L’agence de notation américaine a fait savoir hier qu’elle avait relevé de «stable» à «positive» sa perspective sur le système bancaire chypriote, en expliquant que la reprise économique que connaît le pays contribuera à restaurer la rentabilité des banques et à améliorer la qualité jusqu’ici faible de leurs actifs. Ce jugement se fonde sur une appréciation par l’agence de l’évolution de la solvabilité du secteur bancaire chypriote au cours des 12 à 18 prochains mois.
Fitch a confirmé vendredi soir la note de crédit à long terme «BBB+» de l’Espagne, assortie d’une perspective stable. La note et la perspective reflètent «une économie espagnole à forte valeur ajoutée, la vigueur de la reprise économique, le redressement en cours du secteur financier et l’amélioration du compte courant, avec toujours un niveau élevé de chômage et de ratios d’endettement, un dérapage budgétaire et une incertitude politique», écrit l’agence dans un communiqué.
L’agence de notation américaine a annoncé hier avoir abaissé d’un cran la note de la dette en devises étrangères de la Turquie à « BB », contre « BB+ » auparavant, estimant que la polarisation du paysage politique turc après la tentative de coup d’Etat du 15 juillet avait ébranlé davantage l'équilibre des pouvoirs institutionnels. «En outre, nous prévoyons une période de grande incertitude qui pourrait peser sur les flux entrants de capitaux dans l'économie turque, dont l’endettement vis-à-vis de l’extérieur est élevé», ajoute S&P. La perspective de la note est négative, ce qui ouvre la voie à une nouvelle dégradation au cours des prochains mois. La note de crédit en devise locale du pays a également été abaissée, à «BB+/B», contre «BBB-/A-3» auparavant.A la suite de ces annonces, la lire turque est tombée jusqu’à 3,0769 pour un dollar, ce qui constitue un nouveau plus bas historique contre le billet vert.
Moody’s a annoncé hier avoir relevé les notes de crédit long terme de Crédit Agricole SA (CASA) et de sa filiale de banque d’investissement Credit Agricole Corporate and Investment Bank (CACIB) de A2 à A1, avec une perspective qui passe de «positive» à «stable». L’agence de notation explique que ce relèvement reflète l’amélioration de la solidité financière de CASA et la perspective d’une poursuite de l’amélioration de sa capitalisation, en dépit d’un environnement économique et réglementaire toujours difficile et incertain.
Fitch a annoncé vendredi soir confirmer la note longue «A» de l’Irlande, à laquelle est assignée une perspective stable. L’agence de notation observe que la reprise du pays reste forte et elle estime que l'économie irlandaise demeurera résistante à court terme en dépit des retombées négatives du référendum britannique du 23 juin qui s’est prononcé pour le Brexit. Elle confirme sa prévision prudente de croissance à long terme de 2% à 2,5%, inférieure aux 3% anticipés par le gouvernement.
Standard & Poor’s a annoncé hier avoir déclassé la perspective de l’Australie, notée AAA, de stable à négative, estimant que les résultats des élections du 2 juillet ont peut-être altéré la capacité du gouvernement à gérer efficacement le déficit budgétaire. L’agence de notation ajoute qu’il existe une probabilité d’un tiers d’un déclassement de la note si le gouvernement n’arrive pas à améliorer sensiblement la situation budgétaire.
Fitch a annoncé vendredi soir avoir confirmé la note souveraine « AA » de la Belgique, assortie d’une perspective négative. Cette note reflète l'équilibre entre, d’un côté le niveau élevé de la dette de l’Etat et le dépassement persistant des objectifs budgétaires ces dernières années, de l’autre la position créditrice nette importante de son économie, des indicateurs de bonne gouvernance, un revenu par habitant élevé et un passé de stabilité macroéconomique.
L’agence a annoncé mercredi relever la note de la dette à long terme de Nokia de Ba2 à Ba1, assortie d’une perspective stable. Ce relèvement reflète essentiellement l’accentuation de la taille et de la diversification de Nokia suite à sa fusion avec Alcatel-Lucent, la nette réduction de la dette de l'équipementier télécoms finlandais et de son homologue franco-américain en l’espace d’un an, ainsi qu’une amélioration prévisible du profil financier de la nouvelle entité sur les 18 mois à venir. Moody’s ajoute avoir retiré toutes ses notations sur Alcatel-Lucent, jugeant disposer d’informations insuffisantes ou inadéquates pour assurer son suivi.
Fitch a annoncé hier avoir confirmé la note à long terme «A+» d’Amundi, à laquelle est assignée une perspective stable. Le gestionnaire d’actifs génère des revenus solides et pratique une gestion du risque saine, précise l’agence de notation, qui évoque également une performance adéquate des actifs ainsi qu’un endettement faible.
Après S&P et Moody’s le mois dernier, Fitch a également abaissé hier d’un cran, de «A» à «A-», la note à long terme d’EDF en raison de la baisse de ses parts de marché en France et d’une situation financière tendue. La perspective de la nouvelle note est stable, a précisé l’agence, ajoutant que les notes subordonnées ont été ramenées de «BBB+» à «BBB». Au vu des engagements importants à venir, Fitch estime que le principal défi de l'électricien sera d’améliorer son cash-flow libre actuellement négatif.
L’agence de notation américaine a relevé hier la note de crédit de la banque suisse, en la faisant passer de «BBB+» à «A-» et en assortissant cette nouvelle note d’une perspective stable. «Nous pensons que le modèle économique d’UBS, centré sur la gestion de fortune, la stratégie cohérente du groupe et son désendettement réussi ont amélioré la valeur de crédit du groupe et de ses filiales essentielles», explique Standard & Poor’s dans son communiqué.
Standard and Poor’s a annoncé vendredi le maintien de la note de l’Afrique du Sud à « BBB-», soit un cran au-dessus des catégories spéculatives, tout en soulignant que les perspectives restent «négatives» et qu’elle pourrait abaisser la note du pays «cette année ou l’an prochain si les mesures politiques prises ne permettent pas de renverser la situation». Le gouvernement sud-africain a salué la décision très attendue de S&P, qui lui «donne davantage de temps pour démontrer les conséquences concrètes de l’application des réformes en cours destinées à relancer la croissance et assainir les finances publiques», selon un communiqué du ministère des Finances. Selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI), la croissance sud-africaine ne devrait pas dépasser 0,6% cette année. L'économie est aussi affectée par le ralentissement chinois et par une forte sécheresse qui a provoqué une hausse du prix des denrées alimentaires.
Moody’s a dégradé vendredi la note souveraine de la Finlande de «Aaa», la plus élevée possible, à «Aa1», en citant la faiblesse de la croissance du pays ainsi que le vieillissement rapide de sa population. La perspective attachée à cette note est stable, ce qui reflète, selon l’agence, la faiblesse des risques baissiers pesant encore sur le profil de crédit du pays. Fitch et S&P avaient déjà retrogradé à «AA+» la note finlandaise, respectivement en mars dernier et en octobre 2014.
Moody’s a annoncé hier soir avoir abaissé d’un cran la note senior non garantie d’Engie de A1 à A2, estimant que l’accélération annoncée de la transformation du groupe au profit des activités régulées ne suffira pas à compenser l’impact de la chute des prix de l'énergie. La perspective de la nouvelle note est stable, ce qui signifie qu’une dégradation supplémentaire est peu probable. «Les prix européens du gaz ont baissé de 22% sur les six derniers mois et les prix de l'électricité en Belgique et en France ont baissé de 29% et 25% respectivement sur la même période », explique l’agence. «Une période prolongée de prix bas affectera Engie au vu de son exposition partielle aux activités liées aux matières premières», qui représentent environ 30% de son excédent brut d’exploitation (Ebitda). Le groupe a annoncé en février un vaste plan prévoyant notamment de porter de 50% à 85% d’ici 2018 la part des activités régulées dans son Ebitda.
Standard & Poor’s a dégradé la note de crédit de Casino de «BBB-" à «BB+" malgré le plan massif de cessions d’actifs engagé par le distributeur pour éviter de voir sa notation placée en catégorie spéculative. L’agence justifie sa décision par une baisse «nettement plus importante que prévu» des résultats 2015 du groupe et par de «fortes pressions à attendre sur la rentabilité en 2016", dues à la récession brésilienne et aux pressions concurrentielles en France. «L’amélioration attendue de la rentabilité en France ne sera pas suffisante pour compenser la faiblesse des performances au Brésil», estime S&P, apportant ainsi de l’eau au moulin de Muddy Waters qui critique depuis quelques mois la structure de dette de Casino.
Fitch Ratings a annoncé hier avoir relevé de «stable» à «positive» la perspective d'évolution de la note à long terme BB attribuée à PSA Peugeot Citroën pour prendre en compte l’amélioration des performances financières du constructeur automobile. L’agence table sur le maintien d’une marge de cash-flow libre dans une fourchette de 2,0% à 2,5% et sur une marge d’exploitation des activités automobiles de 4,0% à 4,5% jusqu’en 2018.