L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
L’inflation suisse étant redevenue négative et le franc suisse très vigoureux, la banque centrale n’exclut pas de revenir à des taux négatifs dès cette année. D’autant qu’elle anticipe une baisse de la croissance mondiale.
La banque centrale norvégienne a surpris le marché en abaissant son principal taux directeur, alors que l’inflation a reflué. D’autres baisses de taux sont attendues.
La banque centrale américaine a gardé son taux directeur dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,5%. Les gouverneurs anticipent toujours au moins deux baisses d'ici à la fin de l'année.
Les prix à la consommation ont augmenté de 3,4% en rythme annuel en mai au Royaume-Uni, confirmant que la hausse supérieure aux attentes de 3,5% constatée en avril n'était que passagère.
L'institution nippone a annoncé ralentir le rythme de réduction de ses achats obligataires à partir d’avril 2026, afin de garantir la stabilité du marché.
La banque centrale compte lever le pied sur les rachats d'obligations à partir d'avril 2026 en passant d'un rythme de diminution de 400 milliards de yens par trimestre à 200 milliards.
La Banque centrale nipponne pourrait faire des annonces sur son programme d’achat de JGB, tandis que le ministère des Finances réfléchirait à modifier son programme d’émissions.
L’institution va augmenter de 40% le montant de ses apports de liquidité hebdomadaires à long terme. Une décision dans le cadre de l’ajustement de son bilan.
Les décideurs monétaires de la BoC ont maintenu le taux de financement au jour le jour à 2,75%, et la possibilité d’une nouvelle baisse dans le futur «si nécessaire».
Le concept d’un «unified ledger» ou «shared ledger» réunissant sur une seule plateforme d’échange tous les acteurs de la finance européenne s’est imposé comme la solution à la fragmentation des marchés.
Le rendement des emprunts d'Etat japonais à 30 ans flambe depuis un mois et n'a jamais été aussi élevé au cours de ce siècle. Un point de vigilance pour les marchés mondiaux. En raison de la taille des positions spéculatives financées grâce au yen, toute secousse au Japon pourrait en effet avoir de lourdes conséquences pour la valorisation des marchés mondiaux.
La gouverneure de la banque centrale australienne semble désormais mettre de côté la bataille contre l’inflation pour mieux se préparer aux chocs douaniers à venir.
Le PIB réel a chuté plus vite que prévu à cause de la consommation et des exportations. Les données et les perspectives liées aux droits de douane américains augmentent les défis pour les décideurs politiques, sur le plan budgétaire et monétaire.
De passage à Paris, Piero Cipollone a délivré un discours encourageant un partenariat public privé afin de réussir le lancement de l’euro numérique dès le cadre légal adopté.
Une étude d’experts de la Banque de France montre que la rénovation des infrastructures de paiement pourrait réduire le recours au billet vert comme monnaie internationale d’échange et donner plus de place à l'euro.
La banque centrale estime que la politique commerciale menée par les Etats-Unis pourrait avoir des conséquences négatives sur la croissance britannique.
Les panélistes de L’Agefi n’ont presque pas touché à leurs prévisions de taux pour les Etats-Unis, faisant fi des tarifs douaniers annoncés en avril, comme si les revirements de l’administration Trump devaient permettre de revenir à la situation initiale.