L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Un mois après la victoire du candidat républicain, les prévisionnistes de L’Agefi ne voient plus, au mieux, qu'une baisse des taux Fed funds par trimestre. Contre cinq à six à la BCE en un an.
Le gouverneur français François Villeroy de Galhau a répondu jeudi «mot pour mot» à une interview de l’Allemande Isabel Schnabel, publiée mercredi, sur la direction et la destination que doivent prendre les baisses de taux.
Le comité de politique monétaire s’inquiète du ralentissement en cours de la croissance des exportations coréennes, qui pourrait s’accentuer avec la politique de Donald Trump.
La hausse des prix au Royaume-Uni a été plus marquée que prévu le mois dernier ce qui pourrait pousser la banque centrale à rester prudente dans sa politique de réduction des taux d'intérêt.
L’initiative s’inscrit dans la feuille de route du G20 pour faciliter les paiements internationaux et vise également à renforcer l’autonomie européenne.
La BoE a réduit son taux directeur de 5% à 4,75% et indiqué que la baisse serait désormais progressive compte tenu de l’impact du budget sur la croissance et l’inflation britannique.
Ni la nette victoire de Donald Trump pour un nouveau bail de quatre ans à la Maison-Blanche, ni la perspective d'une politique économique perçue comme plus inflationniste n'ont conduit la banque centrale américaine à infléchir son cap. Son principal taux directeur est abaissé à 4,75%.
La banque centrale du Royaume-uni a diminué ses taux pour la seconde fois depuis 2020. Elle relève aussi ses prévisions de croissance pour le pays en 2025.
Les prévisionnistes de L’Agefi ont eux aussi retiré une baisse de taux pour la Fed d’ici à six mois. La perspective de déficits budgétaires plus importants les amènent à relever les taux longs, également aux Etats-Unis et au Royaume-Uni désormais.
Coincée entre le désordre politique sur la scène nationale et l’issue incertaine de l’élection américaine, la banque centrale japonaise n’avait aucune marge de manœuvre.
Le volume des transactions pourrait être multiplié par 25 à horizon 2031, selon Juniper Research, car les paiements internationaux ont tout à y gagner.
Le carry trade avait semblé marquer le pas après les rachats massifs de positions vendeuses sur le yen cet été. Mais il a depuis repris sa marche en avant.
Alors que la BoC était déjà en avance sur les autres banques centrales, sa quatrième réduction consécutive de taux porte sur 50 points de base (pb), au lieu des 25 pb escomptés, du fait des préoccupations naissantes sur le chômage.
L’institution considère que l’assouplissement monétaire pourrait alimenter les bulles de prix. Mais elle a surtout identifié d'autres risques que les marchés sous-estiment, comme les titrisations synthétiques des banques vers les fonds.