L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La SEC rebat les cartes. Alors que moins de 20% des opérations en espèces et de 35% des mises en pension étaient jusqu’à présent intermédiées par une chambre de compensation, la décision du régulateur pourrait modifier la structure du marché. Des mesures qualifiées d’historiques par certains acteurs.
Le soufflet monétaire va devoir se dégonfler. Contrairement à son homologue européenne, la banque centrale américaine sera attentive à ne pas trop diminuer les réserves bancaires. Retour sur les différentes contraintes du Quantitative Tightening.
Face aux baisses des taux longs, le Conseil des gouverneurs a décidé d’accélérer la réduction du bilan en juin 2024. Le marché a pris le message comme il l’a voulu, pas convaincu.
La BoE a maintenu son ton restrictif, s’opposant aux anticipations plus accommodantes du marché, et de la Fed. L’inflation n’est pas vaincue, selon la banque. La devise et les taux grimpent.
Plusieurs ministres favorables à une politique monétaire accommodante ont été forcés de démissionner à la suite d’un scandale de financement au sein du parti au pouvoir.
La réunion de politique monétaire du 13 décembre n’a pas manqué de relancer le débat entre croissance et inflation. La résistance ou non du marché du travail sera la clé.
La banque centrale européenne a laissé inchangés ses taux directeurs mais elle diminuera les réinvestissements réalisés dans le cadre de son Programme d'achats d'urgence pandémique (PEPP) à partir de mi-2024.
La banque centrale britannique a laissé son taux directeur inchangé, à 5,25%, mais elle a tenu un discours moins accommodant que son homologue américaine quelques heures plus tôt.
La banque centrale britannique devrait laisser ses taux inchangés jeudi pour la troisième fois consécutive, mais elle s’attachera à atténuer les anticipations de baisse rapide des taux en 2024.
Au vu de l'amélioration des conditions financières, il est de plus en plus probable que l’institution avance avant la fin 2024 les non-réinvestissements liés à son programme d’achats d’urgence (PEPP).
L’institution a publié plusieurs rapports issus d’un séminaire de haut niveau qui s’est tenu le 4 décembre. Le principal objectif des assouplissements quantitatifs, le retour de l’inflation, semble ne pas avoir été atteint.
Isabel Schnabel, comptant parmi les membres les plus «faucons» de la banque centrale, estime qu’il n’y a plus à relever les taux, compte tenu de la forte baisse de l’inflation.