
DLPK veut accompagner Nexo Capital dans son ouverture aux CGP

Intégration verticale. S’il était permis d’en douter, le groupe DLPK, dont BlackFin Capital Partners détient 30 %, s’inscrit bien dans une politique d’intégration verticale de tous les métiers de la sphère du conseil en gestion de patrimoine.
A l’origine, Nexo Capital est une société de distribution de solutions non-traditionnelles destinée aux institutionnels, leur proposant des solutions structurées, les services de gestionnaires de fonds Ucits traditionnels ou de gestion alternative (via notamment un partenariat avec la société de gestion britannique Hermes Investment Management). Mais l’entrée à son capital de DLPK marque une ambition assumée du conseiller en investissements se développer sur le créneau des CGP.
Cette opération s’inscrit donc en toute logique dans la stratégie des deux groupes: DLPK dispose maintenant de toute la palette de services financiers pour les CGP, de la gestion des produits à la distribution, en passant par la structuration. De son côté, Nexo Capital peut accélérer encore sa présence sur ce segment de marché. L’arrivée chez Nexo Capital de Saassan Golshani l’année dernière, cet ancien responsable de la distribution chez Richelieu Finance (une des sociétés emblématiques pour les conseillers patrimoniaux au début des années 2000, cédée ensuite à KBL), ou encore chez SPGP (devenue depuis Skylar), montrait déjà la volonté de la société de diversifier sa clientèle.
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Washington - La Bourse de New York avance jeudi, anticipant avec optimisme des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed) après la publication d’un indice d’inflation sans grande surprise, sur fond de dégradation du marché de l’emploi aux Etats-Unis. Vers 14H05 GMT, le Dow Jones prenait 1,00%, l’indice Nasdaq 0,42% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,53%. L’indice des prix à la consommation d’août est ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché. Sur un an, l’inflation a aussi accéléré à +2,9%, contre +2,7% un mois plus tôt, un chiffre cette fois en ligne avec les prévisions des analystes. «C’est positif» car une hausse des prix plus importante «aurait pu réduire la marge de manœuvre dont dispose la Fed pour baisser les taux lors de sa réunion de la semaine prochaine», commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La banque centrale des Etats-Unis doit maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme. Mais elle doit aussi veiller à ce que le marché de l’emploi reste dynamique. En conséquence, «la véritable nouvelle du jour concerne les demandes hebdomadaires d’allocations chômage», estime Art Hogan. Ces dernières ont accéléré à 263.000, un chiffre plus vu depuis 2021. Les analystes s’attendaient à une stabilisation. «Cela confirme une fois de plus la faiblesse du marché du travail. Il est donc clair que le mandat de plein emploi de la Fed est au centre des préoccupations», assure M. Hogan. Plusieurs membres de la Fed ont récemment plaidé pour un assouplissement monétaire de l’institution et son président, Jerome Powell, a laissé la porte ouverte à cette idée en raison du ralentissement du marché américain du travail. Pour Art Hogan, les données publiées jeudi permettent d’anticiper que les taux directeurs de la banque centrale américaine auront diminué de trois quarts de point de pourcentage d’ici à la fin de l’année, soit progressivement, soit avec une baisse plus agressive dès la réunion des 16 et 17 septembre. Une vision partagée par l’essentiel des analystes, selon l’outil de veille FedWatch de CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% vers 13H55 GMT contre 4,05%. Côté entreprises, le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna (-5,36% à 43,91 dollars) était boudé pour son deuxième jour de cotation à Wall Street. Son introduction en Bourse, très attendue, lui a permis de lever plus d’un milliard de dollars. Le géant technologique Oracle reprenait son souffle (-4,36% à 314,29 dollars) après son envolée de la veille, provoquée par des prévisions colossales pour ses centres de données. Les actions à New York du géant chinois des technologies Alibaba étaient recherchées (+4,58% à 150,51 dollars), malgré une chute temporaire à la Bourse de Hong Kong. Le groupe cherche à lever 3,17 milliards de dollars via une colossale émission obligataire, selon l’agence Bloomberg. Une opération menée alors que les groupes tech chinois sont en quête désespérée d’argent frais pour financer la croissance du «cloud», de l’IA, et gagner des parts de marché dans la livraison sur fond de guerre des prix. Nasdaq © Agence France-Presse