Le régulateur européen des marchés financiers, l’Esma, a annoncé ce matin qu’il avait infligé une amende de 1,24 million d’euros à Moody’s pour n’avoir pas respecté la régulation sur les agences de notations. L’autorité reproche plus spécifiquement à Moody’s Germany et à Moody’s UK ne pas avoir publié suffisamment d’informations lors de l’annonce des notes de 9 entités supranationales telles que la Banque européenne d’investissement et le Mécanisme européen de stabilité entre juin 2011 et décembre 2013. Qui plus est, la méthode de notation de ces entités n’a pas été publiée avant ou après l’attribution des notes et pendant plus de six mois. Moody’s Germany a écopé d’une amende de 750.000 euros et Moody’s UK de 490.000 euros.
S&P a abaissé de trois crans à «CCC+» la note de la dette à long terme du négociant de matières premières, jugeant la structure de fonds propres insoutenable.
L’agence américaine de notation Moody’s a annoncé aujourd’hui qu’elle allait acheter, pour 3 milliards d’euros, le fournisseur hollandais d’informations sur les entreprises Bureau van Dijk, détenu par le fonds de private equity suédois EQT Partners. Lui-même l’avait acheté en 2014 au londonien Charterhouse Capital Partners, pour une valorisation alors estimée à un milliard d’euros. Fitch estime dans une note que l’acquisition est positive malgré le multiple payé.
L’agence de notation du groupe S&P Global qui a acquis Trucost en octobre veut s’affirmer parmi les plus dynamiques sur le segment en fort développement de l’ESG.
Fitch a dégradé lundi d’un cran à «BB+» la note de crédit de Casino, en assortissant la nouvelle note d’une perspective stable. Ce placement en catégorie spéculative s’explique notamment par une croissance plus faible que prévu des profits du distributeur sur le marché français en 2016 et par une perspective d’amélioration limitée de sa génération de trésorerie d’ici à 2018. S&P avait déjà dégradé en mars 2016 la note de Casino de «BBB-» à «BB+» malgré le plan massif de cessions d’actifs engagé par le distributeur.
Fitch a annoncé vendredi soir avoir abaissé d’un cran la note de la dette souveraine à long terme de l’Italie à «BBB» avec perspective stable, en raison de la faiblesse de la croissance de l'économie italienne et de l’incapacité de Rome à réduire la dette publique. «Les antécédents de l’Italie en matière de dérapages budgétaires persistants, de report de la consolidation, la faiblesse de la croissance économique et l'échec qui en résulte à abaisser le niveau très élevé de l’endettement public laissent (le pays) plus exposé à de potentiels chocs négatifs», explique l’agence.
Fitch Ratings a réduit la note souveraine de l’Afrique du Sud en catégorie spéculative. Elle passe de BBB- à BB+. L’agence suit ainsi Standard & Poor’s, qui avait réagi en début de semaine au remaniement ministériel qui a coûté son poste au ministre des Finances, Pravin Gordhan. «Ce remaniement pourrait saper, si ce n’est inverser, les progrès effectués dans la gouvernance des entreprises publiques, ce qui augmente le risque de voir la dette de ces entreprises peser sur les comptes publics», relève Fitch. Moody’s, qui classe pour l’heure l’Afrique du Sud deux crans au-dessus de la catégorie spéculative (Baa2) a placé le pays sous surveillance lundi dernier, en vue d’un éventuel abaissement de sa note souveraine.
Fitch Ratings a abaissé la note souveraine de l’Afrique du Sud en catégorie spéculative. Elle passe de BBB- à BB+. L’agence suit ainsi Standard & Poor’s qui avait réagi en début de semaine au remaniement ministériel qui a coûté son poste au ministre des Finances, Pravin Gordhan. «Ce remaniement pourrait saper, si ce n’est inverser, les progrès effectués dans la gouvernance des entreprises publiques, ce qui augmente le risque de voir la dette de ces entreprises peser sur les comptes publics», relève Fitch.
Standard and Poor’s a relevé hier la note de l’Argentine de «B-» à «B», tablant sur une reprise de la croissance pour la troisième économie d’Amérique latine, après une forte récession. La nouvelle note, toujours en catégorie très spéculative, est assortie d’une perspective stable, S&P misant sur «la continuité générale des politiques menées dans les deux prochaines années». Elle prévoit une baisse de l’inflation à 20% en 2017 (contre 40% l’an dernier) et une croissance annuelle de 3% sur la période 2017-2019. «L’Argentine fait des progrès dans la résolution de divers déséquilibres macroéconomiques tout en reconstruisant la crédibilité du pays», souligne l’agence. Le pays est gouverné depuis décembre 2015 par le président de centre droit Mauricio Macri, qui a lancé un certain nombre de réformes et mesures d’ajustement tranchant avec les années de gouvernements de gauche de Nestor puis Cristina Kirchner (2003-2015).
Standard & Poor’s a confirmé vendredi soir la note à long terme BBB+ de l’Espagne et a relevé la perspective qui lui est assignée à «positive» contre «stable» auparavant. Le relèvement de cette perspective résulte de la performance économique solide et équilibrée du pays, explique l’agence qui anticipe pour celui-ci une croissance de 2,5% en 2017 et de 2,1% en 2018. De plus, S&P ne s’attend pas à ce que les finances publiques espagnoles doivent supporter des coûts additionnels significatifs liés à la situation du système bancaire.
Le tribunal de Trani, au sud de l’Italie, a acquitté hier Standard & Poor’s et cinq dirigeants, anciens et actuels, dans une affaire de manipulation de marché liée à l’abaissement de la note de l’Italie en 2011 et 2012. David Riley, ex-analyste de Fitch, a aussi été relaxé par ce même tribunal dans un autre dossier de manipulation de marché lié au déclassement de la note souveraine du pays durant la crise de la dette en zone euro.
Le tribunal de Trani, ville du sud de l’Italie, a acquitté aujourd’hui Standard & Poor’s (S&P) et cinq de ses dirigeants, anciens et actuels, dans une affaire de manipulation de marché liée à l’abaissement de la note de l’Italie en 2011 et 2012. David Riley, ancien analyste de Fitch, a également été relaxé par ce même tribunal dans un autre dossier de manipulation de marché lié au déclassement de la note souveraine du pays durant la crise de la dette en zone euro.
L’agence de notation a relevé hier de «A-» à «A» la note attribuée au groupe financier belge KBC, dont 90% des actifs sont dans le secteur bancaire. La perspective attribuée à cette nouvelle note est stable. Ce relèvement reflète l’amélioration continue du portefeuille de dette de la banque en Irlande, sa forte présence auprès des particuliers et des entreprises en Belgique et en République tchèque, ses deux principaux marchés, des sources de bénéfices diversifiées ainsi qu’un financement et un niveau de liquidité tous deux solides.
Standard & Poor’s a relevé d’un cran vendredi la note de la dette souveraine à long terme de Chypre, qui passe de BB à BB+, tout en restant en catégorie spéculative. La perspective attachée à la note passe dans le même temps de «positive» à «stable». L’agence précise que cette perspective stable reflète, d’un côté les progrès réalisés par le pays en termes d’équilibre budgétaire et de croissance, et de l’autre le poids de créances douteuses très élevées sur son système financier. S&P table sur une croissance d’environ 2,7% de l’activité chypriote cette année, avec une progression annuelle moyenne tout juste inférieure à 2,5% sur 2018-2020.
Standard & Poor’s (S&P) pourrait abaisser la note de crédit de Toshiba de plusieurs crans si le soutien de ses créanciers se traduisait par une restructuration de sa dette, observait vendredi l’agence de notation. L’entreprise est actuellement classée en catégorie spéculative avec une note CCC+. Cette annonce a fait chuter le titre du groupe japonais qui a perdu 9,23% à la clôture de la Bourse de Tokyo. L’agence s’attend à ce que les banques aident Toshiba notamment en prolongeant ses délais de remboursement.
Standard & Poor’s (S&P) pourrait abaisser la note de crédit de Toshiba de plusieurs crans si le soutien de ses créanciers se traduisait par une restructuration de sa dette, observe l’agence de notation ce vendredi. L’entreprise est actuellement classée en catégorie spéculative avec une note CCC+. Cette annonce a fait chuter le titre du groupe japonais qui a perdu 9,23% à la clôture de la Bourse de Tokyo. L’agence s’attend à ce que les banques aident Toshiba notamment en prolongeant ses délais de remboursement.