Le gouvernement a moins emprunté que prévu en juillet pour financer le déficit public. Cette bouffée d’air sera de courte durée pour la ministre des finances britannique Rachel Reeves qui doit trouver plus de 20 milliards de livres d’économies d’ici à octobre.
Les indices PMI confirment la résilience de l’activité dans le secteur privé en août avec une amélioration notable dans le secteur manufacturier. Mais la croissance reste faible.
La croissance économique s’est établie à 0,3% au Royaume-Uni, après 0,7% au premier trimestre, grâce en grande partie aux dépenses publiques. De quoi compliquer la tâche de la banque centrale.
Le marché du travail britannique semble se stabiliser après six mois de recul. La progression des salaires reste soutenue. De quoi compliquer la tâche d’une banque centrale très partagée.
Elles ont reculé de 1% en juin après 0,8% en mai, en raison de la baisse des commandes hors zone euro, le signe des premiers effets de la hausse des droits de douane américains.
Les négociations sont bien avancées, selon un haut responsable de l’UE. Mais aucune date n’a été dévoilée. La question des droits de douane est loin d’être conclue pour les marchés.
Les prix à la consommation ont légèrement progressé en juillet mais les tarifs douaniers américains de 39% risquent d’accroître les pressions désinflationnistes.
L’indice des prix préféré de la banque centrale américaine remonte encore un peu, lui donnant raison sur la pause dans l’assouplissement monétaire encore prolongée mercredi.
Les prix à la consommation ont progressé en France de 1% sur un an en juillet selon les données préliminaires, comme en juin, et de 0,2% sur un mois. L’Allemagne et l’Italie voient leur indice des prix remonter sur un mois en juillet, pour un taux annuel de 1,8% et de 1,7% également inférieur à la cible de la Banque centrale européenne.
Le ralentissement constaté au deuxième trimestre contraste avec des chiffres un peu trompeurs du premier trimestre. La demande générale reste faible, mais quelques pays remontent la moyenne.
Les accords signés par les Etats-Unis avec l'UE et le Japon, avec des droits à 15%, s'inscrivent dans le scénario du FMI, qui table sur une croissance mondiale de 3% en 2025. L'anticipation des achats au premier trimestre et la réallocation des exportations chinoises profitent aussi au PIB.
Chef économiste chez Carmignac, Raphaël Gallardo livre un diagnostic sans concession des politiques menées depuis six mois par l’administration Trump. Elles pourraient être la source de la prochaine crise financière.
Le Comité de politique monétaire ne devrait pas donner lieu à une décision de baisse de taux ce mercredi. Mais les dissensions en son sein le rendront particulier, voire potentiellement historique si deux membres du board de la Fed venaient à voter contre le maintien attendu des taux.
Les données sur le crédit s’améliorent un peu plus chaque mois, même si la croissance des prêts aux entreprises et aux ménages est restée très modérée en juin. Avec une légère inquiétude pour les entreprises qui ont remplacé des prêts à long terme par des prêts à court terme.
Le Conseil des gouverneurs a adopté une posture volontairement attentiste. Le discours encore un peu restrictif de Christine Lagarde a convaincu les marchés, pour qui une dernière baisse de taux aurait désormais lieu, au mieux, en décembre et non plus septembre.