L’agence de notation Moody’s a annoncé jeudi un relèvement de plusieurs notations financières de BNP Paribas. Dans le cadre d’une révision de sa méthodologie de notation des banques, la firme américaine a relevé la note à long terme de la banque française d’un cran de A1 à Aa3. Les obligations senior unsecured de BNP Paribas ont bénéficié du même traitement, tandis que les obligations senior non préférées (junior senior unsecured debt) ont vu leur note être relevée de Baa2 à Baa1.
Moody’s Investors Service a ramené hier sa perspective pour le système bancaire irlandais de «positive» à «stable», soulignant que les banques du pays renforcent leurs bilans et leur situation de fonds propres et continuent à assainir progressivement leurs portefeuilles de créances douteuses, à la faveur d’une croissance économique robuste mais qui devrait ralentir. «Notre perspective stable pour le système bancaire de l’Irlande tient compte d’une part de l’amélioration de la conjoncture opérationnelle et de la stabilité des conditions de financement [...] et d’autre part, d’une situation plus complexe au niveau de la rentabilité et de l’efficacité», indique Irakli Pipia, analyste crédit chez Moody’s.
Standard & Poor’s a abaissé aujourd’hui la note de crédit de la Chine de « AA- » à « A+ », jugeant que le gonflement du crédit ces dernières années a augmenté les risques financiers et économiques du pays. L’agence de notation précise que la nouvelle note est assortie d’une perspective stable, reflétant son sentiment que la croissance restera vigoureuse et que ses performances budgétaires s’amélioreront dans les trois à quatre ans à venir. S&P est la deuxième grande agence à dégrader la Chine cette année, Moody’s ayant abaissé sa note de Aa3 à A1 en mai.
L’agence de notation européenne Scope Ratings, basée en Allemagne, a annoncé jeudi avoir été mandatée par Sanofi pour une notation de crédit. L’agence lui a attribué la note AA pour le long terme et S-1+ pour le court terme, assortie d’une perspective stable. Pour l’agence, il s’agit de la première notation d’une grande société française cotée non-financière. Elle note déjà les groupes Merck, BASF, Linde, Lufthansa, mais aussi BNP Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole.
L’agence de notation européenne Scope Ratings, basée en Allemagne, a annoncé jeudi avoir été mandaté par Sanofi pour une notation de crédit. L’agence a attribué la note AA pour le long terme et S-1+ pour le court terme, assortie d’une perspective stable. Il s’agit de la première notation d’une grande société française cotée non-financière, et fait suite à des notations de groupes tels que Merck, BASF, Linde et Lufthansa, ou encore BNP Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole en France.
L’agence de notation a annoncé vendredi soir avoir relevé d’un cran, de Caa3 à Caa2, la note souveraine de l’Ukraine pour sa dette libellée en monnaie locale et étrangère. La perspective attribuée à la nouvelle note passe en outre de « stable » à « positive ». Moody’s explique sa décision par l’impact des réformes structurelles qui devraient permettre au pays d’améliorer le service de sa dette et par la forte augmentation de ses réserves de change au cours des 18 derniers mois.
L’agence de notation Fitch a indiqué hier qu’elle réviserait la note de crédit américaine, actuellement AAA, «avec potentiellement des conséquences négatives» si les autorités américaines ne relevaient pas le plafond de la dette dans les temps. Fitch précise qu’une décision des Etats-Unis de suspendre certains services gouvernementaux pour assurer le service de la dette, en cas de difficultés à relever le plafond de la dette, «pourrait ne pas être compatible avec le statut AAA».
S&P a dégradé hier de « BBB » à « BB+ » la note de crédit de l’équipementier télécoms, plaçant ainsi le groupe en catégorie spéculative après l’annonce la semaine dernière de résultats trimestriels inférieurs aux attentes et d’une poursuite nécessaire de ses réductions de coûts. La faiblesse de la demande devrait conduire à une nouvelle baisse du chiffre d’affaires d’Ericsson en 2018, juge l’agence américaine. Son homologue Moody’s avait déjà placé en avril dernier la note du groupe suédois en catégorie « junk ».
Moody’s a annoncé aujourd’hui avoir maintenu sa perspective stable pour le secteur bancaire français à la faveur d’une amélioration de la situation économique en France qui devrait contribuer à maintenir la qualité des crédits octroyés par les établissements bancaires. Dans son rapport annuel sur les banques françaises, l’agence de notation relève toutefois que l’environnement persistant de taux bas devrait peser sur les revenus des établissements bancaires de l’Hexagone. « Malgré une demande de crédit orientée à la hausse, les critères d’octroi appliqués par les banques françaises demeurent rigoureux et la qualité des actifs s’est améliorée », souligne ainsi Moody’s.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a demandé aux agences de notation de resserrer leurs publications sur les notes souveraines des pays de la région dans un créneau de deux heures le vendredi, entre 21h00 et 23h00 heure de Londres, indiquait hier Reuters de sources au sein des agences. L’Esma demande déjà à S&P Global, Fitch, Moody’s et DBRS de publier leurs notes de crédit sur les pays de l’Union européenne le vendredi soir après la fermeture des marchés, mais des disparités subsistent.
L’agence américaine a relevé hier la note à long terme de Bouygues de BBB à BBB+, assortie d’une perspective positive. S&P estime que la division télécoms de Bouygues continuera à voir sa rentabilité et sa génération de cash-flow s’apprécier au cours des prochaines années à mesure qu’augmentera le nombre de ses clients. Par ailleurs, l’agence attend au minimum de la division construction qu’elle stabilise ses revenus et son excédent brut d’exploitation en 2017, avant qu’ils augmentent «modestement» les années suivantes.
Moody’s a annoncé hier qu’elle abaissait de «stable» à «négative» la perspective de la note long terme «A3» de Gecina à la suite du projet d’acquisition d’Eurosic. L’agence prend ainsi en compte un niveau d’endettement pro forma accru par rapport à ses attentes et des risques d’exécution liés à des cessions d’actifs prévues, par lesquelles le management de la foncière a l’intention de ramener l’endettement brut ajusté sous 40% du total des actifs. Moody’s estime qu’avec le rachat d’Eurosic, ce niveau d’endettement va passer de 29,3% fin 2016 à 44% avant de repasser sous les 40% d’ici 12 à 24 mois via ces cessions d’actifs.
L’agence Moody’s a annoncé qu’elle abaisse de « stable » à « négative » la perspective de la note long terme « A3 » de Gecina à la suite du projet d’acquisition d’Eurosic. Moody’s indique qu’elle prend ainsi en compte un niveau d’endettement pro forma accru par rapport à ses attentes pour une note A3 et des risques d’exécution liés à des cessions d’actifs prévues, par lesquelles le management de la société foncière a l’intention de ramener l’endettement brut ajusté sous 40% du total des actifs. Moody’s estime qu’avec le rachat d’Eurosic, ce niveau d’endettement va passer de 29,3% fin 2016 à 44% avant de repasser sous les 40% d’ici 12 à 24 mois via ces cessions d’actifs.
L’agence Moody’s a relevé vendredi soir la note souveraine de la Grèce d’un cran à Caa2 tout en lui associant désormais une perspective positive et non plus stable. La Grèce est parvenue ce mois-ci à obtenir le versement d’une nouvelle tranche d’aide de la part de ses créanciers de la zone euro après avoir mis en oeuvre des réformes qui lui étaient réclamées. Le Fonds monétaire international (FMI) a en outre accepté d'être associé à ce programme.
Standard & Poor’s pourrait ne pas attendre de connaître les termes du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) pour prendre une décision concernant la note de crédit du pays, très probablement pour l’abaisser à nouveau, a déclaré hier à Reuters le responsable des dettes souveraines de l’agence de notation. Cette dernière a retiré au Royaume-Uni son «triple A» à la suite du vote de juin 2016 en faveur d’un Brexit, abaissant sa note de deux crans à AA, assortie d’une perspective négative.
Standard & Poor’s pourrait ne pas attendre de connaître les termes du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) pour prendre une décision concernant la note de crédit du pays, très probablement pour l’abaisser à nouveau, a déclaré mardi à Reuters le responsable des dettes souveraines de l’agence de notation. Cette dernière a retiré au Royaume-Uni son «triple A» à la suite du vote de juin 2016 en faveur d’un Brexit, abaissant sa note de deux crans à AA, assortie d’une perspective négative.
Standard & Poor’s a annoncé hier soir avoir abaissé d’un cran la note souveraine du Qatar, dont la devise est tombée à un creux de 11 ans du fait de la mise au ban du pays par ses voisins du Golfe et par l’Egypte. L’agence américaine a précisé avoir ramené sa note de «AA» à «AA-», ajoutant l’avoir placée sous surveillance avec implication négative. «Nous pensons que la croissance économique va ralentir, pas seulement à cause d’une diminution du commerce régional, mais aussi (...) parce que les investissements sont entravés et que la confiance des investisseurs se détériore», explique S&P.
L’agence de notation a annoncé hier soir avoir abaissé de deux crans la note à long terme des dépôts et de la dette senior de la banque espagnole (à respectivement B2 et B3), assorties d’une perspective négative. «Depuis l’annonce de la révision des objectifs du plan stratégique en fin d’année dernière, Banco Popular n’a réussi qu'à faire des progrès limités dans son programme de vente d’actifs», relève notamment l’agence américaine.
Le régulateur européen des marchés financiers, l’Esma, a annoncé hier avoir infligé une amende de 1,24 million d’euros à Moody’s pour n’avoir pas respecté la régulation sur les agences de notation. L’autorité reproche à Moody’s Germany et à Moody’s UK de ne pas avoir publié suffisamment d’informations lors de l’annonce des notes de neuf entités supranationales entre juin 2011 et décembre 2013, notamment la méthode de notation de ces entités. Moody’s Germany a écopé d’une amende de 750.000 euros et Moody’s UK de 490.000 euros.