Remis ce jeudi à Bercy, le rapport Noyer pour la relance de l'Union des marchés de capitaux en Europe mérite mieux que d'aller garnir l'armoire des occasions manquées. L'éditorial d'Alexandre Garabedian, directeur de la rédaction.
Les gestionnaires de titrisations de prêts à effet de levier, les collateralized loan obligations ou CLO, sont susceptibles de déclencher des mouvements de marché pour ajuster leurs actifs si ce genre d’événements devaient se multiplier.
Leur prédominance dans les CLO américains a cessé à partir de 2019, ce qui aurait sinon représenté un danger avec le relèvement des taux par la Banque du Japon.
Les tranches de CLO ont été soutenues par la bonne dynamique générale sur le crédit, mais les spreads ont désormais un potentiel de resserrement plus limité.
Les taux de défaut augmentent outre-Atlantique sur l’immobilier de bureaux, qui devra rembourser ou refinancer près de 120 milliards de dollars en 2024.
Le président de l’Association française des marchés financiers (Amafi) revient sur les propositions de l’industrie pour améliorer l’Union des marchés de capitaux (CMU).
L’opération, qui porte sur une tranche mezzanine d’un montant de 106 millions d’euros garanti par la BEI, permet de libérer 425 millions de nouveaux financements.
Pour financer la transition énergétique, Vivien Levy-Garboua, professeur à Sciences Po, propose de redorer le blason de la titrisation... à condition d'en finaliser la réforme.
Les actifs non cotés n’ont pas encore fait l’objet de l’ajustement attendu. Les taux de défaut devraient aussi augmenter sur la dette, mais semblent déjà valorisés.