LEVIER Alors que les multiples de valorisation plafonnent à des niveaux particulièrement élevés dans le private equity, créer de la valeur demande aux fonds de travailler davantage sur leur portefeuille. Un contexte dans lequel les stratégies de buy & build (acquisitions d’entreprises adossées à un fonds de capital investissement) s’envolent. L’activité a ainsi atteint un niveau record de 10,7 milliards d’euros en 2018 (via 702 opérations), contre 8,8 milliards d’euros (650 acquisitions) un an plus tôt, selon l’étude annuelle réalisée par Silverfleet en partenariat avec Mergermarket. La valeur moyenne des opérations s’est établie à 185 millions d’euros, en hausse par rapport aux 90,4 millions d’euros enregistrés en 2017. La zone « Royaume-Uni et Irlande » et les pays nordiques ont été les régions les plus actives.
Dans le cas Barrière, la justice estime que l’opération doit être assujettie aux cotisations sociales. Les « packages » sur un modèle similaire pourraient être restructurés.
Ardian va acquérir une participation majoritaire dans Sintetica, une société pharmaceutique suisse spécialisée dans la recherche, la fabrication et la commercialisation de solutions injectables stériles. Ardian ne dévoile pas les modalités financières de la transaction. Les actionnaires actuels réinvestiront via une participation minoritaire, précise juste le fonds d’investissement. Fondé en 1921, Sintetica possède un portefeuille de plus de 50 produits distribués dans plus de 45 pays. Le groupe a généré un chiffre d’affaires de 75 millions de francs suisses en 2018.
Ardian va acquérir une participation majoritaire dans Sintetica, une société pharmaceutique suisse spécialisée dans la recherche, la fabrication et la commercialisation de solutions injectables stériles, principalement des anesthésiques, analgésiques et agonistes adrénergiques.
STABILISATION La performance des fonds LBO s’est stabilisée l’an passé à des niveaux proches du record enregistré en 2017, selon la dernière étude eFront. Les rendements globaux (TVPI, total value to paid-in) se sont établis à 1,46 (multiple effectif réalisé sur le montant du fonds et également potentiel en fonction des valeurs encore en portefeuille) au quatrième trimestre 2018, contre des multiples moyens de 1,42 et 1,32 sur cinq et dix ans. « Après une période de forte performance, 2019 se situe à la croisée des chemins, soit en confirmant la maturité du secteur et la nouvelle norme de rendement élevé et de faibles risques, soit en signalant un nouveau retournement de cycle. Bien qu’une progression reste possible, cela semble peu probable », juge Tarek Chouman, CEO d’eFront.
Le géant américain du private equity Blackstone a réalisé le mois dernier le premier closing de son nouveau fonds de rachat à effet de levier (LBO), rapporte mercredi Bloomberg. La taille de ce nouveau véhicule dépasserait à ce stade 22 milliards de dollars, un record dans l’histoire de la firme, et pourrait encore grossir d’ici au bouclage final attendu courant 2019. Blackstone a ainsi de bonnes chances d'éclipser le fonds de 24,7 milliards de dollars levé par Apollo en 2017, record à battre pour l’industrie du LBO. En 2007, au pic de la bulle du crédit, Blackstone avait levé plus de 20 milliards de dollars pour son fonds LBO de l'époque.
Le géant américain du private equity Blackstone a réalisé le mois dernier le premier closing de son nouveau fonds de rachat à effet de levier (LBO), rapporte mercredi Bloomberg. La taille de ce nouveau véhicule dépasserait à ce stade 22 milliards de dollars, un record dans l’histoire de la firme, et pourrait encore grossir d’ici au bouclage final attendu courant 2019. Blackstone a ainsi de bonnes chances d'éclipser le fonds de 24,7 milliards de dollars levé par Apollo en 2017, record à battre pour l’industrie du LBO.
OPTIMISME. Si le marché des prêts à effet de levier s’est considérablement développé ces dernières années, les craintes concernant la détérioration de la qualité de crédit, rappelant de manière inquiétante la crise de 2008, ne sont pas justifiées, indique Partners Group dans une note publiée ce mois-ci. La société de gestion estime que le marché des leveraged loans s’est développé en suivant la même dynamique que les autres marchés de dette. Elle rappelle que, dans un environnement de taux bas, la charge de la dette est mieux couverte par l’Ebitda des entreprises qu’il y a dix ans et qu’en LBO (leverage buy out), les fonds investissent aujourd’hui davantage de fonds propres. Partners Group admet que les leviers ont augmenté et que les conditions d’emprunt se sont dégradées pour les investisseurs, mais considère que les fondamentaux du marché demeurent globalement solides.
Le groupe allemand Goldbeck a annoncé l’acquisition de GSE auprès de Towerbrook Capital Partners et des autres actionnaires de l’entreprise française de construction d’immobilier d’entreprise. Towerbrook était actionnaire de GSE depuis 13 ans. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 570 millions d’euros en 2018, en hausse de 30% par rapport à 2017. Le montant de la transaction n’est pas communiqué. Goldbeck est une société de construction clé en main. Elle réalise 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, principalement sur les marchés d’Europe centrale ou du nord. «Elle compte sur son nouveau partenaire pour couvrir les marchés d’Europe de l’Est et du Sud», indique un communiqué. La transaction est soumise à l’approbation de l’Autorité de la concurrence.
Le groupe allemand Goldbeck a annoncé l’acquisition de GSE auprès de Towerbrook Capital Partners et des autres actionnaires de l’entreprise française de construction d’immobilier d’entreprise. Towerbrook était actionnaire de GSE depuis 13 ans. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 570 millions d’euros en 2018, en hausse de 30% par rapport à 2017.
Le fonds d’investissement Cinven a remporté les enchères pour le contrôle du groupe d’enseignement supérieur privé Inseec U, que son propriétaire Apax Partners avait mis en vente. Fondé en 1975 à Bordeaux, Inseec U rassemble aujourd’hui 16 écoles à travers le monde. Le montant de la transaction, confidentiel, approcherait les 800 millions d’euros. BC Partners et Carlyle étaient également sur les rangs.
La transaction multidevises, la plus importante en taille depuis septembre, passe cette semaine le test des investisseurs dans un climat moins favorable.
Les fonds d’investissement américains Bain Capital et Carlyle envisageraient une offre conjointe sur Osram, indique Bloomberg selon des sources proches du dossier. Des due diligence seraient en cours, poursuit l’agence, et une décision sur le lancement éventuel d’une offre pourrait être prise en mars. Ancienne filiale d'éclairage de Siemens, Osram capitalise un peu moins de 4 milliards d’euros à la Bourse de Francfort.
Ultimate Software Group a annoncé lundi la conclusion d’un accord en vue d'être racheté par un groupe d’investisseurs emmené par Hellman & Friedman dans le cadre d’une transaction entièrement en numéraire d’un montant d’environ 11 milliards de dollars (9,6 milliards d’euros). Les actionnaires de l'éditeur américain de logiciels de ressources humaines recevront 331,50 dollars en numéraire par action, un prix correspondant à une prime de 32% par rapport au cours moyen d’Ultimate, pondéré en fonction des volumes, sur la période de 30 séances terminée au 1er février.
Premier investissement pour Abénex Croissance. Ce fonds, lancé en décembre par Abénex et dédié aux opérations small caps, a acquis Tartefrais. Basé dans le Calvados, ce fabricant de pâtisserie industrielle fraîche était jusqu’à présent détenu par son fondateur, Patrick Georget, ses dirigeants et le groupe normand Vikings. Tous ont réinvesti dans la société à l’occasion de cette transaction. Tartefrais, qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 27 millions d’euros, devient la première entité opérationnelle du groupe agroalimentaire NG, créé par Abénex pour développer une stratégie de build-up. Pour les besoins de cette acquisition, Abénex Croissance avait réalisé un pré-closing auprès d’investisseurs comme Ardian, Arkéa et Crédit Agricole Indosuez. Le fonds projette de lever 125 millions d’euros.
Sources se donne les moyens de ses ambitions. Cette société, spécialisée dans la conception d’usines de traitement de l’eau et fondée en 2000 par Patrick Billette, ancien directeur France de Degrémont (groupe Suez), fait entrer à son capital le fonds Emergence ETI de Turenne Capital, leader sur l’opération, et le fonds FIEE de Bpifrance, ainsi que dix cadres de l’entreprise. Ces nouveaux entrants rejoignent au sein de l’actionnariat Patrick Billette et Isatis Capital, qui remet au pot à cette occasion. Sources, qui travaille pour des syndicats des eaux, des municipalités et des communautés d’agglomération, réalise un chiffre d’affaires annuel de 20 millions d’euros environ et son activité connaît une croissance à deux chiffres.
Les créanciers vont prendre la totalité du capital à la suite de l'effacement de 201,6 millions d'euros de dette. LBO France et Roger Zannier disparaissent du capital.