Fitch Ratings a confirmé vendredi la note «AAA» de l’Allemagne, assortie d’une perspective stable. L’agence explique que la note maximale reflète une économie diversifiée, à haute valeur ajoutée, dotée de solides institutions et d’une gestion saine de la dette publique. Fitch anticipe une réduction progressive de l’excédent des comptes courants allemands, avec une contribution négative des exportations nettes à la croissance du produit intérieur brut (PIB).
La filiale chinoise de S&P Global est devenue jeudi la première agence de notation internationale à noter un émetteur domestique en Chine, accordant la note AAA à ICBC Financial Leasing, avec une perspective stable. Cette étape était très attendue pour le développement du marché obligataire local, estimé à 13.000 milliards de dollars (11.500 milliards d’euros) : les investisseurs obligataires chinois espèrent que l’arrivée des notations des grandes agences internationales contribuera à modifier les pratiques des agences locales, qui accordent une note «double A», relativement sûre, à une large majorité d’émetteurs. Moody’s et Fitch ont demandé une licence aux autorités chinoises.
La filiale chinoise de S&P Global est devenue jeudi la première agence de notation internationale à noter un émetteur domestique en Chine, accordant la note AAA à ICBC Financial Leasing, avec une perspective stable. Cette étape était très attendue pour le développement du marché obligataire local, estimé à 13.000 milliards de dollars (11.500 milliards d’euros) : les investisseurs obligataires chinois espèrent en effet que l’arrivée des notations des grandes agences internationales contribuera à modifier les pratiques des agences locales, qui accordent une note « double A », relativement sûre, à une large majorité d’émetteurs et dont les pratiques sont la cible d’une enquête des autorités de tutelle. Les deux autres grandes agences internationales, Moody’s et Fitch, ont demandé une licence aux autorités chinoises.
Fitch a abaissé ce matin la note de crédit à long terme de Sanofi de « AA- » à « A+ », avec perspective stable. Cette dégradation reflète la détérioration de l’endettement financier du groupe pharmaceutique français à la suite d’importantes acquisitions en 2018, alors qu’il se repositionne stratégiquement sur les activités de spécialités pour compenser le déclin des soins primaires, indique l’agence de notation dans un communiqué. L’action Sanofi perdait près de 1% à 76,76 euros en fin de matinée à la Bourse de Paris.
Fitch Ratings a abaissé vendredi soir de «BBB+» à «BBB» la note de la première banque allemande, déjà confrontée à des coûts de financement élevés. «La dégradation de Deutsche Bank reflète sa difficulté continue et son progrès limité dans l’amélioration de sa profitabilité et de la stabilisation de son modèle économique», a expliqué l’agence de notation, précisant qu’une «incapacité à résoudre les faiblesses de la banque pourrait mettre ses ratings de nouveau sous pression». Deutsche Bank, qui prépare une nouvelle restructuration de son activité de banque d’investissement, a expliqué qu’elle était confortée par la décision de Fitch, en déclarant que sa direction était «engagée à faire croître son coeur de métier et à améliorer sa profitabilité». Le directeur de la banque d’investissement et de financement (BFI) de Deutsche Bank, Garth Ritchie, fait de son côté l’objet d’une enquête à Cologne en Allemagne pour fraude aux taxes sur les dividendes de transactions bancaires.
Accélération. Morningstar a convenu de mettre la main pour 669 millions de dollars sur DBRS, la 4e plus importante agence de notation crédit au monde, détenue depuis 2015 par un groupe d’investisseurs emmenés par Carlyle et Warburg Pincus. Le géant américain de la notation de fonds entend « accélérer » sur le crédit, après avoir lancé Morningstar Credit Ratings aux Etats-Unis en 2009, à la poursuite des échappées S&P, Moody’s et Fitch. L’activité aurait représenté, selon Morningstar, 17 % de ses revenus en 2018 pro forma du rachat de DBRS. L’acheteur assure que les deux entités « partagent une même vision des notations crédit de nouvelle génération avec une meilleure technologie, davantage de transparences et une analyse approfondie ».
Le London Stock Exchange (LSE)a annoncé lundi l’acquisition de Beyond Ratings, une agence européenne de notation intégrant systématiquement l’analyse ESG. Le montant de la transaction, qui sera « financée par les mécanismes de financement existants », n’a pas été divulgué.
L’américain Morningstar, spécialiste de la notation de fonds, a annoncé mercredi le rachat de DBRS, la quatrième agence de notation au monde. Le prix payé est de 669 millions de dollars (600 millions d’euros). L’acquéreur entend marier DBRS avec son activité de notation aux Etats-Unis, Morningstar Credit Ratings, lancée en 2009, pour créer un poids lourd de la notation et de la recherche fixed income, un marché aujourd’hui dominé par Moody’s, S&P et Fitch. En proforma de l’acquisition de DBRS, cette activité aurait représenté 17% des revenus de Morningstar à fin 2018, selon un communiqué du groupe.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a publié lundi son Guide d’orientations sur l’application du système prévu à l’article 4 (paragraphe 3) du Règlement sur les agences de notation de crédit (ANC) européennes, qui leur permet depuis le 1er janvier d’avaliser des notations émises par les agences de pays tiers. En résumé, il faut que l’agence qui avalise puisse démontrer que l’agence du pays tiers a établi des exigences internes «au moins aussi strictes» que les siennes, avec les procédures de surveillance ad hoc ; et qu’elle informe l’Esma et prenne les mesures nécessaires dès lors que l’agence du pays tiers pourrait ne pas être conforme.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a publié lundi son Guide d’orientations sur l’application du système prévu à l’article 4 (paragraphe 3) du Règlement sur les agences de notation de crédit (ANC) européennes qui leur permet depuis le 1er janvier d’avaliser des notations émises par les agences de pays tiers, notamment lorsqu’elles sont issues du même groupe. En résumé, il faut que l’agence qui avalise ait vérifié et soit à même de démontrer que l’agence du pays tiers a établi des exigences internes « au moins aussi strictes » que les siennes, avec les procédures de surveillance ad hoc ; et qu’elle informe l’Esma et prenne les mesures nécessaires dès lors que l’agence du pays tiers pourrait ne pas être conforme.
Il n’a pas échappé aux grandes agences de notation américaines que l’Europe avait un temps d’avance en matière d’ESG. Moody’s a donc signé le 15 avril le rachat de Vigeo Eiris, l’un des pionniers de la notation extra-financière. A 71 ans, sa fondatrice Nicole Notat (photo) avait là une occasion unique d’assurer la pérennité de l’entreprise, dont le modèle économique n’était pas viable en tant qu’acteur indépendant. L’ancienne responsable syndicale a bien envisagé de s’adosser à un groupe européen, mais aucun n’offrait les mêmes perspectives. Bref, après Sustainanalytics ou Ekom, voilà une nouvelle agence qui passe sous pavillon américain. Et qui renforce au passage l’oligopole des Moody’s, Fitch et S&P sur le marché de la notation.
Moody’s a annoncé lundi l’acquisition d’une participation majoritaire dans le capital de Vigeo Eiris, une agence de notation spécialisée dans les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Vigeo Eiris poursuivra ses activités sous son nom propre, conservera son siège social à Paris et constituera une filiale de Moody’s Investors Service. Les modalités de l’opération n’ont pas été communiquées et seront «sans incidence significative sur les résultats financiers de Moody’s», précise l’agence d’évaluation financière.
Moody’s a annoncé lundi l’acquisition d’une participation majoritaire dans le capital de Vigeo Eiris, une agence de notation spécialisée dans les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Standard & Poor’s a annoncé vendredi qu’elle confirmait la note AAA de l’Allemagne, laquelle est assortie d’une perspective stable. Même si l'économie allemande connaît une phase de ralentissement, celle-ci est due à des éléments qui se révèleront sans doute momentanés, fait valoir l’agence de notation, ajoutant que ses comptes budgétaires et externes sont solides.
L’agence de notation S&P Global Ratings a rehaussé vendredi soir la note de BNP Paribas et de la plupart de ses filiales d’un cran, de A à A+, en ramenant sa perspective de positive à stable. L’agence apprécie les progrès de la banque française pour se mettre en conformité avec les exigences réglementaires sur le capital appelable (bail-in), les règles du TLAC, qui entreront totalement en vigueur en janvier 2022. «La performance financière reste solide, malgré l’environnement de taux bas en Europe», ajoute S&P.
L’agence de notation S&P Global Ratings a rehaussé vendredi soir la note de BNP Paribas et de la plupart de ses filiales d’un cran, de A à A+, en ramenant sa perspective de positive à stable. L’agence apprécie notamment les progrès réalisés par la banque française pour se mettre en conformité avec les exigences réglementaires surle capital appelable (bail-in), les règles du TLAC, qui entreront totalement en vigueur en janvier 2022. «La performance financière reste solide, malgré l’environnement de taux bas en Europe», ajoute S&P.