Des cheveux en moins et de l’épaisseur en plus, Lionel retrouve L’Agefi en 2022 en tant que rédacteur en chef adjoint après une parenthèse d’une vingtaine d’années. Une double décennie passée dans la presse boursière française, chez Investir et Le Revenu, à couvrir les grandes entreprises cotées. Il manque rarement l’occasion de partager, auprès d’oreilles généralement bienveillantes, les citations qu’il affectionne. Comme celle-ci, nietzschéenne, «l’ennemi de la vérité, ce n’est pas le mensonge, ce sont les convictions».
Le groupe d’investissement offre 4,1 milliards d’euros en cash, soit une prime de 63%, pour convaincre sa cible. De quoi se hisser au quatrième rang mondial des plateformes de livraison de repas.
La foncière diversifiée dirigée par Christophe Kullmann affiche un résultat net récurrent en hausse de 10%, à 477,4 millions d’euros en 2024. Elle profite du regain de forme de ses positions dans l’hôtellerie.
La foncière-promoteur subit le double choc d’une perte de valeur dans les bureaux et de la lenteur de son plan de repositionnement. Le cash-flow net courant trinque. D’autant que la sortie totale de ses actifs de santé sera plus longue que prévu.
Le spécialiste espagnol des centres d’appels lève 75 millions de fonds propres et obtient une enveloppe équivalente en dette obligataire. L’objectif ? S’imposer auprès des grandes entreprises comme le chaînon manquant de l’intégration de l’IA dans la gestion de l’expérience clients.
La banque néerlandaise clôt le millésime 2024 sur une note très dynamique, marqué par un résultat net de 2,4 milliards d’euros. L’action flambe, au plus haut depuis 2019.
Le géant des concessions et de la construction a levé 400 millions d’euros via cet instrument qui ne pourra pas être converti en actions nouvelles ou existantes.
Après Unicredit et MPS, c’est au tour de BPER, la quatrième banque transalpine, de passer à l’offensive. Elle propose de s’emparer de sa rivale Banca Popolare di Sondrio dans une opération de 4,3 milliards d’euros en titres. Mais la prime boursière pour convaincre les investisseurs reste bien maigre.
En dépit d’un résultat net record de 3,94 milliards d’euros, la plus importante entité du Crédit Mutuel a subi l’an dernier les conséquences de son exposition à l’Hexagone et va payer cher la surtaxe d'impôt sur les grandes sociétés. Elle entend déployer son modèle de bancassureur en Allemagne pour en faire son deuxième marché domestique.
Au terme d’un millésime 2024 marqué par un résultat net record de 11,7 milliards d’euros, la banque dirigée par Jean-Laurent Bonnafé voit poindre un retour en grâce de ses activités de détail, notamment en France. Mais pas question de relâcher l’effort de l’efficacité opérationnelle.