Le très bon premier semestre sur les marchés actions a accentué la divergence d’opinion entre des investisseurs actions optimistes et des obligataires craignant une récession.
Le panel Crédit est redevenu positif sur l’exposition à la classe d’actifs alors que le portage offert par les obligations d’entreprises est protecteur.
Le groupe automobile n’a pas rempli le carnet d’ordres d’une émission obligataire, signe de prix trop serré, mais aussi d’un marché primaire proche de l’indigestion.
Le conseiller économique chez Natixis estime que les taux courts américains n’iront pas sous 3% tandis que les taux longs vont s’ajuster à la hausse pour tenir compte du nouveau régime d’inflation persistante.
Les places financières ont peu réagi lundi aux événements en Russie. Mais d’autres risques planent. Revue des principales menaces à la veille du second semestre.
Ces sociétés profitent de la fenêtre de marché favorable pour allonger leurs maturités. Cela peut passer par des opérations d’extension de maturité sur des prêts, comme Idemia, détenue par Advent.
La dette italienne est une des bonnes surprises du semestre, avec un spread BTP-Bund au plus bas depuis quinze mois. Peut-être davantage pour des raisons techniques qu'économiques.
La foncière n’exerce pas l’option de remboursement de ces obligations et propose une offre d’échange inédite, pour éviter le risque d’un refinancement sur le marché.
Un an après le début de la hausse des taux, les difficultés persistent dans le secteur immobilier en Suède avec de nouvelles dégradations de notes en high yield.