Moody’s a dégradé aujourd’hui la note de crédit de Hong Kong de «Aa2» à «Aa3», associant à cette notation une perspective stable. Moody’s critique la gestion de la crise hongkongaise par les autorités locales. Elle estime que cette gestion calamiteuse peut souligner «des contraintes plus importantes que précédemment envisagé» sur l’autonomie des institutions hongkongaises, minant le principe de ‘un pays deux systèmes’ censé s’appliquer à Hong Kong, seule région administrative spéciale (RAS) de Chine avec Macao.
Fitch maintient la France dans la catégorie AA, avec une perspective stable, indiquait-elle vendredi, considérant que l'économie du pays a fait preuve de «résistance» en 2019, même si sa dette publique reste assez élevée. La France présentera fin 2019 une dette publique représentant 99% de son produit intérieur brut (PIB), contre une médiane de 39% pour les pays notés AA, rappelle Fitch. L’agence de notation s’attend toujours à une croissance de 1,4% du produit intérieur brut du pays l’an prochain, et de 1,5% en 2021, ce qui devrait favoriser une légère réduction du déficit. Fitch estime que sa trajectoire budgétaire au-delà de 2020 est cependant plus incertaine.
L’agence de notation Moody’s a confirmé jeudi la note de crédit du groupe de luxe LVMH à A1 ainsi que la perspective stable assortie à cette note, après l’annonce du projet d’acquisition du joaillier américain Tiffany pour une valeur d’entreprise de 16,9 milliards de dollars. «Bien que l’acquisition de Tiffany augmente l’endettement de LVMH, nous avons maintenu à stable la perspective car nous pensons que ses ratios de crédit se redresseront ensuite grâce à la croissance de ses bénéfices et à une génération de trésorerie robuste», explique Vincent Gusdorf, analyste de Moody’s.
L’agence de notation Moody’s a confirmé jeudi la note de crédit du groupe de luxe LVMH à A1 ainsi que la perspective stable assortie à cette note, après l’annonce du projet d’acquisition du joaillier américain Tiffany pour une valeur d’entreprise de 16,9 milliards de dollars.
S&P a placé la note BBB de la dette d’Imerys sous surveillance avec implications négatives. Le récent abaissement des perspectives 2019 du groupe a conduit l’agence de notation à abaisser sa prévision du ratio des fonds provenant de l’exploitation (FFO ou funds from operations) ajustés sur la dette à 25%, contre 30% précédemment. En outre, «l’incertitude des marchés pour 2020 pourrait maintenir le ratio en dessous de 30% pour une année de plus, auquel cas nous considérerions que la moyenne à long terme du ratio des FFO sur la dette correspondrait davantage à une notation ‘BBB-», explique S&P.
L’agence de notation Standard & Poor’s a relevé vendredi la note de crédit de la Grèce de «B+» à «BB-», assortie d’une perspective positive. Les derniers contrôles des capitaux ont été abolis sans difficulté cette année et les risques budgétaires ont reculé après l’adoption des dernières réformes relatives aux retraites et aux primes des des fonctionnaires, a indiqué l’agence, qui table sur une croissance économique moyenne de 2,5% pour le pays entre 2019 et 2022, principalement grâce à une reprise de la demande intérieure
L’agence, enregistrée par l’Autorité européenne des marchés financiers, mise sur l’agilité et les prix bas pour séduire l’écosystème des sociétés notées.
L’agence Fitch Ratings a relevé mardi la notation de long terme qu’elle attribue à Pernod Ricard de «BBB» à «BBB+», assortie d’une perspective stable. Le relèvement de la notation reflète l’attente selon laquelle le groupe de vins et spiritueux maintiendra son endettement à un niveau adapté à la partie élevée de la catégorie «BBB», malgré l’adoption de politiques favorables aux actionnaires, notamment l’annonce d’un rachat d’actions de 1 milliard d’euros, a indiqué l’agence dans un communiqué. «Nous nous attendons également à ce que l’activité demeure prudente en matière d’acquisitions», a souligné Fitch.
L’agence de notation financière Fitch a annoncé vendredi avoir relevé la note de la dette de l’Ukraine à B, signalant notamment des améliorations sur le plan macroéconomique, la réduction de l’incertitude politique et des engagements à des réformes structurelles. La notation B, qui maintient néanmoins le pays dans la catégorie ayant une assez faible sécurité de remboursement sur le long terme, a été assortie d’une perspective positive alors que le B- attribué précédemment était assorti d’une perspective stable.
Standard & Poor’s a placé vendredi matin la note souveraine de l’Argentine en catégorie de «défaut sélectif» (SD). Suite à l’incapacité persistante du pays à placer des dettes à court terme auprès du marché, le gouvernement argentin a unilatéralement prolongé, mercredi, la maturité de tous ses titres à court terme. «Cela constitue un défaut selon nos critères», explique l’agence, qui a donc abaissé les dettes à long terme en notation «SD», ce qui ne remet pas forcément en cause les espoirs de recouvrement sur ces dettes qui doivent être renégociées, et les dettes à court terme en notation D.
Fitch Ratings a annoncé vendredi avoir abaissé de trois échelons la note souveraine de l’Argentine pour prendre en compte la montée du risque politique après la défaite du président actuel, Mauricio Macri, aux élections primaires, qui a déclenché une chute du peso et un mouvement de panique boursière. La note d'émetteur à long terme en devises étrangères de Buenos Aires est ainsi ramenée de B à CCC. Fitch prévoit désormais une contraction de 2,5% de l'économie argentine cette année, contre 1,7% seulement auparavant, et estime que la dette publique pourrait atteindre 95% du produit intérieur brut (PIB).
Fitch a annoncé vendredi avoir relevé la note souveraine de la Russie à BBB contre BBB-, jugeant que le renforcement des politiques menées par Moscou et la solidité de la situation budgétaire et de la situation extérieure du pays devraient lui permettre de faire face au risque de nouvelles sanctions. L’agence maintenait depuis 2017 la note de la Russie à BBB- avec une perspective positive. La Russie est notée en catégorie d’investissement par S&P Global Ratings et Moody’s. La semaine dernière, S&P Global Ratings a estimé que les dernières sanctions en date annoncées par les Etats-Unis visant la dette souveraine russe libellée en dollar américain n’auraient pas d’impact immédiat sur la notation du pays.
L’agence de notation américaine a confirmé hier la note de la dette à long terme A3, assortie d’une perspective stable, de la captive financière du constructeur automobile français. Il relève que depuis 2015, début du partenariat signé entre Banque PSA Finance (BPF) et Santander Consumer Finance, suivi en 2017 par un accord similaire avec BNP Paribas, BPF détient des intérêts minoritaires dans plusieurs coentreprises opérant sous ces partenariats. Les activités sur lesquelles BPF a conservé le plein contrôle ne représentaient que 0,5% des prêts totaux du groupe à fin 2018. Sur des actifs de 3,4 milliards d’euros, plus de 70% étaient constitués de participations au capital de ces coentreprises.
L’agence de notation américaine a relevé hier la note de crédit des principales entités opérationnelles d’Aviva de A+ à AA-. La note de la holding passe de son côté à A contre A- précédemment. La perspective reste stable, l’agence s’attendant à voir le groupe maintenir voire améliorer son profil de risque et sa solide capitalisation. Les notes des dettes subordonnées et hybrides sont aussi simultanément rehaussées d’un cran (respectivement BBB+ et A). La dette senior passe enfin à A. La raison principale de l’amélioration de la note d’Aviva par S&P tient à la mise en place d’une révision de méthodologie par l’agence, notamment à propos des notes des hybrides et des notes attribuées aux assureurs.
Fitch Ratings a abaissé hier de «stable» à «négative» la perspective sur la note de crédit de Boeing en raison des incertitudes liées à la remise en service du 737 MAX, interdit de vol depuis mars. L’agence juge que les 737 MAX resteront un sujet d’inquiétude en 2020 et s’attend à ce que l’impact de cette crise sur la marge d’exploitation du groupe américain se prolonge pendant plusieurs années, même après leur remise en service. Fitch estime que la dette nette de l’avionneur, qui s'élevait à 14,7 milliards de dollars au 31 mars dernier, pourrait grimper à presque 24 milliards de dollars cette année.