Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Face à la continuité incarnée par la majorité présidentielle, le Rassemblement national a renoncé à des mesures de son programme de 2022 tandis que l’alliance des partis de gauche parie sur la relance keynésienne financée par l’imposition du capital et des plus riches.
Les cours de l’or noir viennent de connaître trois semaines de progression, soutenus à la fois par les espoirs sur les taux, la saison estivale et les tensions géopolitiques.
A l’approche du premier débat Trump-Biden ce 27 juin, les analyses se recentrent sur les programmes économiques. La perspective d’une majorité relative pourrait limiter la marge de manœuvre du prochain hôte de la Maison-Blanche.
Robert Habeck, vice-chancelier allemand, estime que l’Empire du Milieu peut recourir à des solutions alternatives pour garantir sa sécurité énergétique.
Une vingtaine d’institutions financières est pressée d’agir vis-à-vis de leurs relations avec diverses entreprises soupçonnées de fournir des armes et autres équipements à Israël dans le cadre de la riposte militaire de l’Etat israélien à l’attaque terroriste du Hamas survenue le 7 octobre 2023. L’avertissement provient d’un groupe d’experts indépendants du Conseil des droits humains de l’Organisation des nations unies (ONU).
Le Bureau en charge du budget américain a publié mardi des projections économiques et budgétaires à dix ans remises à jour. L’inquiétude et les débats portent avant tout sur 2024.
Jeudi l’Agence France Trésor a pu émettre quasiment les 10,5 milliards d’euros d'OAT à moyen terme qu’elle voulait lever, et dans des conditions correctes.
Un programme « courageux et ambitieux » pour l’Europe, tel est le plaidoyer d’Edouard Carmignac dans une lettre publiée jeudi 20 juin. Sa missive aborde quatre enjeux pour le continent européen : sa défense commune, sa compétitivité, ses flux migratoires et sa transition verte. Pour le président et fondateur de la société de gestion Carmignac, l’Europe passe à côté de son sujet. «Une fois encore, les élections européennes auront été détournées de leur objet. La mise en avant de thèmes de politique intérieure aura fait passer au deuxième plan les véritables enjeux. Mais, pire encore, l’attisement de la frilosité de nos peuples vieillissants au nom de la préservation de souverainetés nationales est une supercherie », écrit-il. Seule solution viable selon lui, «un renforcement de la confédération de nos souverainetés, devenues régionales à l’échelle mondiale ».
Les livraisons de GNL américain ont chuté en mai. Les approvisionnements en gaz russe risquent de déclencher des effets directs ou indirects liés aux sanctions passées et à venir.
L'incertitude politique en France remet un coup de projecteur sur l’écartement des taux et le risque de fragmentation de l’Union monétaire. L’Eurosystème semble néanmoins plus apte à intervenir sur les taux italiens que sur les taux français dans la configuration de 2024.
La Bourse de Londres superforme les places boursières d’Europe continentale et plus particulièrement Paris sur fond d’élections législatives des deux côtés de la Manche.
L'Afep, la discrète association des grandes entreprises, alerte contre le risque de fuite en avant budgétaire et de décrochage durable de l'économie française à l'issue des élections législatives.
Les actions BNP Paribas, Crédit Agricole SA et Société Générale ont chuté de plus de 10% en une semaine dans un contexte d’écart grandissant entre les taux français et allemand.
Après l'annonce d'Emmanuel Macron, le CAC 40 signe sa pire semaine depuis mars 2022 tandis que le spread de la dette française par rapport à l'Allemagne revient à ses plus hauts de 2017.
Le spread de la dette française par rapport au Bund est au plus haut depuis 2017. Les investisseurs restent en attente des programmes économiques, notamment du Rassemblement national, mais tablent sur des concessions. La volatilité devrait perdurer.
Après deux séances compliquées pour les marchés européens et français en raison de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, les rendements souverains reculent et la Bourse de Paris rebondit alors que les valeurs bancaires profitent d’un coup de pouce de Jefferies.
Le spread a atteint 63 point de base, son plus haut niveau de l'année. Les élections législatives anticipées représentent un risque pour l'assainissement budgétaire du pays et sa note de crédit, estime de son côté Moody's.
Les actions, les taux et l’euro ont vivement réagi à la dissolution de l’Assemblée nationale en France. Une victoire du RN ou un blocage politique risqueraient de peser sur la trajectoire budgétaire. La volatilité devrait certes rester élevée pendant la campagne électorale, mais la crainte d’un dérapage demeure limitée à ce stade.
La composition du nouveau Parlement européen, avec le recul des Verts et le regain du Parti populaire européen, notamment via la droite allemande, est susceptible de faciliter la remise en cause d’une interdiction en 2035 de la vente dans l’Union des voitures thermiques neuves.
La décision du président de la République, Emmanuel Macron, de dissoudre l’Assemblée nationale inquiète les marchés. Le spread OAT-Bund se tend et les valeurs bancaires sont à la peine.