L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le dollar-yen a fait le yoyo sur deux jours, de 156,41 à 153,68 puis 154,70. Et cette mauvaise publication liée au ralentissement de la consommation va retarder tout resserrement monétaire supplémentaire de la Banque du Japon (BoJ).
Le spécialiste du rachat de crédits souscrits par des administrations publiques a été épinglé par la banque centrale italienne. Son action a plongé de plus de 30% en deux jours avant de rebondir lundi.
Aidé par la baisse de l’inflation, le pays semble enclencher un nouveau cycle même si son potentiel de croissance ne devrait pas forcément augmenter beaucoup à terme.
Le parfum d’amélioration économique n’est pas homogène et les signaux faibles d’une forme de fragilité apparaissent. Pour les désamorcer, le repli prochain des taux, courts et surtout longs est nécessaire, estime Vincent Chaigneau, directeur de la recherche chez Generali Investments.
Les prévisionnistes de L’Agefi ont, comme les marchés, décalé la première diminution du taux directeur de la Fed entre septembre et novembre. La BCE et la BoE auront activé deux baisses d’ici là.
En France, les résultats d'Alstom et de Bouygues seront surveillés. Après Crédit Agricole SA et la Société Générale vendredi, les banques UBS et UniCredit dévoileront également leurs comptes.
Ben Bernanke, ex-président de la banque centrale américaine, a ciblé en mars l’absence de visions prospectives dans la politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE). La boussole des grands argentiers est-elle la bonne ?
Les gouverneurs devraient accréditer ce mercredi 1er mai l’idée de taux élevés plus longtemps. Mais ils pourraient annoncer une diminution du rythme de la réduction du bilan.
Le graphique ci-dessous présente un proxy du cycle économique, les mois d'élection présidentielle et les taux Fed funds depuis 1971. De nombreux commentaires évoquent la possibilité que la Fed soit limitée dans sa politique monétaire aux abords des élections. D’abord, nous observons qu’en moyenne, le nombre de mouvements de taux pendant les années électorales est équivalent à celui en dehors de ces périodes (3,8 contre 4).
Les récentes données économiques sur les Etats-Unis ont éloigné la perspective de la première baisse des taux, sans pour autant la remettre en cause. Dès lors, le risque de baisse des prix pèserait plus sur les Treasuries à 10 ans que sur les maturités à 2 ans et à 5 ans.
Interviews, discours, et même interventions sur les réseaux sociaux occupent une place singulière dans la panoplie des institutions monétaires. De tels outils contribuent à réduire l’incertitude et donc les primes de risque, estime William De Vijlder, chef économiste du groupe BNP Paribas.