L’actualité des grands acteurs présents dans l’univers de la gestion de patrimoine, groupements de CGP, réseaux, et associations. L’actualité des banques privées et des gestionnaires de fortune, rôle des nouveaux acteurs tels que les fintechs, assurtechs, legaltechs, propertech, etc.
Les deux réseaux vont chacun récompenser 16.000 salariés venus travailler en agence ou dans les services centraux pendant le confinement. Les télétravailleurs sont exclus.
La boutique Talence Gestion vient de recruter Jean-Baptiste Brette comme directeur du développement de son département de gestion privée. Il sera chargé de piloter la stratégie de développement de la gestion privée avec trois objectifs prioritaires : poursuivre l’élargissement de l’offre de produits et services, animer le réseau de partenaires et lancer la nouvelle offre de gestion conseillée. Jean-Baptiste Brette arrive d’Otea Capital, où il était directeur de la gestion privée. Auparavant, il a travaillé à La Financière de l’Echiquier où il a assumé les fonctions de gérant privé, directeur adjoint de la gestion privée, puis directeur de la gestion privée et membre du comité de direction. Jean-Baptiste Brette a débuté chez BNP Paribas en tant que gérant de portefeuilles.
Swiss Life Gestion Privée, la filiale de gestion de Swiss Life Banque Privée, a intégré les effectifs de la boutique de gestion CBT Gestion et repris la gestion de sesfonds depuis le 2 juin. Christian Bito, fondateur et directeur général de CBT Gestion,a été nommé vice-président de SwissLife Gestion Privée, en charge de développer et promouvoir l’offre de gestion de la firme tandis queVladimir Danesi et Antoine Chapelle, directeur général délégué et gérant de portefeuille de CBT Gestion,ont intégré le pôle multigestion de la société.
Sa plate-forme Forge, qui vient de tester la première émission obligataire réglée en monnaie digitale banque centrale, espère passer à une phase commerciale.
BPE, la banque privée de La Banque Postale, a annoncé hier l’acquisition, pour un montant non précisé, de La Banque Postale Immobilier Conseil (LBPIC), une autre filiale du groupe bancaire public, en vue de renforcer son expertise sur le marché de l’investissement immobilier et d’accélérer son développement auprès de sa clientèle privée. Basée à Paris, LBPIC emploie près de 50 collaborateurs et a réalisé 1,35 milliards d’euros de ventes immobilières avec plus de 7.500 lots depuis 2010.
Remplacer du jour au lendemain une méthodologie par une autre conduit presque toujours à une baisse de productivité ou de qualité, Une transformation digitale conduit inévitablement à une transformation des métiers et doit donc s’inscrire dans une vision à 3 ou 5 ans du cabinet
La question n’est plus de savoir ce que l’on peut se payer avec ce que l’on gagne mais de combien ai-je besoin pour vivre comme je le souhaite, Le grand défi de la prochaine génération de frugalistes sera de trouver l’alternative aux marchés boursiers
Ce devait être l’un des principaux processus de cession du deuxième semestre sur le marché tricolore. Mais Financière CEP a finalement trouvé preneur, bien avant le lancement de l’enchère qui devait être menée par Morgan Stanley. Le numéro un tricolore en assurance emprunteur s’apprête à rejoindre Bridgepoint, qui aurait accepté de le valoriser près de 1,3 milliard d’euros. Le fonds américain JC Flowers, propriétaire depuis 2011, en espérait au moins 1,4 milliard. La société de gestion créée par J. Christopher Flowers, ex-Goldman Sachs, pouvait difficilement se permettre de refuser cette offre. En 2017, une vente avait été initiée par l’intermédiaire de JPMorgan et de Messier Maris & Associés, mais les quatre fonds présents dans l’enchère n’avaient pas remis d’offres supérieures à 950 millions d’euros. JC Flowers avait repoussé la vente de Financière CEP, plus connue pour ses filiales Compagnie Européenne de Crédit, Empruntis, Immoprêt et ACE Crédit (racheté fin 2017). Plus encore, un énième report de la vente aurait confronté JC Flowers aux conséquences de la crise du Covid-19. Car, selon nos informations, le signing de l’opération avec Bridgepoint a eu lieu début mars. Si le choc de la pandémie n’a pas encore profondément transformé le marché immobilier, les prochains mois devraient être riches en enseignement. En deux mois de confinement, le taux moyen sur 20 ans est remonté d’environ 30 points de base. La croissance de Financière CEP et ses 242 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier devrait donc être freinée. Le groupe dirigé par Philippe Gravier depuis un an peut néanmoins compter sur un business model résilient. Le stock existant des contrats d’assurance emprunteur représente la majeure partie de ses revenus. L’activité dans la prévoyance, certes modeste, lui apporte une diversification. L’opération avec Bridgepoint devrait être finalisée d’ici juin, mais bénéficie déjà d’un financement de JPMorgan et de Nomura. Les deux banques portent l’intégralité de la dette sur leur bilan et auront à charge de réduire leur position auprès d’autres établissements. Une dette term loan B de 725 millions d’euros est au programme, ainsi qu’une tranche second lien et une RCF de 50 millions d’euros. Parmi les principaux fonds de private equity dans le secteur financier en Europe, Bridgepoint mise notamment sur de nouvelles acquisitions pour renforcer ses participations en France, en Espagne, en Italie, mais aussi en Allemagne.
UAF Life Patrimoine, la plateforme de distribution à architecture ouverte du Crédit Agricole Assurances, vient de nommer Flavien Quirosa au poste de responsable du développement commercial pour le pôle parisien. Outre dans la Capitale, il couvrira les CGP de Meurthe-et-Moselle, Moselle et du Bas-Rhin. Flavien Quirosa travaille au sein du groupe Crédit Agricole Assurances depuis 2014, lorsqu’il a commencé en back office. Il était dernièrement responsable de développement commercial dans le groupe, en relation avec les plateformes, les CGPI et les banques privées.
Les actifs des sociétés de gestion devraient décliner de 5 % cette année, selon les dernières anticipations de Boston Consulting Group. Cela devrait entraîner une diminution du même ordre des revenus. «Cette crise du Covid-19 ne touche pas l’industrie de la gestion d’actifs aussi durement que les autres secteurs», a analysé Joseph Carrubba, directeur associé au bureau de New York, lors d’une conférence téléphonique lundi 18 mai. «Néanmoins, c’est une cause d’inquiétude et c’est une occasion pour les sociétés de gestion de se demander comment elles peuvent s’adapter», a-t-il poursuivi. Cela va passer par une accélération de la transformation digitale, «à la fois parce qu’elles ont besoin de le faire, mais aussi parce qu’elles ont été obligées de procéder à des changements dans ce domaine du jour au lendemain», explique Joseph Carrubba. Cela se traduira aussi par des fusions et acquisitions, dont on peut attendre une hausse, selon le BCG. Passé la stupeur des 30 premiers jours du confinement, «nous commençons à avoir des discussions sur ce sujet avec nos clients», a indiqué Joseph Carrubba. Plus généralement, la crise que nous vivons actuellement ne fera que renforcer les défis auxquels les sociétés de gestion sont confrontées depuis plusieurs années déjà, et notamment la problématique des coûts. La pression sur les frais a persisté en 2019, alors même que l’année a été «exceptionnelle», selon BCG qui publie sa dernière étude sur le secteur. Une collecte historique L’an dernier, les encours sous gestion du secteur mondial de la gestion d’actifs ont bondi de 15 % pour atteindre 89.000 milliards de dollars, après un déclin de 2.000 milliards de dollars en 2018. La croissance a été tirée par la performance des marchés. Mais le secteur a aussi enregistré une collecte nette de 2.600 milliards de dollars. Cela représente 3,4 % des encours du début d’année, soit un niveau bien supérieur à la moyenne historique de 1-2 %. Malgré cette croissance impressionnante, le secteur de la gestion d’actifs a subi une légère baisse de sa rentabilité. Le bénéfice d’exploitation moyen est ressorti à 34 % des revenus nets, contre 35 % en 2018, 36 % en 2017 et 37 % en 2014. Les coûts en termes absolus ont augmenté de 4 % en 2019, soit le double du taux de croissance absolue des revenus. Source :BCG La gestion alternative captera la moitié des revenus du secteur Le salut du secteur viendra aussi de la gestion alternative. En effet, le BCG souligne dans son étude que cette activité, regroupant gestion d’actifs non cotés, immobilier, hedge funds, a représenté 46 % des revenus du secteur, alors qu’elle ne pèse que pour 16 % des encours sous gestion. En 2024, BCG estime que sa contribution aux revenus sera proche de 50 %. En revanche, la partie «active core» (gestion active cœur de portefeuille) ne représente plus que 19 % des revenus, pour 33 % des encours, une part qui devrait encore décliner à 17 % et 30 % en 2024. Quant aux ETF, dont la croissance des actifs fait couler beaucoup d’encre, ils ne rapportent que 6 % des revenus pour 21 % des actifs. Et cette part ne devrait pas évoluer, même si les encours augmentent à 23 % en 2024, selon les projections du BCG. En bref, «l’année 2020 ne sera pas facile pour le secteur, mais elle pourrait marquer le début d’une période charnière», estime BCG. «Après le crash de 2008, le secteur de la gestion d’actifs a profité d’un rebond de marché qui a été suivi par le plus long marché haussier de l’histoire. En 2020, les sociétés devront renouer avec les flux et la rentabilité en se basant sur les changements plus fondamentaux à leurs modèles d’affaires».
Le nouveau directeur général "Advocacy" du CFA Society France, Bernard Coupez, dévoile à Newsmanagers les contours des réponses de l'association à la consultation de la Commission européenne sur la révision de la directive Mif 2.,
Des experts et professionnels reconnus dans le monde de la gestion privée et la gestion d'actifs ont crée CEWAM, Philippe Loiseau, managing partner de Cantordust et l'un d'entre eux, explique la raison d'être de ce cercle
Le nombre de cabinets a progressé et les craintes liées à une réglementation pesante s'estompent. Côté placements, les CGP ont été prudents en 2019 mais un peu moins pour 2020
Sofidy, la société de gestion d’actifs immobiliers de Tikehau Capital, a recruté Laëtitia Roche-Hintzy en tant que directrice clientèle institutionnelle. L’intéressée était précédemment responsable de la commercialisation des fonds du groupe Crédit Mutuel Arkea, notamment des fonds Schelcher Prince Gestion et Federal Finance Gestion. Rattachée au directeur de l’épargne, Laëtitia Roche-Hintzy aura pour mission le développement de la clientèle institutionnelle (assureurs, mutuelles, caisses de retraites, multi-gérants, foncières, family office…) sur une gamme de solutions dédiées OPPCI, OPCVM de foncières ainsi sur que la mise en place de club deals spécifiques.