Patrimoine des sportifs, le choix de la défense

Echaudés par des scandales de dilapidation de fortunes d’anciens sportifs professionnels, conseillers en gestion de patrimoine et banques privées prônent désormais sécurité et diversification de placements. La tactique s’avère efficace.
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La carrière des athlètes professionnels dépasse rarement une quinzaine d’années  -  Pexels/Ollie Craig

Le profil d’un sportif de haut niveau attise la curiosité, son patrimoine aussi, mais encore faut-il savoir le gérer. Révélés chaque année par la presse sportive, les salaires des stars du sport professionnel donnent le tournis : 72 millions d’euros brut pour la star du football français Kylian Mbappé, 930.000 euros pour Dan Biggar, demi d’ouverture du RC Toulon, 600.000 euros pour le capitaine du XV de France, Antoine Dupont. Mais ils illustrent surtout l’écart de plus en plus important avec le salaire annuel moyen en France, évalué par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à 39.800 euros brut en 2023.

Si la spécificité des carrières des sportifs peut expliquer en partie cet écart – celle des athlètes professionnels excède rarement quinze ans –, force est de constater que les sportifs font partie des classes les mieux rémunérées du pays. Pour autant, un certain nombre d’entre eux (Ludovic Giuly, Bruno Bellone, José Touré, Diego Maradona…) se sont retrouvés ruinés en fin de carrière. Choix patrimoniaux désastreux, absence de culture financière et patrimoniale, entourage malveillant… nombreuses sont les causes qui expliquent cette descente aux enfers. « Les chiffres des faillites des sportifs professionnels nous font bondir. C’est triste d’avoir fait tant de sacrifices, pour se retrouver ruiné, soit à cause de tiers malveillants, soit à cause d’une mauvaise gestion », explique, indignée, Eve-Marie Dyon, cofondatrice aux côtés de Chun Wing Lam, danseur de l’Opéra de Paris, de la marque Perfomances By EMD, spécialisée notamment dans la gestion de fortune de sportifs professionnels et des artistes, qui justifie d’ailleurs son choix de reconversion par un vécu personnel, un membre de son entourage ayant été victime d’une escroquerie qui a mis en péril sa vie financière.

« Mon adage est le suivant : le sportif prend des risques avec son corps, il ne doit pas en prendre avec son argent », souligne de son côté Christian Hubert, directeur commercial adjoint de l’Union Financière de France (UFF) et directeur Sport Conseil pour l’UFF, une banque conseil en gestion de patrimoine. Ancien handballeur professionnel, Christian Hubert préside désormais une structure qui gère le patrimoine de 1.200 sportifs professionnels. « Nous ne sommes pas là pour faire prendre des risques, ce n’est pas notre objectif. Avant que soit abordé le sujet du patrimoine, je demande aux conseillers d’effectuer trois bilans avec nos clients sportifs : un point budgétaire, qui comprend l’étude de la rémunération et la partie que nous pouvons mobiliser pour l’investissement et le restant à vivre ; un point fiscal, qui étudie le montant des impôts à régler ; et un point prévoyance, avec les montants des indemnités journalières en cas de blessure et le capital perte de licence en cas d’inaptitude professionnelle. »

Une prudence appliquée par Benjamin Ferrou, ancien demi de mêlée du Stade rochelais, qui préside désormais ID Pro Sport, un département du cabinet ID Groupe, au sein duquel il gère le patrimoine de 550 sportifs professionnels, dont 350 rugbymen. « Nous faisons comprendre à notre clientèle, qui est plutôt jeune, que certes ils gagnent beaucoup d’argent, mais qu’ils doivent faire très attention car ils peuvent se blesser ou avoir des résultats qui ne leur permettent pas de progresser dans leur carrière. Il y a donc une stratégie à adapter en fonction de l’évolution de la carrière du sportif. S’appuyer sur une base solide en protégeant le joueur au niveau de sa prévoyance, sa fiscalité et son épargne, permettant ainsi la construction d’une vraie stratégie patrimoniale. »

Certes ils gagnent beaucoup d’argent, mais ils doivent faire attention, car ils peuvent se blesser ou avoir des résultats qui pénalisent leur carrière.
BENJAMIN FERROU, ancien demi de mêlée, président d’ID Pro Sport

La prévoyance pour protéger les arrières

Pratiquant un sport de contact par excellence, les rugbymen sont exposés, plus que d’autres, aux blessures et aux longues périodes d’indisponibilité. Si la convention collective du rugby professionnel leur garantit un maintien de salaire à 100 % durant les vingt-huit premiers jours d’arrêt de travail, la question se pose pour les plus graves blessures, qui entraînent une mise à l’écart plus importante. Car, au-delà de ces vingt-huit jours, c’est la législation de droit commun qui s’applique, laquelle prévoit un plafond mensuel de 7.500 euros pour les accidents du travail, et de 1.600 euros en cas de maladie. Avec les hausses de rémunération des sportifs professionnels, et notamment des rugbymen (le salaire mensuel moyen d’un joueur de Top 14 tourne autour de 15.000 euros brut), la question du manque à gagner se pose avec acuité.

Pour pallier ce manque de revenus, les sportifs professionnels souscrivent à un contrat de prévoyance individuel. Proposée par de nombreux acteurs, à l’instar d’Axa, Allianz ou encore Metlife France, la garantie permet au sportif de percevoir soit un complément de revenus en cas de blessure ou de maladie, soit un capital versé en cas de décès ou de grave blessure entraînant une perte définitive de licence

« A travers ces compléments de revenu, la garantie prévoyance permet de sécuriser sa rémunération mensuelle via les indemnités journalières, et donc une partie des investissements réalisés par le sportif durant sa carrière. Elle permet également, via la garantie perte de licence versée sous forme de capital, de préparer plus sereinement la reconversion professionnelle », souligne Jean-Baptiste Omnes, directeur de la prévoyance et des innovations au sein de la direction commerciale de MetLife France.

En dépit de ses avantages, la garantie prévoyance demeure relativement peu souscrite. A titre d’exemple, dans le rugby professionnel, seuls 30 % des athlètes sont couverts, contre plus de 90 % pour les footballeurs professionnels. Un manque de couverture qui s’explique par un manque d’informations reçues par les sportifs, principalement les jeunes, qui ont tendance à considérer que leurs clubs vont les couvrir en cas de grave blessure

« Diversité, sécurité »

Dès lors que les revenus sont sécurisés par une gestion rigoureuse des ressources, les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) se tournent vers la diversification des allocations afin de pérenniser les ressources. Mais, bien qu’il faille voir sur le long terme, le risque de blessure, et donc d’une fin de carrière, est à prendre en compte. « Nous créons une architecture pour permettre à nos clients de toucher à tout, de diluer leurs risques et d’avoir des rebonds sur certaines classes d’actifs suivant les marchés. Nous effectuons les placements avec parcimonie, en gardant en tête que leur carrière peut s’achever du jour au lendemain, en nous assurant qu’ils ne se retrouvent pas à ce moment-là face à des engagements qu’ils ne pourront pas respecter », détaille Benjamin Ferrou. Une politique de diversification suivie également par UFF Sport Conseil, affirme Christian Hubert, son directeur. « Traditionnellement, nous commençons par l’épargne. Ensuite, nous anticipons les besoins de revenus futurs, en recommandant notamment d’investir dans des contrats d’assurance-vie. »

Et au-delà de l’allocation, c’est un réel travail de pédagogie que les CGP mettent en place. « Il faut faire des choses simples, qu’ils comprennent. En cas de besoin de liquidités, il faut pouvoir vendre, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Il ne faut pas que, dans leur cerveau de sportifs, on accapare du temps pour quelque chose qui peut comporter des problèmes. Ils doivent se focaliser sur leur métier », explique Eve-Marie Dyon. L’ancienne patineuse puis pilote automobile pointe également les spécificités de cette clientèle particulière, notamment en matière d’enjeux réputationnels : « Il est nécessaire d’être vigilant et de proposer des programmes, notamment des montages fiscaux, en conformité avec les législations en vigueur. Pour les sportifs professionnels, l’enjeu réputationnel se révèle très important, car il conditionne une part non négligeable des revenus publicitaires. »

Avec la multiplication des transferts, le sportif peut être amené à vendre son bien dans l’urgence, avec des risques de moins-value.
EVE-MARIE DYON, dirigeante fondatrice du cabinet EMD Patrimoine

Immobilier : gare au trou d’air

C’est connu, les athlètes professionnels sont friands d’immobilier. Un investissement concret souvent perçu comme un symbole de réussite sociale, et parfois même d’appartenance. « Ce type d’investissement est apprécié car c’est le plus connu des joueurs. Un jeune sportif qui arrive dans un effectif va vouloir s’identifier à ses coéquipiers et imiter leurs choix patrimoniaux », souligne Benjamin Ferrou.

Si ce choix peut se comprendre pour les athlètes individuels, qui ont de la visibilité sur leur lieu de travail à moyen terme, il s’avère souvent antinomique avec l’évolution des pratiques en matière de sport collectif, et notamment la multiplication des transferts. Dès lors, un certain nombre de sportifs sont amenés à changer de lieu de travail durant leur carrière, ce qui peut se matérialiser comme un risque pour les gestionnaires. « Avec la multiplication des transferts, le sportif encourt des risques sur son patrimoine. Il va vouloir acheter un bien immobilier dans la ville où il a signé son premier contrat professionnel. Mais s’il est transféré, il pourra être amené à le revendre, parfois dans l’urgence, pour investir dans un nouveau logement. Tout cela entraîne des risques de moins-value, en plus des frais notariaux successifs acquittés », explique Eve-Marie Dyon.

Et alors que l’immobilier est vu comme un investissement rentable par la majorité, il peut rapidement s’avérer être tout l’inverse, notamment dès la première année. « Le risque, dans ce cas, consiste à passer plus de temps à réparer le mauvais investissement initial qu’à diversifier le patrimoine. Notre travail, c’est de casser les codes et de leur faire comprendre que la dimension sportive prédomine. Certes, ils ont signé un contrat de trois ou quatre ans, mais ils n’ont pas tous la capacité financière ni le statut pour pouvoir acheter ce type de bien. Ils peuvent être prêtés ou vendus à d’autres clubs, et n’auront pas la capacité financière pour supporter d’autres charges (loyers). A titre d’exemple, acheter un bien locatif pour un jeune joueur peut lui paraître une évidence et un très bon choix. Nous lui conseillerons plutôt de rester locataire le temps de faire partie du paysage professionnel avant de se lancer. Car cette impatience pourrait créer d’énormes désillusions. Nous voulons éviter ce schéma-là », affirme Benjamin Ferrou.

Une stratégie assumée par l’ancien rugbyman : « Permettre aux jeunes sportifs de se focaliser sur leurs performances est un gage de réussite. La confiance étant installée, ses priorités se tourneront vers ses objectifs terrain. »

C’est pour contourner cette problématique que le pouvoir pédagogique du conseiller entre en jeu. Ainsi, les gestionnaires de patrimoine tendent à proposer des investissements via des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ou dans les sociétés civiles immobilières (SCI) incluses dans le portefeuille.

Nous voulons préparer les jeunes sportifs avant leur premier contrat professionnel, il est nécessaire qu’ils aient les bons réflexes en matière de gestion financière.
CHRISTIAN HUBERT, directeur de l’UFF Sport Conseil

Les CGP en position d’outsiders

Alors que la gestion financière des sportifs de haut niveau est d’ores et déjà un secteur compétitif et complexe, les CGP doivent également faire face à la concurrence extérieure. Ils ne sont en effet pas les seuls à s’accrocher à ce marché, à l’image des agents généraux d’assurance ou des banques, qu’elles soient privées ou spécialisées. Lesquelles ont un avantage de taille pour les sportifs salariés auprès de clubs professionnels, dans la mesure où ces structures procèdent à l’ouverture des comptes bancaires pour leurs clients.

De leur côté, les assureurs-vie misent sur la filière de la reconversion. A l’image d’Axa France, précurseur en la matière avec les reconversions de Jean-Pierre Bastiat, Stéphane Graou, Thomas Castaignède, Patrice Lagisquet et, dernier arrivé au sein du groupe, Guilhem Guirado. « Quand on est de la même famille, on se comprend », justifie Christian Hubert.

De ce fait, les intermédiaires se retrouvent en position d’outsiders et doivent redoubler d’ingéniosité pour acquérir et développer leurs portefeuilles. Certains misent ainsi sur les jeunes sportifs, actuellement dans les centres de formation des clubs professionnels. C’est le choix d’UFF Sport Conseil, qui a signé un partenariat avec le centre de formation du Lille Olympique Sporting Club (Losc), comme l’explique Christian Hubert : « Nous voulons préparer le sportif avant qu’il signe son premier contrat professionnel. Nous effectuons des interventions dans les centres de formation pour sensibiliser les jeunes de 16, 17 ou 18 ans à ce qui va se passer demain si tout se passe bien pour eux. Nous leurs expliquons le contenu des fiches de paie, ainsi que les notions d’impôts et de crédit. Comme ils sont pris toute la journée au centre de formation, nous estimons qu’il est nécessaire qu’ils disposent des bons réflexes en matière de gestion financière. »

Dans la course aux parts de marché, c’est une vraie volonté de bâtir une relation de confiance que les CGP doivent mettre en avant. Dans ce jeu de réseau, la réputation du professionnel est en jeu, et sa notoriété, mise à rude épreuve. « Après certaines bavures de professionnels malintentionnés, il faut montrer patte blanche et gagner la confiance des gens qui gravitent dans le milieu du sport et des sportifs », explique Vincent Mallet, associé et fondateur de Financiale. Dans ce travail minutieux, entre réputation et performance, sport et finance font bon ménage.◆

ENCADRÉS

Le sponsoring, vecteur d’unité en entreprise

Souvent associé à une approche intéressée, le sponsoring est surtout un enjeu d’image pour les entreprises. Mais, au-delà d’un accompagnement financier pour l’athlète et de retombées économiques pour une marque, il peut avoir un réel impact en interne. « C’est un vecteur d’unité, de culture commune, non négligeable. Lorsque vous faites venir un sportif de haut niveau à l’un de vos événements, il permet de réunir, d’encourager, de fédérer les différentes équipes d’une entreprise », souligne Yves Desjardins, le directeur général de Schroders France.

Sans démarche structurelle et commune dictée par le groupe, la filiale tricolore a décidé d’accompagner Benjamin Axus, judoka professionnel en lice pour les qualifications aux Jeux olympiques dans la catégorie des -73kilos, depuis son adolescence. Ce qui a permis à celui-ci, jeune espoir, de se concentrer sur ses performances, un avantage non négligeable, pour un athlète de sport individuel et peu médiatisé. « J’ai beaucoup d’amis et de connaissances autour de moi qui ont dû arrêter leur carrière de judoka, faute de moyens et de rentrées d’argent », déplore Benjamin Axus. Mais le parrainage ne cesse pas là. « Quand il décidera de mettre fin à sa carrière, on arrêtera l’accompagnement financier mais on ne va pas le laisser, on veut être là. Le vrai accompagnement, c’est de donner du temps, de son temps. Une fois que la carrière est terminée, c’est un vide abyssal pour le sportif. Il faut être présent pour lui », affirme le directeur général. Une sage décision si l’on ne veut pas qu’il risque le ippon.

Athlete Office, la sphère invisible et protectrice

Créé à l’initiative du cabinet Financiale, Athlete Office est un collectif de conseils indépendants voué à l’accompagnement des sportifs de haut niveau. L’initiative tente, à travers une approche sur mesure, de fédérer les forces de spécialistes et de professionnels autour d’un même but : l’optimisation de l’accompagnement d’un sportif professionnel. « L’idée est d’avoir, dans chaque verticale d’accompagnement, l’expert adéquat », explique Vincent Mallet, associé et fondateur de Financiale. Un combo parfait aux côtés de l’athlète et de son agent.

Les e-gamers, une population à ne pas négliger

Certains ont encore du mal à les reconnaître comme des sportifs professionnels. Pourtant, les joueurs de jeux vidéo ont tout de l’athlète de haut niveau. Préparation physique, suivi mental, entraînements personnalisés… Même leurs rémunérations peuvent atteindre des sommes égales à ceux de la sphère footballistique. « Il y a une réelle starisation des joueurs de jeux en ligne. Bien que ce marché reste de niche, il fait face à de nombreux développements qui nous ont poussés à nouer des partenariats pour nous positionner sur le sujet », explique Vincent Mallet, fondateur et associé de Financiale.

Les « gamers professionnels » affichent des niveaux de revenus significatifs, qui, pour certains, sont comparables à ceux du joueur de football phare de Ligue 1. En 2022, une étude réalisée par MoneyTransfers a démontré que les joueurs les mieux payés du jeu Fortnite avaient empoché, sur la saison, plus d’un million d’euros chacun. Avec une cote de popularité qui monte en flèche, les contrat publicitaires affluent et les premières places remportées lors de compétitions offrent des gains significatifs. En 2019, la première Fortnite World Cup (une compétition annuelle d’e-sport sur le jeu vidéo Fortnite), organisée à New York, promettait un montant total de gains d’environ 30 millions de dollars. De quoi faire, en matière de patrimoine…

Une retraite de chef d’entreprise ?

Quelle que soit l’allocation, il s’agit de préparer l’avenir. Un avenir incertain puisque, dans le cas d’un sportif de haut niveau, les revenus passés ne permettent pas de préjuger des revenus futurs. « Chaque athlète est différent. Leurs carrières sont courtes mais très intenses, et tous ne voient pas la retraite de la même manière. Leurs besoins peuvent être totalement opposés : pour certains, il s’agit d’un moment pour profiter de la vie, pour d’autres c’est le moment d’entreprendre », souligne Edouard Pedro, directeur de la gestion privée des réseaux d’Axa France.

Retraités, les athlètes redeviennent des clients avec des besoins classiques. Selon Vincent Mallet, associé et fondateur de Financiale, le changement de profil d’épargnant du sportif lors de son passage à la retraite est comparable à celui du chef d’entreprise lors de la mise en vente de sa compagnie. « Le cycle de revenus est désormais différent. Leur niveau de notoriété chute, mais ils bénéficient d’un capital pour rebondir. Souvent, ce type de situation se solde par des investissements dans de nouveaux projets, comme le lancement d’une start-up », argumente le fondateur de Financiale.

A ce titre, les footballeurs peuvent être considérés comme des privilégiés, dans la mesure où ceux qui sont titulaires d’un contrat professionnel ou d’un contrat élite ou sont placés sous statut fédéral bénéficient d’un pécule de fin de carrière depuis 1964. Le financement de ce régime (géré avec la Ligue de football professionnel et l’UCPF, le syndicat des clubs professionnels) via Axa est assuré par une cotisation globale de 6,50 % (part salariale de 4 % sur le salaire brut mensuel, part patronale de 2,50 % et abondée annuellement par l’UNFP (le syndicat des footballeurs professionnels). Le montant perçu par le joueur – six mois au moins après la fin de sa carrière – correspond au pécule annuel fixé (9.100 euros brut en 2023) multiplié par le nombre d’années où le joueur a été sous contrat.

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