Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais presque uniquement sur des maturités inférieures à un an plutôt utiles pour gérer des problèmes de trésorerie. La remontée des prêts aux ménages permet globalement d’accroître à nouveau la masse monétaire.
Le gouverneur portugais Mario Centeno a essayé de secouer les autres gouverneurs de la banque centrale jeudi, plaidant pour une baisse de 50 pb en décembre face au risque pour la zone euro d’être en retard sur la croissance.
Les indices PMI «flash» confirment une poursuite globale de la contraction, dans la continuité de la baisse constatée depuis juin si on ne compte pas le mois d’août dopé par le tourisme et les JO en France.
Le Conseil des gouverneurs a baissé ses taux de 25 points de base, comme attendu. Sans donner de pistes pour la suite, mais avec un discours plus ouvert qu’en septembre.
Les conditions de crédit ont globalement peu changé au troisième trimestre, selon l’enquête de la BCE, mais la demande de financements a enfin redémarré : un peu pour les entreprises, beaucoup pour les emprunts immobiliers.
Les gouverneurs les plus «restrictifs» pourraient renoncer à la réduction de taux «graduelle» préconisée en septembre. Et donc accélérer le cycle par une nouvelle baisse de 25 pb la semaine prochaine.
La Banque centrale européenne devrait de nouveau réduire ses taux d'intérêt jeudi mais elle pourrait se montrer prudente pour la suite. Plusieurs entreprises, dont LVMH, Pernod Ricard et Publicis, publieront leurs résultats trimestriels.
Les gouverneurs les plus accommodants fourbissent leurs arguments en faveur des baisses de taux. Au point que les plus restrictifs ont commencé à changer de ton.
Sur les marchés, plusieurs économistes estiment que la banque centrale européenne est en retard dans le cycle d’assouplissement nécessaire. Certains arguments peuvent leur donner raison.
Ce nouveau ralentissement des prix en septembre, sous la cible de 2% de la Banque centrale européenne, renforce le scénario d'une nouvelle baisse des taux au mois d'octobre.
Malgré la désignation du gouvernement Barnier, les investisseurs s’inquiètent de sa capacité à redresser les finances publiques à court terme. Et la situation pourrait se compliquer avec des emprunts nets records attendus l’an prochain.
Les prêts au secteur public et aux ménages repartent un peu plus fort que ceux aux entreprises. Et ramènent à nouveau en positif l’évolution de la masse monétaire, après l’arrêt ponctuel de juillet.