Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
La banque a, comme prévu, maintenu son principal taux à 4,75%, malgré les dissensions de trois de ses membres, estimant qu’une approche graduelle restait nécessaire.
Les prix à la consommation ont accéléré en novembre à 2,6%. Et malgré une stabilité dans les services, les économistes anticipent une nouvelle accélération dans les prochains mois avec une banque centrale prudente.
Sur un mois, les prix dans la zone monétaire ont reculé de 0,3% en novembre et l'inflation de base s'inscrit même en repli de 0,6%.
Les investisseurs anticipent une troisième baisse consécutive des taux de la banque centrale américaine cette semaine. Mais les décideurs se tiennent également prêts à ralentir voire à arrêter leur assouplissement avec l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump.
Les prix ont baissé sur un mois et l'inflation harmonisée permettant une comparaison européenne est également confirmée à 1,7%.
Le Conseil des gouverneurs a comme prévu poursuivi son assouplissement monétaire, de 25 points de base jeudi, et recherche des compromis pour continuer sur le même chemin.
La Banque centrale européenne a diminué ses taux de 0,25 point de pourcentage. Le taux de rémunération des dépôts recule à 3%.
L'indice de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a grimpé de 3,3%. Ces hausses étaient anticipées par les économistes.
L’institution devrait choisir la continuité jeudi, et réduire ses taux directeurs de 25 points de base (pb) comme en septembre et en octobre. Une accélération de l’assouplissement n’est pas exclue pour 2025, mais dépendra aussi des décisions de l’administration Trump.
Les 227.000 créations de postes mensuelles sont compensées par une hausse du taux de chômage, qui doit mener à une nouvelle baisse de taux le 18 décembre.
L'inflation dans la zone monétaire a accéléré sur un an, à 2,3%, mais elle est conforme aux attentes et s'est repliée de 0,3% sur un mois.
L'indice des prix harmonisé pour une comparaison européenne est ressorti à +1,7% en novembre après +1,6% le mois précédent. La consommation des ménages est orientée à la baisse en octobre.
Le gouverneur français François Villeroy de Galhau a répondu jeudi «mot pour mot» à une interview de l’Allemande Isabel Schnabel, publiée mercredi, sur la direction et la destination que doivent prendre les baisses de taux.
Sur un mois, les prix ont même diminué de 0,7% outre-Rhin alors que les économistes anticipaient une baisse plus limitée, à -0,5%. Les taux souverains reculent.
L’indice des prix des biens et services achetés par les consommateurs aux États-Unis a augmenté de 2,3% sur un an, conformément aux attentes.
L’Europe a réduit ses stocks plus rapidement qu’en 2023 à cause des conditions météorologiques. Certains s’inquiètent d’une possible réduction des exportations russes, et d’une hausse de la demande en provenance d’Asie.
Certains gouverneurs plus restrictifs regardent encore davantage les salaires et les prix des services que les risques pour la croissance de la zone euro.
La hausse des prix au Royaume-Uni a été plus marquée que prévu le mois dernier ce qui pourrait pousser la banque centrale à rester prudente dans sa politique de réduction des taux d'intérêt.
Le billet vert a retrouvé cette semaine ses plus hauts depuis juin, tandis que la monnaie unique est au plus bas depuis octobre 2023. La politique de Donald Trump et ses impacts en zone euro soutiennent la tendance.
La hausse des prix a atteint 2,6% le mois dernier après 2,4% en septembre. L'inflation de base est ressortie à 3,3%.