L’agence de notation chinoise Dagong a dégradé mardi la note souveraine des Etats-Unis de A- à BBB+ avec perspective négative, en raison de la hausse de la dette publique américaine. La dépendance croissante à un mode de développement économique fondé sur l’endettement va continuer à miner la solvabilité du gouvernement fédéral américain, estime l’agence de notation.
Moody’s a annoncé hier avoir encore rétrogradé la note de crédit de Steinhoff, l’enfonçant un peu plus en territoire spéculatif, en avertissant que d’autres abaissements pourraient suivre, face aux problèmes croissants de trésorerie du distributeur d’ameublement ébranlé par un scandale comptable. L’agence a abaissé la note du groupe à «Caa1», sept crans en dessous du seuil à partir duquel elle entre en catégorie spéculative. Steinhoff se retrouve avec 2 milliards de dollars d’emprunts à échéance entre 2018 et 2020 et le taux d’intérêt dû sur ces emprunts devrait augmenter à environ 250 à 280 points de base au-dessus du taux de référence des banques européennes à la suite des abaissements de note.
Fitch a annoncé hier avoir relevé sa perspective sur la note de crédit du groupe BPCE de stable à positive, tout en maintenant sa notation de long-terme «A». Le relèvement de la perspective de Fitch tient à l’amélioration du bilan de la banque, notamment son objectif plus élevé de ratio CET1 et la réussite opérationnelle de son plan stratégique 2014-2017. «La notation reflète le profil diversifié et solide du groupe centré sur la banque de détail et commerciale en France, un appétit pour le risque plutôt faible, le renforcement de sa capitalisation et une liquidité saine», détaille l’agence de notation.
Moody’s a annoncé à son tour hier placer sous surveillance la dette de plusieurs entités du groupe de télécoms, de câble et de médias Altice, dont le cours dévisse en Bourse depuis un mois. L’agence emboite le pas de S&P qui avait déjà dégradé fin novembre la perspective sur la dette du groupe de «stable» à «négative». Moody’s explique sa décision de placer sous surveillance Altice Luxembourg, Altice International et SFR par «le positionnement très fragile de la notation et les faiblesses constatées en termes de revenus sur les marchés clefs de la France et du Portugal au troisième trimestre 2017».
L’agence de notation Moody’s a annoncé à son tour aujourd’hui placer sous surveillance la dette de plusieurs entités du groupe de télécoms, de câble et de médias Altice, dont le cours dévisse en Bourse depuis un mois. Moody’s emboite le pas de S&P qui avait déjà dégradé fin novembre la perspective sur la dette du groupe de « stable » à « négative », impliquant une possible dégradation de sa note B+ dans un délai de 12 mois.
Casino a annoncé hier avoir mis fin à son contrat avec l’agence Fitch Ratings et avoir mandaté Moody’s Investor Service comme nouvelle agence de notation. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la rotation des agences recommandée par le régulateur européen, précise le distributeur dans un communiqué. Moody’s a attribué la note Ba1 (catégorie spéculative) à la dette obligataire de Casino, avec perspective stable. Casino était également noté BB+ par Fitch.
L’agence a annoncé hier soir le relèvement d’un cran de la note de crédit de l’Argentine à B3 avec une perspective stable, mais reste cependant toujours à 5 crans de la catégorie investment grade. Le pays rejoint ainsi l’Angola, le Nigéria et le Cambodge, après le relèvement de note qui avait déjà été concédé par Standard & Poor’s au mois d’octobre à un niveau de B+.
Un an après la réforme sur les titres de créances négociables (NEU CP), l’agence a commencé à vendre ce service à plusieurs émetteurs, dont Fimalac en juillet.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a mis à jour vendredi les règles encadrant l’utilisation de notations de crédit produites par des agences basées hors de l’Union européenne (UE). Les nouvelles règles entreront en vigueur en janvier 2019 alors que les trois plus grosses agences de notation (S&P, Moody’s et Fitch) ont leur siège européen à Londres, qui doit sortir de l’UE en mars de la même année. Les notes produites hors de la zone sont considérées valables si une agence européenne et reconnue par l’Esma les cautionne. Les nouvelles règles imposent de «démontrer» que l’agence de notation non européenne «remplit des exigences au moins aussi strictes qu’en Europe». De plus, «quand une note de crédit est avalisée, il doit y avoir une raison objective qui justifie son élaboration hors de l’UE», précise l’Esma.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a mis à jour vendredi les règles encadrant l’utilisation de notations de crédit produites par des agences basées hors de l’Union européenne. Les nouvelles règles entreront en vigueur en janvier 2019 alors que les trois plus grosses agences de notation, S&P, Moody’s et Fitch, ont leur siège européen à Londres, qui doit sortir de l’Union européenne en mars de la même année. Les notes produites hors de l’Union européenne sont considérées valables au sein du bloc si une agence basée en Europe et reconnue par l’Esma cautionne son opinion.
Moody’s a annoncé aujourd’hui le relèvement de la note de STMicroelectronics de Ba1 à Baa3, tandis que la perspective passe elle de positive à stable. La trajectoire d’une croissance du chiffre d’affaires rapide et à deux chiffres en vigueur depuis le deuxième trimestre 2016 se poursuivra sans doute l’an prochain, renforçant d’autant le profil financier, explique l’agence de notation.
Prenant acte de l’amélioration progressive de la conjoncture économique et du recul du chômage en Belgique, Moody’s a maintenu dans un rapport publié hier soir sa perspective stable pour le système bancaire du pays. Celui-ci verra toutefois sa rentabilité affectée par la faiblesse persistante des taux d’intérêt qui pèseront sur les marges d’intérêt. Les cinq principales banques belges ont enregistré un taux moyen de créances douteuses et litigieuses de 3,9% des prêts bruts à la clientèle à fin 2016. Selon son scénario de référence, l’agence anticipe une baisse de ce ratio autour de 3,7% dans les 12 à 18 prochains mois.
Détenue depuis début octobre à 60% par neuf institutionnels (AG2R La Mondiale, Apicil, Auctus Lending, Bpifrance, Eiffel IG, Groupama Rhône-Alpes Auvergne, Klésia, Siparex et SMABTP), la société lyonnaise qui souhaite devenir la première agence de notation intégrant les critères ESG, veut développer les outils technologiques pour tendre vers une industrialisation de l’analyse des PME et ETI, afin de doubler le nombre d’entreprises couvertes (700 aujourd’hui). Avec l’objectif de doubler le chiffre d’affaires d’ici à trois ans, notamment via un développement commercial au Royaume-Uni mais aussi en Allemagne et en Italie.
Détenue depuis début octobre à 60% par neuf institutionnels de renom (AG2R La Mondiale, Apicil, Auctus Lending, Bpifrance, Eiffel IG, Groupama Rhône-Alpes Auvergne, Klésia, Siparex et SMABTP), la société lyonnaise qui souhaite devenir la première agence de notation intégrant les critères ESG a précisé quelques objectifs liés à cette prise de participation : doubler à court terme les effectifs actuels (31 professionnels : 20 à Lyon sur l’analyse crédit, 10 à Paris chez EthiFinance sur l’analyse extra-financière, 1 commercial à Londres) et développer les outils technologiques pour tendre vers une industrialisation de l’analyse des PME et ETI qui restent le cœur de cible, afin de doubler aussi le nombre d’entreprises couvertes (700 aujourd’hui). Avec l’idée de doubler le chiffre d’affaires d’ici à trois ans, notamment via un développement commercial au Royaume-Uni mais aussi en Allemagne et en Italie.
Le capital de la société lyonnaise de notation financière et extrafinancière est désormais détenu à 60% par neuf investisseurs institutionnels de renom.
Spread Research a annoncé mardi l’arrivée d’un groupe d’investisseurs institutionnels (AG2R LA MONDIALE, Apicil, Auctus Lending, Bpifrance, Eiffel Investment Group, Groupama Rhône-Alpes Auvergne, Klésia, Siparex et SMABTP) à son capital. A l’issue d’une cession de titres et d’une augmentation de capital, ces derniers possèdent depuis juin 60% du capital du spécialiste de la recherche crédit et de la notation financière. Les 40% restant sont la propriété d’actionnaires historiques, dont le président-fondateur de la société, Julien Rérolle.
La notation à long terme de la banque vient d’être dégradée d’un cran par Fitch. Elle figure désormais en dernière position des grands établissements mondiaux.
L’agence Fitch Ratings a abaissé jeudi soir la notation financière à long terme de Deutsche Bank d’un cran, de A- à BBB+. Toutes les notations financières des dépôts et instruments de dette de la banque allemande ont également été dégradées d’un cran précise Fitch, dont la décision a été prise dans le cadre de la revue périodique de douze grandes banques internationales.