L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale japonaise a maintenu ses taux à 0,5% et anticipe dorénavant une croissance de 0,5% pour l’année fiscale contre une prévision précédente à 1,1%
La BNS confirme que le pays est l’un des plus exposés à la guerre commerciale avec les Etats-Unis en raison de la taille réduite et de l’ouverture de son économie. Mais le franc suisse s’est beaucoup apprécié, ce qui fait pression pour baisser encore les taux, potentiellement jusqu’en territoire négatif.
Les spécialistes de Bloomberg Economics ont développé, à partir de deux modèles préexistants, un nouvel indice permettant de mesurer ce degré d’indépendance. Et ces approches valorisent particulièrement les institutions du Vieux Continent.
La banque centrale a de nouveau abaissé ses taux jeudi et s’est montrée plus accommodante qu’espéré dans son discours. L’impact des droits de douane est incertain mais plus baissier sur la croissance et l’inflation que prévu.
Les gouverneurs et analystes les plus restrictifs estiment qu’il n’y a pas d’urgence à aller plus vite ou à anticiper la suite. D’autres sont convaincus que le ralentissement économique amènera cet automne l'institution de Francfort sous le taux neutre estimé à 2%.
Banque de France, BCE, Banque d'Angleterre : les autorités de supervision sont montées au créneau mercredi pour défendre la résilience du secteur financier dans la tempête boursière. Les hedge funds avaient réduit leurs risques avant le choc Trump du 2 avril.
La mise sous coupe réglée de la banque centrale américaine constitue la suite logique du grand plan de l'administration Trump. Au risque de saper son rôle de stabilisation du système financier mondial par temps de crise. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Les prévisionnistes de L’Agefi tendent à ajouter une baisse de taux à six mois tout en diminuant leurs prévisions pour les taux longs aux Etats-Unis et en augmentant celles sur la zone euro.
Malgré une inflation en forte baisse, la banque centrale australienne reste prudente, en raison d’un marché de l’emploi vigoureux et d’une situation internationale incertaine.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a plaidé en commission des finances à l’Assemblée nationale pour un partenariat gagnant entre banque centrale et banques commerciales pour assurer la souveraineté monétaire européenne.
Cette économiste spécialiste du secteur bancaire chez BNP Paribas a produit la semaine dernière une note très complète sur la deuxième opération de réduction du bilan de la Fed (QT) et tous les facteurs à prendre en compte pour avoir une vue globale des risques.
La banque centrale américaine a décidé de réduire son bilan à un rythme plus lent à partir d’avril, abaissant de 25 à 5 milliards de dollars le montant des obligations d’Etat qu’elle ne réinvestit plus chaque mois. Au-delà du débat sur les raisons de cette mesure, notamment liées aux perturbations du blocage du plafond de la dette américaine, la Fed cherche le bon tempo.
La banque centrale brésilienne a relevé pour la troisième fois son principal taux directeur de 100 points de base, à 14,25%, alors que les anticipations d’inflation sont désancrées, en raison notamment de la situation budgétaire. Elle indique de futures hausses de moindre ampleur.
La BoE a maintenu ses taux jeudi mais la composition du vote montre un ton plus «hawkish» face à un environnement plus incertain. Le marché a légèrement ajusté ses anticipations.
Tenant compte des spécificités de l’économie suisse, avec une monnaie et des gains de productivité forts, la BNS se dirige petit à petit vers des taux négatifs.
A l’instar de toutes les grandes banques centrales, la Banque de France est dans le rouge en 2024. Elle a perdu 7,7 milliards d’euros, la différence entre le faible rendement de son portefeuille obligataire et les taux beaucoup plus élevés qu'elle verse sur les dépôts des banques.