L’agence d'évaluation financière S&P Global Ratings a abaissé hier de «stable» à «négative» la perspective de Casino tout en confirmant la notation de long terme «BB+» qu’elle attribue au groupe de distribution. En dépit d’une amélioration de son activité, le groupe a déçu les attentes de l’agence de notation en matière de désendettement. L’an dernier, sa dette nette a augmenté de 866 millions d’euros pour s'élever à 5,3 milliards d’euros.
L’agence de notation américaine S&P Global a indiqué hier que sa note long terme (A assortie d’une perspective négative) sur le Crédit Mutuel Arkéa n’était pas affectée dans l’immédiat par le résultat de la consultation des 307 banques locales qui s’est tenue entre le 23 mars et le 14 avril. Ces banques ont voté à près de 95% en faveur d’une séparation en vue de former un groupe Arkéa indépendant.
S&P Global Ratings a annoncé vendredi qu’il relevait la perspective de la note souveraine nippone, qui passe de «stable» à «positive», le dynamisme économique du pays permettant d’espérer une amélioration de sa situation budgétaire. La position extérieure nette du Japon, son économie dynamique et le rôle du yen en tant que monnaie de réserve compensent une situation des finances publiques tendue et une démographie défavorable, explique l’agence de notation. S&P a confirmé les notes longues et courtes du Japon, respectivement «A+» et «A-1».
S&P Global Ratings a annoncé aujourd’hui qu’il relevait la perspective de la note souveraine nippone, qui passe de «stable» à «positive», le dynamisme économique du pays permettant d’espérer une amélioration de la situation budgétaire. La position extérieure nette du Japon, son économie dynamique et le rôle du yen en tant que monnaie de réserve compensent une situation des finances publiques tendue et une démographie défavorable, explique l’agence de notation. S&P a confirmé les notes longues et courtes du Japon, respectivement «A+» et «A-1».
L’agence de notation a ôté hier la perspective négative qu’elle assignait jusqu’ici à la note de crédit A3 accordée au Mexique pour la passer à stable. «Le risque d’échec du processus de négociations et de décision par les Etats-Unis de se retirer de l’accord actuel de libre-échange nord-américain était la principale raison qui avait poussé Moody’s à prolonger la perspective négative sur la note du Mexique en avril 2017. Si ce risque n’a pas complètement disparu, il a diminué fortement compte tenu de la volonté affichée par les trois parties de rester dans l’accord», explique Jaime Reusche de Moody’s. L’agence anticipe désormais une croissance du PIB mexicain de 2% cette année, puis de 2,5% en 2019, qui pourrait même être supérieure en cas d’une accélération de l’activité américaine.
L’agence de notation a ôté ce matin la perspective négative qu’elle assignait jusqu’ici à la note de crédit A3 accordée au Mexique pour la passer à stable, en évoquant notamment la baisse des risques pesant sur l’activité mexicaine liés à la renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna) avec les Etats-Unis. «Le risque d’échec du processus de négociations et de décision par les Etats-Unis de se retirer de l’accord actuel de libre-échange nord-américain était la principale raison qui avait poussé Moody’s à prolonger la perspective négative sur la note du Mexique en avril 2017. Si ce risque n’a pas complètement disparu, il a diminué fortement compte tenu de la volonté affichée par les trois parties de rester dans l’accord, et des progrès dans les négociations qui ont été réalisés au cours de l’année écoulée», explique Jaime Reusche, responsable de la notation du pays chez Moody’s.
La jeune entreprise signe de nouveaux partenariats institutionnels en vue de structurer son projet pour devenir la première agence de notation alternative et indépendante.
Standard & Poor’s a confirmé vendredi soir la note à long terme BBB- du Portugal, laquelle est assortie d’une perspective stable. L’agence de notation estime que la reprise économique du Portugal aura des effets positifs pour les finances publiques et permettra une baisse du ratio de la dette publique au PIB jusqu’en 2021. La perspective stable reflète un équilibre des risques au regard des ratings. S&P ajoute qu’elle pourrait relever la note du Portugal si elle observait des progrès plus rapides qu’elle ne l’envisage actuellement dans le désendettement externe et dans la réduction de la dette publique.
Fitch Ratings a annoncé vendredi confirmer la note BBB de l’Italie, laquelle est assortie d’une perspective stable. L’agence de notation observe toutefois que les élections du 4 mars ont rendu difficile la formation d’un gouvernement stable dans la Péninsule. Elle ajoute que les négociations en vue de former un gouvernement de coalition seront «difficiles et traîneront sans doute en longueur». Fitch anticipe enfin un relâchement budgétaire qui sera plus marqué en Italie à partir de 2019.
L’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé vendredi avoir relevé la note de la dette de la Lituanie, qui passe de «A-» à «A», assortie d’une perspective stable, évoquant la vigueur de la croissance et de la situation financière du pays. L’agence précise dans un communiqué qu’elle s’attend à ce que l'économie lituanienne continue à croître à un rythme soutenu dans les quatre années à venir, portée par des exportations en hausse et des investissements importants.
Dans une étude publiée hier sur les banques danoises, l’agence de crédit estime que ce secteur offre des perspectives stables en raison d’une croissance économique qui devrait rester soutenue au Danemark, ce qui favorisera une amélioration des structures de bilan. Le niveau des créances douteuses du secteur bancaire danois devrait ainsi passer en dessous du seuil de 1,8% du total des créances brutes en 2018, contre un pic de 4,3% atteint en 2013 en raison des retombées de la crise financière.
S&P Global Ratings a relevé vendredi soir la note de la dette à long terme de la Russie en catégorie «investissement» (BBB- contre BB+), alors que cette note était depuis 2015 en catégorie spéculative. L’agence américaine, qui a attribué une perspective stable à la nouvelle note, explique sa décision par l’amélioration de la situation économique et budgétaire du pays. Ce relèvement intervient à moins d’un mois de l'élection présidentielle du 18 mars, pour laquelle le président sortant Vladimir Poutine est considéré comme le grand favori.
L’agence de notation a abaissé vendredi d’un cran la note souveraine du Brésil, de BB à BB-, après la décision du gouvernement d’enterrer la réforme des retraites, faute de pouvoir réunir les votes nécessaires au Parlement. Fitch mentionne «un déficit budgétaire important et durable, une dette publique élevée et en hausse et l'échec à légiférer sur des réformes qui amélioreraient les performances structurelles des finances publiques». Mi-janvier, S&P avait abaissé à BB- la notation du pays, en raison d’un premier report du vote de la réforme, prévu initialement pour décembre.
Le taux de défaut devrait tomber à 1,7% cette année pour les sociétés dont la note de crédit est en catégorie spéculative selon l’agence de notation Moody’s, après avoir atteint 2,9% en 2017. Sur l’ensemble des sociétés notées en catégorie spéculative et d’investissement, le taux de défaut devrait passer sous les 1%, à 0,8%, après 1,4% en 2017, d’après une note publiée hier par Moody’s. Sur l’ensemble de l’année passée, seules 91 entreprises notées ont fait défaut, contre 141 en 2016. «Des conditions de crédit favorables, qui s’expliquent par une accélération de la croissance du PIB dans les pays du G 20, un rebond durable des prix des matières premières, des bénéfices d’entreprises généralement solides et des risques de refinancement relativement faibles aideront à maintenir des taux de défaut faibles», explique Sharon Ou, vice-président chez Moody’s.
Fitch Ratings a relevé d’un cran la note à long terme de la Grèce, la portant de «B-» à «B», qui estime que la viabilité de la dette va s’améliorer au vu d’une croissance soutenue et de risques politiques réduits. L’agence de notation a conservé une perspective positive. En janvier, Standard & Poor’s avait déjà relevé la note de la dette grecque de «B-» à «B».
S&P Global Ratings a relevé hier la note de long terme d’ArcelorMittal de «BB+» à «BBB-», la plaçant ainsi en catégorie investissement, assortie d’une perspective stable. L’agence de notation estime que le profil de crédit du sidérurgiste s’est renforcé grâce à la gestion «prudente» de son bilan et à des conditions favorables dans ses différents marchés. Outre les efforts réalisés par ArcelorMittal, la perspective stable est liée aux conditions de marché de l’acier et du minerai de fer.
Transparence. Superviseur unique des agences de notation, l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a tiré un coup de semonce à l’attention de ses protégés, par le biais d’un rapport sur leurs pratiques tarifaires. Qui se doivent d’être non discriminantes, c’est-à-dire que deux clients paieront un même service au même prix, ce dernier devant être établi en lien avec la base de coûts du fournisseur. Las, il semblerait que la situation d’oligopole du secteur, où le trio de tête capte 95 % des revenus et où la rentabilité est disparate (voir le graphique), coûte cher au client. Bien souvent, les services facturés ne sont pas conformes au prix théorique initialement convenu. « La transparence est cruciale pour permettre aux clients des agences de faire des choix éclairés. La transparence est aussi fondamentale pour soutenir des tarifications non discriminantes et prévenir des prix arbitraires », prévient le régulateur. Qui, mettant notamment en avant le « besoin d’améliorer le ‘reporting’ de données pour rendre la supervision plus efficace », entend en ce sens poursuivre le dialogue avec les agences, sur lesquelles plane le spectre de « recommandations supplémentaires ».
S&P Global Ratings a annoncé hier soir avoir placé la note de crédit «B+» d’Altice sous surveillance négative. Cette décision s’applique aussi aux filiales Altice International, Altice Luxembourg et SFR Group. La décision de la holding Altice de scinder sa branche américaine, Altice USA, réduira l'échelle, la diversité et les perspectives de croissance du groupe, indique l’agence, ajoutant que la capacité de désendettement de l’entreprise dépendra encore davantage de sa filiale française SFR, elle-même en difficulté.
L’agence de notation chinoise Dagong a dégradé hier la note souveraine des Etats-Unis de «A-» à «BBB+» avec perspective négative, en raison de la hausse de la dette publique américaine. La dépendance croissante à un mode de développement économique fondé sur l’endettement va continuer à miner la solvabilité du gouvernement fédéral américain, estime l’agence. Fitch et Moody’s accordent leur note la plus élevée, «AAA», à la dette souveraine américaine. S&P Global Ratings l’a abaissée d’un cran à «AA+» depuis 2011.