Laurent Deborde : «Aema Groupe exclut les fabricants d’huile de palme des portefeuilles»

La stratégie en matière de biodiversité peut prendre différentes formes, de l’exclusion de certaines activités, à l’investissement dans des actifs dédiés, explique Laurent Deborde, directeur des investissements chez Aema Groupe, à l’occasion du Forum ESG & Impact investing organisé par L’Agefi le 23 juin dernier.

Parmi les nombreux sujets à prendre en compte en matière de RSE, Aema Groupe porte un intérêt particulier à la biodiversité dans les portefeuilles des sociétés d’assurance du groupe (Abeille, Macif, Aesio).

La biodiversité est intégrée à travers une mesure : l’«équivalent d’artificialisation des sols». Une première étape pour déterminer les secteurs où l’enjeu de biodiversité est majeur, comme l’agroalimentaire ou l’énergie. Mais la méthodologie ne permet pas encore de différencier les sociétés au sein d’un même secteur. Aema peut aussi appliquer une stratégie d’exclusion, par exemple pour les producteurs d’huile de palme, avoir une politique d’engagement sur le plastique, ou encore avoir une dimension positive, par exemple en investissant dans la gestion durable de la forêt ou dans des fonds dédiés à des solutions de biodiversité.

Par ailleurs, Laurent Deborde invite à une plus forte mobilisation des actionnaires, notamment sur les résolutions climat. Il souhaite aussi une généralisation de la publication des scope 3 par les entreprises.

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