
L’Orias est prêt à repartir du bon pied

L’Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias) profite de la présentation de son rapport annuel pour montrer patte blanche. Après de nombreuses tensions sur le marché des intermédiaires lors du renouvellement 2023 – dues entre autres à l’entrée en vigueur de la réforme du courtage et à certains problèmes techniques au moment du renouvellement qui avaient poussé le registre unique en accord avec le Trésor à reporter d’un mois la date butoir de dépôt de dossier – Richard Restuccia, son président, semble vouloir partir sur de nouvelles bases. «Le dernier renouvellement n’a pas été fluide par moment, mais nous avons fait tous ensemble un super boulot. (…) L’Orias est en ordre de marche !», a-t-il lancé.
«Nous avons un objectif général : être en contact avec les professionnels et faire partie de leur environnement. L’Orias se veut à l’écoute des professionnels et s’attèle à répondre à chacun d’entre eux lorsqu’ils nous interpellent. (…) L’Orias se veut aussi à l’écoute des fédérations et des associations pour continuer à apporter aux intermédiaires les services que nous leur devons», a rappelé Richard Restuccia.
Le nombre de CIF sur le marché en progression
Dans l’immédiat, c’est sur les chiffres de l’année 2022 que le président du registre unique s’est exprimé. Sur l’exercice, le nombre d’inscriptions à l’Orias a stagné. L’organisme en a recensé 119.777 en 2022, après une année 2021 à 119.352 inscriptions. Il est vrai que dans le même temps, le nombre d’intermédiaires a très légèrement baissé, après près de 10 ans de hausse constante. L’Orias a ainsi dénombré 71.163 intermédiaires en activité, contre 71.295 l’année précédente.
Dans le détail, parmi toutes les catégories d’intermédiaires dont le recensement est géré par le registre unique, celle qui regroupe les conseillers en investissements financiers est néanmoins celle qui connait la croissance la plus importante. «Malgré la réforme du courtage, les conseillers en investissements financiers continuent leur croissance et font parties des catégories les plus dynamiques», précise Jérôme Speroni, secrétaire général de l’Orias. Au total, en 2022, ils sont 6.360 en exercice, soit une progression de 6,4% sur un an.
A lire aussi: La réforme du courtage plombe les renouvellements à l’Orias
A contrario, l’an dernier, les intermédiaires en opérations de banque ont été moins nombreux sur le marché. «Les courtiers sont durement touchés par la crise du crédit», justifie le secrétaire général. La catégorie des courtiers en opérations de banque et en services de paiement essuie une baisse du nombre de professionnels de 2,2%. En 2022, ils étaient 6.961 actifs, contre 7.119 en 2021. Même son de cloche pour les mandataires non exclusifs en opérations de banque et services de paiement. Ils ne sont plus que 11.213, contre 11.470 un an plus tôt (-2,2%).
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