L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le Conseil des gouverneurs a publié mercredi son cadre opérationnel pour la politique monétaire sur les deux ans à venir. Avec une approche prudente, qui témoigne des risques liés à la réduction de son bilan.
Le nombre de personnes en poste a diminué de 21.000 unités sur les trois mois de novembre à janvier, alors que les prévisionnistes en attendaient +10.000. Les salaires progressent aussi moins que prévu.
Le Conseil des gouverneurs n’est pas très clair sur l’avancée des discussions autour d’une première baisse de taux, ce qui devient en soi un message un peu moins «restrictif».
Les gouverneurs les plus influents de l’institution ne manqueront pas de s’appuyer jeudi sur les chiffres décevants de février pour repousser toute idée de baisse des taux. Mais le consensus se fissure au sein du Conseil.
En février, les prévisionnistes de L’Agefi et les marchés ont décalé d’un mois les premières baisses de taux directeur, de mai à juin. A cause des données économiques pour les Etats-Unis, et des discours restrictifs pour la zone euro.
La Banque centrale européenne tiendra sa réunion de politique monétaire jeudi. Quelques résultats d'entreprises sont encore attendus, dont ceux de Thales, Vivendi, Dassault Aviation ou encore JCDecaux.
Les bons chiffres de l’inflation ont convaincu le comité de politique monétaire de tempérer sa communication. Le dollar néozélandais a perdu près de 1% face au dollar américain.
Les banques centrales doivent désormais jouer simultanément sur les taux et la taille de leur bilan, et composer ainsi avec la «plomberie» du fonctionnement opérationnel des marchés. Une situation complexe, pointe Vivien Levy-Garboua.
La Banque centrale européenne a publié une perte de 1,3 milliard d’euros pour 2023. Ce résultat négatif n’a cependant aucune incidence sur la conduite future de sa politique monétaire.
Les déclarations des quinze derniers jours ont ravivé les oppositions. Et confirmé une domination des plus «faucons» en repoussant d’avril à juin la probabilité d’une première baisse des taux.
L’indice PPI est venu boucler une semaine marquée par une inflation CPI plus haute que prévu aux Etats-Unis. Les marchés parient désormais sur une première baisse des taux le 12 juin.
Les données de mardi sur l’inflation encore élevée aux Etats-Unis ont accéléré la hausse des taux. Celles de mercredi sur des prix à la production de décembre en baisse n’ont pas changé grand-chose.