L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La guerre en Ukraine, l’inflation et la crise énergétique rendent plus que jamais nécessaire d’accélérer le projet d’Union des marchés de capitaux (UMC) de l’UE pour financer ses «transformations verte et numérique», estiment les dirigeants des banques centrales française et allemande dans une tribune commune publiée lundi et rapportée par Reuters. Dans ce texte, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et Joachim Nagel, président de la Banque fédérale d’Allemagne, cherchent à faire preuve d’unité dans un contexte de relations tendues entre Paris et Berlin. Les deux dirigeants jugent indispensable que l’initiative pour l’UMC lancée en 2015 aille de l’avant afin de «contribuer à la préservation de la stabilité financière» en favorisant la diversification géographique des sources de financement et le partage des risques du secteur privé grâce au développement du financement par fonds propres.
La guerre en Ukraine, l’inflation et la crise énergétique rendent plus que jamais nécessaire d’accélérer le projet d’Union des marchés de capitaux (UMC) de l’UE pour financer ses «transformations verte et numérique», estiment les dirigeants des banques centrales française et allemande dans une tribune commune publiée lundi et rapportée par Reuters.
La vice-gouverneure de la banque centrale d’Australie (RBA), Michele Bullock, a déclaré jeudi que l’institution se rapprochait du moment où elle pourrait «attendre» avant de relever de nouveau les taux d’intérêt, mais que cela dépendrait du flux de données économiques. «Nous pensons que les taux d’intérêt devront probablement augmenter encore un peu, mais nous ne sommes pas fixés sur notre calendrier ni sur le montant», a-t-elle ajouté. La RBA a augmenté son taux directeur de 275 points de base depuis mai, le portant à son plus haut niveau en neuf ans, à 2,85 %. Les marchés parient sur une nouvelle hausse de 25 points de base en décembre, avec environ 20 % de chances que le taux reste stable.
La vice-gouverneure de la banque centrale d’Australie (RBA), Michele Bullock, a déclaré jeudi que l’institution se rapprochait du moment où elle pourrait « attendre » avant de relever de nouveau les taux d’intérêt, mais que cela dépendrait du flux de données économiques.
Depuis son élection, Lula a multiplié les signaux rassurants à destination des marchés, en inscrivant sa politique dans une relative continuité avec l’administration sortante.
Si certains indicateurs vont dans le bon sens et ont permis le rebond des marchés actions, il faut rester prudent, prévient Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments. Découvrez son analyse.
La Banque d’Angleterre (BOE) a relevé jeudi son taux directeur de 75 points de base (pb), une décision historique dans un contexte économique et politique difficile au Royaume-Uni.
Alors que l'inflation et le chômage sont des indicateurs retardés du cycle économique, des détails techniques militent en faveur d'un prochain ralentissement du rythme des hausses de taux. L’analyse de Michala Marcussen, chef économiste groupe, Société Générale.
Le coût des réserves excédentaires et la perte de valeur des portefeuilles obligataires font passer les résultats des institutions monétaires dans le rouge. Un problème pour les Etats.
La Banque nationale suisse (BNS) a perdu 142,2 milliards de francs suisses (montant identique en euros) au cours des neuf premiers mois de 2022, a-t-elle déclaré lundi, alors que la hausse des taux d’intérêt et le renforcement du franc suisse ont réduit la valeur des investissements étrangers de la banque centrale. La perte - la plus importante des 115 ans d’histoire de la BNS - était légèrement supérieure à la production économique annuelle du Maroc (132 milliards de dollars), rapporte Reuters, mais la banque centrale n’est pas menacée de faillite grâce à sa capacité à créer de la monnaie. La BNS a perdu 141 milliards de francs sur ses positions en devises, les obligations et les actions achetées lors de sa campagne pour endiguer l’appréciation du franc. Le chiffre comprenait des pertes liées au taux de change de 24,4 milliards, car le franc plus fort a encore réduit la valeur de ses avoirs, qui comprennent des participations dans le détaillant de café Starbucks et le propriétaire de Google, Alphabet. La valeur de ses avoirs en or a reculé de 1,1 milliard de francs.
La Banque nationale suisse (BNS) a perdu 142,2 milliards de francs suisses (autant d’euros) au cours des neuf premiers mois de 2022, a-t-elle déclaré lundi, alors que la hausse des taux d’intérêt et le renforcement du franc suisse ont réduit la valeur des investissements étrangers de la banque centrale. La perte - la plus importante des 115 ans d’histoire de la BNS - était légèrement supérieure à la production économique annuelle du Maroc (132 milliards de dollars), rapporte Reuters, mais la banque centrale n’est pas menacée de faillite grâce à sa capacité à créer de la monnaie. La BNS a perdu 141 milliards de francs sur ses positions en devises, les obligations et les actions achetées lors de sa campagne pour endiguer l’appréciation du franc-valeur refuge ayant perdu de la valeur. Le chiffre comprenait des pertes liées au taux de change de 24,4 milliards, car le franc plus fort a encore réduit la valeur de ses avoirs, qui comprennent des participations dans le détaillant de café Starbucks et le propriétaire de Google, Alphabet. Les avoirs en or ont perdu 1,1 milliard de francs en valeur.
Des années de « vaches maigres » se profilent pour les pays émergents, dont la sévérité dépendra de la politique de la Fed et de la santé de l’économie chinoise.
L'effacement des banques centrales laisse les marchés sans boussole. L’analyse de Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires chez Allianz Global Investors.
Les rendements des emprunts d'État britanniques à long terme se détendent mercredi après que la Banque d’Angleterre (BoE) a déclaré qu’elle ne vendrait pas immédiatement les Gilts à plus de 20 ans lors du lancement le 1er novembre de son programme de réduction de son bilan (quantitative easing) à partir du 1er novembre.
La Banque d’Angleterre (BoE) a démenti mardi des informations du Financial Times selon lesquelles la banque centrale envisagerait un nouveau report du début de son programme de cessions d’obligations d’Etat britanniques, les Gilts (quantitative tightening). Le quotidien britannique a rapporté que l’institution monétaire pourrait reporter la cession d’obligations d’Etat britanniques prévue le 31 octobre afin de favoriser une plus grande stabilité sur les marchés obligataires à la suite du fiasco du «mini-budget» sur lequel le gouvernement est en grande partie revenu.