La Sfil et sa filiale Caffil (Caisse française de financement local) ont décidé de mandater l’agence internationale de notation DBRS en complément des agences Moody’s et Standard & Poor’s. Elle se passeront des services de Fitch, qui les notait jusqu'à présent, à compter de 2019. DBRS a attribué lundi à la Sfil la notation long terme AA, et la notation court terme R-1, la plus élevée dans l’échelle de l’agence. Le programme d'émission d’obligations sécurisées de la Caffil bénéficie d’un AAA.
La Sfil et sa filiale Caffil (Caisse française de financement local) ont décidé de mandater l’agence internationale de notation DBRS en complément des agences Moody’s et Standard & Poor’s. Elle se passeront des services de Fitch, qui les notait jusqu'à présent, à compter de 2019.
Moody’s a annoncé hier avoir attribué une note de long-terme «Baa2» assortie d’une perspective stable à Wendel SE, la maison-mère du groupe Wendel. Il s’agit de la première fois que l’agence de notation américaine attribue une note à Wendel SE. Cette note «reflète la stratégie d’investissement cohérente et prudente de l’entreprise», a commenté Moody’s dans un communiqué soulignant notamment la faiblesse de son endettement.
L’agence de notation Moody’s a annoncé hier avoir renoncé à noter la société de coworking WeWork. Moody’s a décidé de retirer ses notes du fait d’«informations insuffisantes ou inadéquates». L’agence de notation avait décerné une note B3 au groupe et Caa1 à son obligation senior non garantie.
L’agence de notation américaine a modifié hier de «positive» à «stable» sa perspective sur la note de crédit des banques autrichiennes, en expliquant qu’elle anticipait une amélioration plus modeste de la qualité des prêts du secteur et un ralentissement de sa génération de fonds propres. Le ratio de créances douteuses devrait s’élever à 4% à fin 2019, contre 4,4% à la fin de l’an dernier. La croissance du PIB autrichien, attendue à 3% cette année et à 2,5% en 2019, devrait néanmoins consolider la capacité de résistance des banques du pays à des chocs économiques.
Standard & Poor’s et Moody’s ont annoncé vendredi soir avoir abaissé leur note de crédit sur la Turquie en estimant que la volatilité de la livre turque et l’affaiblissement des institutions du pays vont affecter sa situation financière et sa croissance. S&P a rétrogradé la Turquie de B+, contre BB-, tout en maintenant une perspective stable, tandis que Moody’s a abaissé sa note de Ba2 à Ba3 et l’a assortie d’une perspective négative. S&P précise qu’elle anticipe désormais une contraction de l’économie du pays en 2019 et que les risques économiques sont «aggravés par l’absence de réaction politique rapide et efficace» des autorités turques. L’agence souligne aussi les risques de sanctions américaines et l’instabilité régionale du pays. Moody’s pointe de son côté la fragilisation des institutions publiques turques et le fait que cet affaiblissement rend plus imprévisible la politique économique et monétaire du pays.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a infligé hier 495.000 euros d’amende à Danske Bank, Nordea Bank, SEB, Svenska Handelsbanken et Swedbank, leur reprochant d’avoir publié des notes de crédit sans disposer de l’agrément nécessaire. Les agences de notation sont régulées en Europe par l’Esma, et la publication de notes de crédit est encadrée. Les faits reprochés se sont déroulés entre juin 2011 et août 2016, excepté pour SEB qui a continué jusqu’en mai 2018.
Fitch Ratings a confirmé vendredi la note souveraine «AA» de la France et la perspective stable qui lui est associée, mais observe que les finances publiques, quoique leur situation s’améliore peu à peu, restent un point faible au regard de la note de crédit actuelle. L’agence de notation constate toutefois que la note s’appuie sur une économie solide, saine et diversifiée, sur des institutions qui ont fait leurs preuves et enfin sur une stabilité macro-financière qui a elle aussi été éprouvée. «La gestion prudente de la dette par la France permet d’atténuer le risque d’une dette publique élevée», souligne Fitch, qui observe par ailleurs que les déficits courants de la France sont modérés.
S&P Global Ratings a annoncé vendredi qu’elle relevait la perspective de la Grèce de «stable» à «positive», tout en confirmant la note longue B+. La perspective ouvre la voie à un relèvement de la note si la Grèce développe la concurrence dans les marchés des biens, renforce le droit de propriété, assouplit les procédures de faillite et améliore la situation pour ce qui est du respect des contrats, explique l’agence de notation. S&P a relevé la note longue de la Grèce le mois dernier en raison d’un risque de dette réduit grâce à la création de matelas de liquidités et à la prolongation des échéances de sa dette.
L’agence de notation américaine a annoncé hier avoir abaissé d’un cran, de Ba3 à B1, la notation afférente à une émission obligataire de 600 millions d’euros de maturité 2024 réalisée l’an dernier par le spécialiste des services industriels aux entreprises. Cette décision est due au fait que ces obligations ne sont plus garanties par les filiales opérationnelles de Spie. La note de la dette consolidée du groupe demeure inchangée à Ba3 et la perspective attribuée à chacune de ces notes est stable.
L’agence de notation Fitch a annoncé vendredi soir avoir abaissé la note de la dette souveraine de la Turquie, estimant que «les risques pesant sur la stabilité macroéconomique du pays se sont intensifiés». La note passe de BB+ à BB, la repoussant encore davantage dans la catégorie spéculative. Elle est assortie d’une perspective négative, ce qui implique qu’elle pourrait encore être dégradée prochainement.
S&P Global Ratings a relevé hier sa perspective sur les notes de BNP Paribas et de ses principales entités à «positive», contre «stable», précédemment. L’agence relève que la banque française a engagé en 2017 la construction rapide d’un coussin de dettes d’absorption des pertes en cas de mise en œuvre des mécanismes de renflouement interne (« bail in ») et qu’elle devrait continuer à recourir au marché de la dette senior non-préférée afin de se mettre en conformité avec les règles prudentielles qui entreront en vigueur d’ici à 2022.
Moody’s a abaissé hier soir d’un cran la note de crédit long terme de Novartis de Aa3 à A, en confirmant la perspective stable de la nouvelle note. Cette rétrogradation est intervenue après l’annonce par Novartis du projet de séparation de sa division ophtalmologique Alcon et d’un programme de rachat d’actions de près de 5 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros). L’agence estime qu’avec la séparation d’Alcon et la réduction des capitaux propres suite au rachat d’actions, le laboratoire suisse sera moins diversifié et qu’il aura un profil de risque plus élevé.
Ayant relevé en fin de semaine dernière d’un cran à A1 la note de la dette à long terme de BPCE et de ses filiales, avec perspective stable, l’agence américaine a expliqué que cette décision était avant tout motivée par la progression de la capitalisation boursière du groupe bancaire et par la diversification de ses sources de revenus sur les dernières années. Moody’s relève que le ratio de fonds propres CET1 de BPCE atteignait 15,1% au 31 mars 2018 contre 14,4% un an plus tôt et estime que la banque pourra atteindre son objectif d’un ratio CET1 de 15,5% avant le terme de son plan stratégique 2017-2020.
Standard & Poor’s a confirmé vendredi soir la note à long terme AAA des Pays-Bas et de la Suisse, assortie dans les deux cas d’une perspective stable. L’agence de notation s’attend à ce qu’en dépit d’un léger affaiblissement les comptes courants et les comptes publics des Pays-Bas demeureront excédentaires. Concernant la Suisse, elle anticipe une croissance de l'économie saine grâce à des exportations solides à la faveur d’un allègement des pressions à la hausse sur le franc suisse.
L’agence d'évaluation financière DBRS a confirmé vendredi la note de la dette à long terme de la France, à AAA, note qui est assortie d’une perspective stable. L’agence s’attend à ce que le gouvernement poursuive la mise en œuvre de réformes structurelles «ambitieuses», tout en demeurant déterminé à diminuer le fardeau de la dette publique. La reprise économique en Europe et la confiance du secteur privé, «dynamisée par le programme économique du gouvernement», maintiennent les conditions d’un environnement favorable à la croissance, ajoute DBRS dans un communiqué.
L’agence de notation financière S&P Global Ratings a relevé hier sa perspective sur la note de crédit de Fnac Darty, qui passe de «stable» à «positive», la note étant quant à elle confirmée à BB. Cette décision repose sur la solidité des performances opérationnelles, la progression rapide de l’intégration du groupe et sa politique financière bien maîtrisée, a précisé Fnac Darty dans un communiqué.
Moody’s a ramené hier sa perspective sur la note de solvabilité de General Electric (GE) à «négative», ce qui signifie que l’agence de notation pourrait l’abaisser à moyen terme. L’agence invoque la somme de 1,5 milliard de dollars mise en réserve par le conglomérat en vue du règlement d’un litige impliquant la filiale immobilière de GE Capital sur lequel la justice américaine enquête, qui a entaillé d’environ 80 points de base le ratio de fonds propres de GE.