L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Les investisseurs ont fait leur rentrée après un été chahuté, avec les mêmes incertitudes sur la croissance, dans l’attente de la Fed et avant le rendez-vous crucial de l’élection américaine.
Avant de concevoir un euro numérique, l’Eurosystème pourrait créer un registre unifié permettant l’échange d’actifs tokenisés sur les marchés, plaide le gouverneur de la Banque de France. L’Autorité teste déjà des solutions avec les banques françaises et américaines.
Trop attentive à sa «balance des risques» inflationnistes, la BCE doit prendre garde à ne pas trop tarder à un nouvel assouplissement monétaire, alerte le chef économiste d'Axa. Car si les consommateurs européens restent «en grève», trouver de nouveaux soutiens à la croissance va très vite devenir une urgence.
La volatilité élevée des taux américains devrait perdurer au moins quelques semaines après la première baisse des taux de la Fed, voire au-delà avec les risques politiques.
La forte baisse du billet vert en août s’explique presque exclusivement par les attentes d’assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
Les actions ont progressé sur les principaux indices jeudi, les investisseurs ayant trouvé plusieurs raisons de se remettre des diminutions de la veille et malgré la forte baisse boursière de Nvidia.
La banque centrale chinoise a entamé un petit changement stratégique en privilégiant ses facilités à 7 jours plutôt qu’à 1 an. Cette pause dans l’assouplissement monétaire renforce le yuan face au dollar.
Le moment est venu pour le président de la Fed, qui s’exprimait au symposium de Jackson Hole, de baisser les taux et de se focaliser sur l’emploi alors que l’inflation est proche de sa cible. Les marchés apprécient.
Le gouverneur de la Banque du Japon s’est montré prudent à court terme devant le Parlement mais a affirmé qu’il poursuivrait les hausses des taux tant que les données, comme l’inflation, sont en ligne avec ses attentes.
Le billet vert a atteint un plus bas depuis décembre 2023 quand le marché prévoyait six baisses. Les investisseurs attendent maintenant des indications de Jerome Powell à Jackson Hole vendredi.
La forte révision en baisse, quasi historique, des données du marché du travail aux Etats-Unis a augmenté les anticipations d’une baisse de taux d’un demi-point en septembre.
Les prix ont progressé un peu plus vite en juillet en raison d’une hausse dans l’énergie tandis qu’ils sont restés stables hors éléments volatils. Le marché anticipe deux baisses de taux d’ici à la fin de l’année.
La hausse du taux de chômage a mis en lumière ce calcul statistique qui a prévu toutes les récessions depuis 70 ans aux Etats-Unis. Mais les économistes, qui reconnaissent que le risque a augmenté, estiment que cette fois, c’est différent.