L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Après avoir initié en premier les baisses de taux, les institutions monétaires des pays d'Amérique latine, notamment, tergiversent. Le ralentissement de la désinflation et la politique de la Fed limitent leurs marges de manœuvre.
Le directeur des marchés du Fonds monétaire international enjoint aux investisseurs d'éviter toute exubérance. Et aux banques centrales de ne pas baisser les taux prématurément en apportant des réponses «sur mesure» à la situation spécifique de leur pays…
Dans certaines régions, les hausses de taux semblent avoir moins ralenti l’économie que prévu. Ce n’est pas forcément une raison pour faire durer ces resserrements plus longtemps, préviennent aussi les chercheurs du Fonds monétaire international (FMI).
Avec un message plutôt accommodant, l’institution de Francfort rend possible une divergence monétaire avec la banque centrale américaine, que les données d’inflation empêchent d’agir trop vite.
Le responsable de la recherche en économie bancaire de BNP Paribas se montre dubitatif face à l’argument avancé par la Banque centrale européenne pour justifier d’une monnaie numérique.
Les électeurs turcs retournent aux urnes ce weekend pour les municipales. La forte hausse des taux de la TCMB la semaine passée face au dérapage de l’inflation renforce sa crédibilité.
Les analystes de Goldman Sachs estiment que la phase de volatilité sur les taux touche à sa fin, mais que l’indice Move, mesurant l'incertitude des marchés, resterait durablement plus élevé que sa moyenne de long terme.
L'institution helvète est la première grande banque centrale à initier son cycle d’assouplissement monétaire grâce à une inflation largement dans la cible.
L’inflation a chuté à 3,4% en février outre-Manche, avec un recul attendu sous 2% dès avril. La banque centrale devrait encore laisser ses taux inchangés jeudi mais tout reste ouvert pour une baisse en août, voire en juin.
L’institution a maintenu son taux mais estime désormais les risques équilibrés sur l’inflation. Le dollar australien s’affaiblit, également en raison de la chute des prix du minerai de fer.
La banque centrale du pays a relevé ses taux pour la première fois depuis 2007 tout en les laissant proches de zéro alors que l'inflation est repassée au-dessus de 2%.
Si la probabilité d’un assouplissement dès le 12 juin a diminué avec l’inflation CPI du 12 mars, le principe n’est pas remis en doute. Les marchés scruteront particulièrement les «dots» des gouverneurs sur le nombre de baisses de taux en 2024.
En plus de la Réserve fédérale américaine, les banques d'Angleterre, de Suisse, d'Australie et du Japon mettront à jour leur politique monétaire. Les résultats annuels d'Atos seront également regardés de près.
Et si la banque centrale américaine ne baissait finalement pas ses taux cette année, en raison d'une inflation persistante et d'une croissance soutenue ? Ce scénario extrême n’est pas exclu, mais le marché peine encore à en mesurer la probabilité.