Le groupe Orion prend des participations majoritaires dans quinze de ses cabinets

Le groupe revendique 20 acquisitions réalisées au cours des douze derniers mois.
Jean-François Tardiveau
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Le groupe Orion annonce ce jour avoir pris une participation majoritaire dans quinze des cabinets historiques qu’il équipe depuis 13 ans. Baptisée «Cyclades», cette opération fait perdurer au sein du groupe l’ensemble des marques. Les équipes de chaque cabinet, que ce soient celles de conseil ou de support, restent en place mais exercent leur métier en étant soulagés du poids administratif, de la règlementation, de la recherche sur l’allocation d’actifs, ou de l’ingénierie patrimoniale via les services et l’outil digital d’Orion – Canopia – qui sera mis en place dans les prochaines semaines, indique un communiqué. Ce dernier précise que «la vocation de cette plateforme technologique est de faciliter la vie de nos partenaires conseillers en gestion de patrimoine, en leur permettant notamment, de gérer les souscriptions multi-assureurs et multi-contrats,avec la possibilité de faire les opérations de gestion, d’arbitrage et de reversement, tout en intégrant la dimension règlementaire».

, Le groupe revendique 20 acquisitions réalisées au cours des douze derniers mois.

Trois questions à...

Manuel Parent, directeur généraldu groupe Orion

Pourquoi cette opération capitalistique maintenant ?

Cyclades est une opération amicale de prise de participation dans des cabinets qui nous accompagnent depuis les premières heures de La Financière d’Orion. Au travers de cette opération, nous concrétisons notre positionnement stratégique vis-à-vis du marché des conseillers de gestion de patrimoine (CGP) ayant fait le choix d’exercer leur métier au sein de structures souples et légères. Cette opération capitalistique d’envergure initiée pendant l’été 2022 et clôturée le 22 mars a été rendue possible grâce à la création du Groupe Orion en mai 2022 et à l’entrée de Siparex à son capital.

À quel modèle déjà existant se rapproche-t-il le plus et si différences il y a, peut-on les détailler et les justifier ?

Le paysage français de la gestion de patrimoine ne manque pas de créativité ni de diversité. Notre modèle se veut capitalistique certes, puisque nos prises de participation sont presque exclusivement majoritaires. En revanche, notre modèle n’est pas intégratif et il est résolument tourné vers une exploitation du cabinet par son dirigeant. Autrement dit, la relation entre La Financière d’Orion et les cabinets est absolument libre et collaborative. Nous constatons une grande homogénéité dans les attentes de ces dirigeants : la mise à disposition d’expertises métiers ainsi que l’accès aux fonctions connexes (marketing, juridiques, comptables…), de services de front et de back office, de différents outils notamment de pilotage, et enfin une sortie contractuelle claire et anticipée.

D’autres opérations de cette nature sont-elles prévues par la suite ?

Notre stratégie vise à accompagner d’autres cabinets de conseil en gestion de patrimoine dont la stratégie présente des synergies avec la nôtre. À l’image de cercles concentriques, nous avons proposé l’opération Cyclades aux plus anciens CGP clients fidèles de la plateforme. En 2023, nous comptons nous adresser à des cabinets qui ont rejoint La Financière d’Orion plus récemment mais avec lesquels nous partageons des valeurs communes. Les opérations Cyclades viennent compléter la stratégie de consolidation du Groupe Orion avec des cabinets de taille importante à l’instar des dernières acquisitions réalisées, comme FP Finance, ou encore BLC & Associés.

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