Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Pour la première fois depuis le deuxième tour des législatives, l’Agence France Trésor a pu emprunter 11,5 milliards d’euros dans des conditions qui continuent à être bonnes malgré le contexte politique.
Plusieurs dirigeants de la tech ont publiquement apporté leur soutien au candidat républicain aux élections présidentielles, Peter Thiel et Elon Musk en tête. Son colistier JD Vance, annoncé lors de la convention des républicains le 15 juillet, lui offre un nouveau relais de taille dans la Silicon Valley.
L’élection de l’ancien président américain pourrait augmenter fortement l’incertitude sur les droits de douane et peser sur l’économie européenne. L’effet sur l’inflation serait en revanche limité, selon les économistes de Goldman Sachs.
La tentative d’assassinat sur l’ancien président américain a encore augmenté ses chances de remporter les élections en novembre prochain. Une perspective de nature à tendre les taux d’intérêt.
L'ancien président a échappé à une tentative d'assassinat lors d'un meeting samedi soir. Ses chances de remporter l'élection présidentielle en novembre n'ont jamais paru aussi fortes.
Entre débat sur l’indépendance de la banque centrale américaine et réforme bancaire, les auditions semestrielles du président de la Fed devant le Congrès ont pris une tournure très politique.
Plusieurs donateurs fortunés proches du parti démocrate ont annoncé suspendre leurs financements à la campagne du président en lice pour sa réélection. Depuis sa prestation ratée lors du débat télévisé avec Donald Trump, le 27 juin, ils veulent pousser le président âgé de 81 ans à se retirer de la course.
Le prochain gouvernement aura du mal à réduire ses dépenses et sera tenté d'en adopter de nouvelles. Avec le risque d’être plus rapidement sanctionné par les marchés et les agences de notation que par la Commission européenne.
Le calme des marchés obligataires au lendemain des législatives conforte la tentation de l'immobilisme en France. Ce serait une grave erreur. L'éditorial d'Alexandre Garabedian, directeur de la rédaction.
Le CAC 40 a ouvert en repli lundi avant de se reprendre puis de clôturer dans le rouge. Le taux de l'obligation souveraine française n'est pas moins volatil.
Keir Starmer, le leader de la formation de gauche, va remplacer Rishi Sunak, le premier ministre sortant. Le parti travailliste double son nombre de sièges à l’assemblée. Les valeurs moyennes britanniques rebondissent.
Le débat raté par l’actuel président américain Joe Biden semble avoir hypothéqué ses chances de réélection. Les marchés ont tout de suite réagi, notamment sur les taux, dans l’anticipation de politiques expansionnistes et inflationnistes.
Jeudi, l’Agence France Trésor a pu émettre les 10,5 milliards d’euros d’OAT qu’elle visait, dans des conditions tout à fait correctes vu le contexte politique et électoral.
Les économistes réunis au Forum de Sintra s’interrogent sur l’idée de tirer un trait sur la période post-Covid, quitte à imaginer les banques centrales accepter une inflation un peu plus élevée à l’avenir.
Les élections générales ont lieu ce jeudi outre-Manche. Le parti travailliste est largement favori mais avec peu de marge de manœuvre budgétaire. De l’ampleur de la victoire dépendra la politique mise en œuvre.
Si le Rassemblement national (RN) devait prendre le pouvoir sans majorité absolue, il ne pourrait probablement pas faire passer des budgets complètement déraisonnables. Revue des outils constitutionnels qui permettraient d'éviter un blocage des institutions.
Les actifs les plus affectés par le risque politique en France se sont repris lundi, avec la perspective d’une absence de majorité absolue pour le NFP ou le RN. Le spread de la dette souveraine s’est détendu. Mais le doute demeure sur la pérennité de ce rebond technique.
Face à la continuité incarnée par la majorité présidentielle, le Rassemblement national a renoncé à des mesures de son programme de 2022 tandis que l’alliance des partis de gauche parie sur la relance keynésienne financée par l’imposition du capital et des plus riches.