Les Etats-Unis créent plus d’emplois que prévu, les salaires ralentissent

Le nombre de nouveaux postes a atteint 187.000 le mois dernier et le taux de chômage est remonté de 3,5% à 3,8%.
Chômage emploi USA unemployment job workers
Le taux de chômage est remonté à 3,8%, tiré par l'augmentation du nombre de personnes entrant sur le marché du travail  -  AdobeStock

L'économie américaine a créé plus d’emplois qu’attendu en août, mais la hausse du taux de chômage et la modération de la croissance des salaires indiquent un assouplissement des conditions du marché du travail, ce qui pourrait renforcer les attentes d’un statu quo sur les taux de la Réserve fédérale ce mois-ci.

Le rapport mensuel du département du Travail a fait état vendredi de 187.000 emplois non-agricoles créés le mois dernier alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 170.000 postes.

La grève des acteurs et scénaristes d’Hollywood et la faillite du transporteur routier Yellow Corp avaient conduit les économistes à anticiper un ralentissement de la croissance de l’emploi en août.

Les prévisions ont également été influencées par la tendance des chiffres initiaux de l’emploi à être plus faibles en août, avant d'être révisés à la hausse en septembre et en octobre.

Le chiffre de juillet a été révisé à 157.000 au lieu de 187.000 annoncé en première estimation.

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+0,2% pour le salaire horaire

Le taux de chômage, pour sa part, est remonté à 3,8%, tiré par l’augmentation du nombre de personnes entrant sur le marché du travail, après 3,5% le mois précédent et un consensus qui l’attendait stable.

Le marché du travail s'étant assoupli, la croissance des salaires s’est quelque peu ralentie. La hausse du salaire horaire moyen ressort ainsi à 0,2% en août après 0,4% en juillet, ce qui porte sa progression sur un an à 4,3%. Les économistes s’attendaient en moyenne à des hausses de 0,3% sur un mois et de 4,4% sur un an respectivement.

Les contrats à terme sur les indices actions américains ont accru leurs gains après la publication de cette statistique tandis que les rendements obligataires à court terme ont creusé leur repli. Le taux des emprunts d’Etat à dix ans a reculé avant de se retourner à la hausse.

(Avec Reuters)

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