L’agence de notation a ramené lundi soir la perspective de la note de solvabilité de la banque californienne de «stable» à «négative», suite à la démission de son directeur général, Tim Sloan, la semaine dernière. Wells Fargo, qui va rechercher un nouveau patron à l’extérieur du groupe, reste notée A- par S&P. «La transition qui va s’opérer à la tête de la banque ajoute une couche d’incertitudes quant au calendrier de résolution des problèmes de gouvernance et de gestion des risques que nous avions imaginé», explique l’agence d’évaluation financière.
L’agence de notation a ramené lundi soir la perspective de la note de solvabilité de la banque californienne de « stable » à « négative », à la suite de la démission de son directeur général, Tim Sloan, la semaine dernière. Wells Fargo, qui va rechercher un nouveau patron à l’extérieur du groupe, reste notée A- par S&P. « La transition qui va s’opérer à la tête de la banque ajoute une couche d’incertitudes quant au calendrier de résolution des problèmes de gouvernance et de gestion des risques que nous avions imaginé », explique l’agence d’évaluation financière.
Marc Ladreit de Lacharrière siégeait aux conseils d’administration d’entités notées par Fitch alors qu’il détenait encore 20% du capital de l’agence de notation.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a annoncé jeudi avoir infligé une amende record de 5,13 millions d’euros à l’agence de notation financière Fitch pour avoir enfreint les règles de prévention des conflits d’intérêts.
S&P a maintenu vendredi la note de crédit de l’Espagne à A- en conservant une perspective positive. L’agence de notation dit toutefois craindre que les élections législatives anticipées du 28 avril ne donnent pas un mandat efficace au prochain gouvernement, ce qui pourrait peser, selon S&P, sur l'économie à moyen et long terme. S&P avait relevé la note de l’Espagne de BBB+ à A- il y a un an en soulignant la performance économique vigoureuse du pays.
L’agence d'évaluation financière américaine a abaissé jeudi la perspective associée à la note de crédit de Renault à «stable» contre «positive» auparavant, tout en confirmant sa note «Baa3». Moody’s explique que cette décision a été motivée par la détérioration de la rentabilité opérationnelle de Renault au cours de l’année 2018, qui laisse peu de chances au constructeur automobile d’atteindre une marge opérationnelle de l’automobile d’au moins 5% dans les 12 à 18 prochains mois, condition fixée par l’agence de notation pour relever sa note.
L’agence d'évaluation financière américaine a abaissé aujourd’hui la perspective associée à la note de crédit de Renault à «stable» contre «positive» auparavant, tout en confirmant sa note «Baa3». Moody’s explique que cette décision a été motivée par la détérioration de la rentabilité opérationnelle de Renault au cours de l’année 2018, qui laisse peu de chances au constructeur automobile d’atteindre une marge opérationnelle de l’automobile d’au moins 5% dans les 12 à 18 prochains mois, condition fixée par l’agence de notation pour relever sa note.
Fiabilité. Dans une étude publiée la semaine dernière, S&P Global Ratings indique que sur le long terme, le crédit infrastructures présente un plus faible risque de défaut et une meilleure stabilité de notation que le segment non financier dans son ensemble. L’agence a recensé 127 défauts depuis 1981 dans le secteur des infrastructures, précisant que 71 % d’entre eux se concentraient aux Etats-Unis. Au sein de cette classe d’actifs, la dette des « corporate infrastructures » présente davantage de probabilité de remboursement que les projets d’infrastructures seuls. En 2017, S&P a réalisé 114 relèvements de notation contre 87 abaissements, retrouvant une tendance positive après un cycle négatif en 2015 et 2016.
S&P Global Ratings a relevé vendredi la note de crédit de STMicroelectronics (ST) de BBB- à BBB, avec une perspective stable. Cette décision reflète l’accélération de la croissance du groupe au cours des deux dernières années ainsi que l’amélioration de sa marge d’Ebitda, qui devraient déboucher sur une augmentation du flux de trésorerie en 2018 et 2019. «La perspective stable est liée au fait que nous anticipons pour ST une croissance organique annuelle de 4 à 6% au cours des 28 à 24 prochains mois (...)», explique l’agence.
S&P Global Ratings a relevé la note de crédit de STMicroelectronics (ST) de BBB- à BBB, avec une perspective stable. Cette décision reflète l’accélération de la croissance du groupe au cours des deux dernières années ainsi que l’amélioration de sa marge d’Ebitda, qui devraient déboucher sur une augmentation du flux de trésorerie en 2018 et 2019, a précisé l’agence dans un communiqué. «La perspective stable est liée au fait que nous anticipons pour ST une croissance organique annuelle de 4 à 6% au cours des 28 à 24 prochains mois, soutenue par une croissance modeste de son marché adressable, par des gains marginaux de part de marché [...] et par un pilotage attentif de sa base de coûts. Nous pensons que cela permettra à l’entreprise de maintenir sa marge Ebitda ajustée au-dessus de 20%, avec un flux de trésorerie opérationnelle supérieur à 500 millions de dollars, et une trésorerie nette largement positive», a ajouté S&P.
L’agence de notation Moody’s a averti hier que de grandes puissances économiques comme les Etats-Unis, la Chine et l’Italie devaient faire face à des pressions croissantes sur leur notes souveraines, tout comme des pays émergents tels que la Turquie, le Brésil ou l’Argentine. Les politiques commerciale et étrangère offensives des Etats-Unis constituent pour l’agence la principale menace, et le Brexit ou la situation politique en Italie sont susceptibles de raviver l’instabilité financière en Europe. L'étude ajoute qu’avec des taux d’intérêt encore historiquement bas dans les principales économies du monde et des situations budgétaires de plus en plus tendues, les marges permettant de mettre en oeuvre des politiques de soutien à la croissance se trouvent limitées. Une crise de confiance pourrait donc se propager à l'échelle mondiale.
S&P a abaissé de A+ à A la note de crédit long terme d’IBM en réaction à l’annonce de l’acquisition de l'éditeur de logiciels Red Hat pour un montant de 34 milliards de dollars, dette comprise. Cette note est assortie d’une perspective négative. IBM émettra un montant de dette important pour financer l’opération, a expliqué S&P. L’agence s’attend à ce que l’endettement du groupe atteigne environ 2,4 fois l’Ebitda à la clôture de l’opération, contre un ratio de 1 au 30 septembre.
S&P Global Ratings a abaissé hier la note de crédit de General Electric de A à BBB+, s’attendant à ce que ses performances solides dans l’aviation et la santé soient éclipsées par la faiblesse du pôle énergie. Cette annonce fait suite à l’avertissement sur résultats lancé par le groupe, au lendemain de l’annonce du départ de son directeur général et d’une dépréciations d’actifs à venir de 23 milliards de dollars. Plus tôt dans la journée, l’agence de notation Moody’s avait placé sous revue GE en vue d’un abaissement de sa note d’un ou plusieurs crans. Moody’s a indiqué que l’ampleur de la dégradation des notes pourrait être supérieure à un cran. GE est actuellement noté A2 par Moody’s.
Moody’s a placé la note de General Electric et de GE Capital sous surveillance en vue d’une possible dégradation, au lendemain de l’annonce par le conglomérat américain du départ de son directeur général et d’une dépréciations d’actifs à venir de 23 milliards de dollars. Moody’s a indiqué que l’ampleur de la dégradation des notes pourrait être supérieure à un cran. GE est actuellement noté A2 par Moody’s.
S&P a annoncé ce matin qu’elle maintenait la note A+ de la dette à long terme de la République populaire de Chine et qu’elle confirmait aussi sa perspective «stable», jugeant que le pays pourra maintenir son rythme soutenu de croissance et améliorer sa performance budgétaire dans les trois à quatre prochaines années. L’agence de notation observe que les changements opérés en Chine ont permis de freiner la croissance du crédit et de réduire la dépendance de l'économie à l’investissement public.