Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Le marché actions pakistanais affiche la meilleure performance cette année avec un gain de 55% et passe désormais devant la Bourse de Colombo, au Sri Lanka qui caracolait en tête jusqu'à fin août.
La hausse du coût de financement de la dette va amputer les ressources budgétaires des pays émergents, selon Julien Marcilly, chef économiste chez Global Sovereign Advisory.
Javier Milei sera investi ce dimanche et promet rapidement un vaste train de mesures. Le marché attend une forte dévaluation du peso. La dollarisation n’est pas pour tout de suite.
L’Inde exerce son pouvoir d’attraction sur les investisseurs grâce à des taux de croissance exceptionnels, une démographie dynamique et désormais de fortes perspectives d’investissement.
La croissance la plus élevée des grandes économies, sa démographie et la progression des investissements font du marché actions indien l’endroit où il faut investir. Mais la valorisation et certains freins structurels posent question.
Ces derniers mois, Micron, Samsung, Foxconn, et d’autres géants sous-traitants d’Apple ont annoncé leur intention d’y implanter des usines d’assemblage. Le signe d'un appétit grandissant pour le pays, dont les capacités de production et le réservoir de consommation séduisent.
Les arguments en faveur de la dollarisation de l’économie argentine s’entendent. Cela permettrait, en premier lieu, de diminuer très rapidement l’inflation qui, en taux annuel, s’approche de 150 %. Ensuite, une dollarisation mettrait fin à la pratique des gouvernements argentins successifs consistant à monétiser la dette publique avec la banque centrale.
Très exposés, les groupes Santander et BBVA confirment leur engagement dans ce pays d’Amérique du Sud après l'élection de Javier Milei tout en restant sur leurs gardes.
La politique économique proposée par le nouveau président plait, à ce stade, aux marchés. Et ses propositions extrêmes devraient être difficiles à faire passer. Les obligations argentines en dollar étaient en hausse. Une chute du peso est attendue à la réouverture de la Bourse de Buenos Aires ce mardi.
Economiste et ancien présentateur de télévision, Javier Milei a notamment annoncé vouloir fermer la banque centrale et abandonner le peso au profit du dollar.
Dimanche 19 novembre, les Argentins devront choisir entre la continuité avec Sergio Massa, et le saut dans l'inconnu avec l'ultralibéral Javier Milei. Les marchés craignent une forte dévaluation du peso.
Le sentiment que la Fed en a fini avec ses hausses de taux est favorable à la classe d’actifs qui offre des rendements réels élevés. Mais des risques demeurent.
Hormis le Tchad, qui n’a finalement pas eu besoin de restructurer sa dette, celles de la Zambie, du Ghana ou du Sri Lanka n’ont pas encore été bouclées. Ce qui conditionne parfois les aides du FMI.