S&P a abaissé aujourd’hui la perspective de la note «A-» du groupe de BTP et de concessions Vinci de «positive» à «stable». «Nous anticipons une forte contraction des résultats de Vinci cette année, compte tenu de la baisse des trafics autoroutier et aéroportuaire, consécutive aux restrictions imposées par les gouvernements pour contenir la propagation du Covid-19», explique l’agence de notation financière.
Les agences de notation devraient veiller à ne pas aggraver la crise du coronavirus en abaissant trop rapidement la note des pays et des entreprises alors que les effets de la pandémie ont précipité nombre d'économies dans la récession, a déclaré jeudi Steven Maijoor, le président de l’Esma, l’Autorité européenne de supervision des marchés financiers. «Le calendrier des décisions sur les notations doit être soigneusement calibré», a insisté Steven Maijoor, s’adressant à un secteur dominé par seulement trois agences: Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch. Fitch a abaissé le mois dernier la note de la dette souveraine de la Grande-Bretagne, tandis que celle de l’Italie devrait être examinée par S&P et Moody’s.
Les agences de notation devraient veiller à ne pas aggraver la crise du coronavirus en abaissant trop rapidement la note des pays et des entreprises alors que les effets de la pandémie ont précipité nombre d'économies dans la récession, a déclaré jeudi Steven Maijoor, le président de l’Esma, l’Autorité européenne de supervision des marchés financiers.
Standard & Poor’s a abaissé aujourd’hui ses notes de crédit pour Renault à « BB+/B », au lieu de « BBB-/A-3 » auparavant, faisant ainsi tomber le groupe automobile français en catégorie spéculative, en attribuant à la nouvelle note une perspective négative. L’agence de notation estime que la marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) du groupe automobile devrait continuer à s’affaiblir, tombant autour de 3% en 2020, après 6,3% en 2019, avant de se redresser à 5% environ en 2021. Le free cash-flow opérationnel devrait être négatif à hauteur de 2 milliards à 3 milliards d’euros cette année avant de retrouver au mieux l'équilibre l’an prochain. Par conséquent, le ratio ajusté de dette sur Ebitda du constructeur devrait monter à 2 ou 3 fois en 2020-2021, contre environ 0,3 fois à fin 2019.
L’agence américaine de notation Moody’s a annoncé ce matin qu’elle plaçait la note ‘Baa2’ de la dette à long terme de JCDecaux sous surveillance négative, «car nous pensons que la propagation du coronavirus sur la plupart des marchés clés de la société aura un impact important sur ses performances opérationnelles et financières», a commenté Agustin Alberti, analyste senior chez Moody’s. La semaine dernière, le spécialiste français de la publicité extérieure a abaissé ses prévisions pour le premier trimestre, tablant sur un recul de son chiffre d’affaires supérieur aux 10% initialement annoncés.
L’agence américaine de notation Moody’s a annoncé ce matin qu’elle plaçait la note ‘Baa2’ de la dette à long terme de JCDecaux sous surveillance négative. « Nous plaçons la notation de JCDecaux sous revue en vue d’une dégradation car nous pensons que la propagation du coronavirus sur la plupart des marchés clés de la société aura un impact important sur ses performances opérationnelles et financières », a commenté Agustin Alberti, analyste senior chez Moody’s.
Plusieurs cadres supérieurs ont ces derniers mois rejoint le bureau parisien de l’agence de notation, qui d’origine allemande se veut plus que jamais pan-européenne. Le continent « doit pouvoir disposer de sa propre agence de notation pour asseoir sa souveraineté sur le financement de l'économie réelle réelle », plaide Guillaume Jolivet, le directeur général (français basé à Berlin) de Scope Ratings. Le bureau français comptait 2 personnes il y a 2 ans, ils pourraient être 15 fin 2020. Ils sont aujourd’hui 12 après l’arrivée de Marc Lefèvre en tant que directeur du développement France, Belgique et Luxembourg, de Barbara Cohen chargée de la validation des méthodologies de notation, et d’Olivier Toutain, analyste senior finance structurée et projets stratégiques.
S&P a abaissé sa note de crédit pour plusieurs compagnies aériennes europénnes en raison des répercussions de la pandémie de coronavirus sur le secteur. La gravité et la durée de la pandémie restent incertaines, souligne S&P, en ajoutant que les mesures prises par les compagnies, notamment les annulations de vols, vont entraîner une détérioration de leur situation de liquidités. L’agence de notation a abaissé d’un cran sa note de crédit pour easyJet, Ryanair, Lufthansa, IAG, British Airways, Air Baltic, Turkish Airlines et SAS. « Nous avons placé toutes ces notes sous surveillance avec implications négatives », a ajouté S&P.
S&P a abaissé sa note de crédit pour plusieurs compagnies aériennes europénnes en raison des répercussions de la pandémie de coronavirus sur le secteur. « La pandémie menace la qualité du crédit des compagnies aériennes européennes et crée des difficultés majeures pour le secteur aérien mondial dans son ensemble », indique l’agence d'évaluation financière.
Le profil de crédit de la France bénéficie du niveau très élevé de solidité économique et institutionnelle du pays, indique lundi Moody’s Investors Service dans un rapport annuel sur le pays. L’agence d'évaluation, qui attribue une note «Aa2» accompagnée d’une perspective stable à la France, souligne toutefois que ses indicateurs de finances publiques et de dette pèsent sur sa qualité de crédit. «Face à un mécontentement social encore profond, une poursuite de l’assainissement des finances publiques paraît difficilement envisageable dans les prochaines années», avertit l’agence de notation. Le ratio de la dette publique devrait ainsi se maintenir autour de 100% du produit intérieur brut.
Le profil de crédit de la France bénéficie du niveau très élevé de solidité économique et institutionnelle du pays, indique lundi Moody’s Investors Service dans un rapport annuel sur le pays. L’agence d"évaluation financière, qui attribue une note «Aa2» accompagnée d’une perspective stable à la France, souligne toutefois que ses indicateurs de finances publiques et de dette pèsent sur sa qualité de crédit.
L’agence de notation Moody’s a ramené vendredi les perspectives de la France de positives à stables et maintenu le classement de la dette française à long terme dans la catégorie Aa2. Moody’s justifie sa décision par une amélioration des indicateurs budgétaires de la France plus modérée qu’attendue lorsqu’elle avait amélioré ses perspectives à «positives», en mai 2018. A l'époque, rappelle l’agence, le gouvernement français affichait l’objectif de ramener la dette sous le seuil de 90% du PIB d’ici 2022 en réduisant les déficits budgétaires. Le niveau de la dépense publique reste très élevé, au-dessus des 55% du PIB, poursuit l’agence de notation.
L’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a annoncé ce matin avoir placé sous surveillance la note de crédit «BBB-" de Renault, avec implications négatives. L’agence explique s’attendre à ce stade que l'éventuelle dégradation de la note du constructeur automobile soit limitée à un cran. S&P estime que l’examen de la note de Renault devrait être achevé d’ici à la fin mai. En cas de dégradation d’un cran, la note tomberait à BB+, premier niveau de la catégorie spéculative.
Innover, c’est bien. En profiter, c’est mieux. L’Europe a pris une longueur d’avance vis-à-vis des autres continents dans le domaine des critères ESG (environnement, social, gouvernance) appliqués à l’économie et à la finance. La France a même joué les pionnières dès 2015 en imposant aux grands institutionnels de faire toute la transparence sur leur politique de placements. Le risque est grand, pourtant, de laisser aujourd’hui les Etats-Unis récolter les fruits que d’autres ont semés avant eux, alors même que Washington s’est retiré avec fracas de l’Accord de Paris sur le climat.
Moody’s a dégradé lundi la note de crédit de Hong Kong de «Aa2» à «Aa3», associant à cette notation une perspective stable. Moody’s critique la gestion de la crise hongkongaise par les autorités locales. Elle estime que cette gestion calamiteuse peut souligner «des contraintes plus importantes que précédemment envisagé» sur l’autonomie des institutions hongkongaises, minant le principe d'«un pays deux systèmes» censé s’appliquer à Hong Kong, seule région administrative spéciale (RAS) de Chine avec Macao. Elle pointe aussi «l’absence de réponse efficace des pouvoirs exécutif et législatif de Hong Kong aux préoccupations qui ont contribué aux protestations en cours».