L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La démission inattendue d’un membre du Conseil des gouverneurs offre la possibilité au président américain de désigner son opposant officiel au président de la Fed.
La Réserve fédérale a laissé ses taux inchangés mercredi, pour la cinquième réunion consécutive, mais deux membres dissidents ont voté en faveur d'une baisse.
La banque centrale introduira à partir de mi-2026 un facteur visant à protéger l’Eurosystème contre une baisse de la valeur des actifs qu'elle prend en garantie, en cas de chocs défavorables liés au climat.
Le Comité de politique monétaire ne devrait pas donner lieu à une décision de baisse de taux ce mercredi. Mais les dissensions en son sein le rendront particulier, voire potentiellement historique si deux membres du board de la Fed venaient à voter contre le maintien attendu des taux.
Les politiques budgétaires et l’offre de papier croissante ont renforcé les primes de terme sur les obligations souveraines de maturités plus longues. Existe-t-il un niveau de taux plafond à partir duquel les investisseurs reviennent volontiers soutenir les émetteurs souverains ? La réponse n’est pas évidente.
Entre une croissance faible et les pressions du parti travailliste pour ne pas réduire les dépenses sociales, la chancelière de l’Echiquier Rachel Reeves peine à faire respecter outre-Manche les règles budgétaires importantes pour les marchés financiers.
La croissance annuelle des salaires a ralenti à 5% en moyenne sur les trois mois à fin mai outre-Manche. Les pertes d’emplois sont moins alarmantes que prévu malgré une remontée du chômage de 4,6% à 4,7%. Une bonne nouvelle pour la Banque d'Angleterre.
Pour le responsable mondial de la recherche au sein de Natixis CIB, la place du billet vert sur les marchés de changes et dans les réserves mondiales est vouée à s’affaiblir, pour des raisons conjoncturelles et structurelles.
En temps de stress sur les marchés, la Fed inonde le monde de dollars. Ses contreparties s'inquiètent aujourd'hui du maintien de ce filet de sécurité essentiel à la stabilité financière si Donald Trump décidait d'empiéter sur l'indépendance de la banque centrale.
Les risques n’ont pas disparu, notamment sur les marchés de dettes souveraines, malgré l’apaisement relatif des tensions sur les tarifs douaniers américains.
La Reserve Bank of Australia a laissé son principal taux directeur inchangé, contre toute attente. Le marché anticipe une prochaine baisse en août et a réduit ses prévisions pour la fin de l’année.
Les sociétés de gestion et les banques interrogées par L’Agefi ont fortement remonté leurs anticipations sur l’euro-dollar. Elles ont en revanche peu touché à leurs prévisions de taux au cours du mois de juin.
Invité au Forum des banquiers centraux de Sintra, le président de la Fed Jerome Powell a appelé à attendre de voir les effets des droits de douane avant de prendre des décisions, repoussant potentiellement un peu plus loin la première baisse de taux américains. Ses homologues des grandes banques centrales ont également mis en exergue la gestion des risques inhérente à leur fonction.
Cette présentation de la nouvelle stratégie monétaire de la BCE se voulait neutre, sans changement sur l’objectif d’inflation symétrique à 2% à moyen terme, ni sur les instruments à utiliser. Le ton a finalement été plus «restrictif», appelant à une action plus «énergique».
Les banques centrales, fonds de pension publics et fonds souverains sondés par l’OMFIF mesurent les conséquences de la guerre douanière et du climat politique mondial sur leurs allocations.