
Invité au Forum des banquiers centraux de Sintra, le président de la Fed Jerome Powell a appelé à attendre de voir les effets des droits de douane avant de prendre des décisions, repoussant potentiellement un peu plus loin la première baisse de taux américains. Ses homologues des grandes banques centrales ont également mis en exergue la gestion des risques inhérente à leur fonction.
L'indice de base a augmenté de 2,7%, soit légèrement plus que ce qu'anticipaient les économistes. Les dépenses des ménages se sont repliées sur un mois.
Le conseil d’administration de la banque centrale américaine a voté mercredi, à cinq voix contre deux, sa proposition pour réduire l’exigence de levier «renforcée» (eSLR) spécifique aux banques systémiques. Elle serait ramenée de 5% à une fourchette de 3,5%-4,5%. L’idée ? Que cette exigence continue à servir de «filet de sécurité» en complément de l’exigence de fonds propres fondée sur les risques, sans être bloquante pour l’intermédiation du marché des bons du Trésor.
La banque centrale américaine a gardé son taux directeur dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,5%. Les gouverneurs anticipent toujours au moins deux baisses d'ici à la fin de l'année.
L’incertitude reste très élevée, mais avec des chiffres d’inflation encore bons et des risques pas encore évacués sur la croissance, le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) devrait avoir du mal à formuler ses projections économiques et de taux mercredi.
Les prix ont augmenté de 2,4% le mois dernier aux Etats-Unis. Sur une base mensuelle, la progression est plus faible qu’attendu par les économistes. En réaction, les taux reculent, même si l’inflation américaine reste très vulnérable aux hausses de prix induites par les droits de douane.
A l’occasion d’une décision concernant le licenciement de deux membres démocrates d’une agence fédérale, la plus haute institution judiciaire des Etats-Unis a insisté sur les caractéristiques particulières de la Fed.
Malgré l'augmentation des droits de douane, les prix progressent de seulement 2,3% en avril aux Etats-Unis, en rythme annuel. C'est moins que les 2,4% observés en mars, mais l’inflation devrait quand même accélérer dans les mois à venir.
Alors que le président Donald Trump ne cesse de réclamer des baisses de taux, les traders obligataires se sont plutôt rangés du côté de Jerome Powell et d’un discours d’attente face au risque d’inflation.
Les données publiées vendredi avec 177.000 créations d’emplois sont encore bonnes de prime abord. Mais elles devraient se détériorer une fois que les biais statistiques auront fini de les déformer.