Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
La publication du PIB négatif à -0,3% en rythme trimestriel annualisé a pu surprendre. Mais elle résulte surtout des importations massives par anticipation des droits de douane. Les effets négatifs de la politique de l’administration Trump sur l’inflation et sur l’emploi se verront à bien plus long terme. Ou peut-être pas.
Le PIB hexagonal a grimpé de 0,1% au premier trimestre mais la demande hors stocks a marqué le pas. La hausse des prix en avril ressort à +0,8%.
La publication mercredi de la croissance trimestrielle aux Etats-Unis devrait afficher un ralentissement, mais ne présage pas vraiment de la suite, pleine d’incertitudes. Un retour rapide à la situation d’avant février 2025 semble cependant difficile.
Les spécialistes de Bloomberg Economics ont développé, à partir de deux modèles préexistants, un nouvel indice permettant de mesurer ce degré d’indépendance. Et ces approches valorisent particulièrement les institutions du Vieux Continent.
En imposant des droits de douane élevés, le nouveau président des Etats-Unis a proposé une politique en rupture avec le passé. De quoi inquiéter les marchés passés en peu de temps d’un sentiment d’«exceptionnalisme américain» à des préoccupations croissantes concernant le risque de récession aux Etats-Unis et un ralentissement notable de la croissance mondiale.
En parallèle des données finales d’Eurostat sur l’inflation, l’enquête trimestrielle de la Banque centrale européenne (BCE) indique que les banques de la zone euro restreignent l’accès au crédit aux entreprises en raison de la hausse des risques économiques. De quoi donner un coup de pouce aux gouverneurs accommodants qui voudront baisser davantage les taux.
L’inflation a diminué au Royaume-Uni, contre toute attente, en mars, à 2,6% sur un an, au plus bas depuis trois mois. Même si elle devrait rebondir, la banque d'Angleterre devrait baisser ses taux lors de sa prochaine réunion en mai.
Les gouverneurs et analystes les plus restrictifs estiment qu’il n’y a pas d’urgence à aller plus vite ou à anticiper la suite. D’autres sont convaincus que le ralentissement économique amènera cet automne l'institution de Francfort sous le taux neutre estimé à 2%.
L’indice publié jeudi par le département américain du Travail est meilleur qu’attendu, mais ne tient pas encore compte des effets à venir des droits de douane augmentés depuis le 2 avril.
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane.
La perspective d’une vague de tarifs douaniers à compter du 2 avril inquiète les entreprises et les ménages américains qui anticipent une nouvelle hausse de l’inflation. Les prévisions à court terme des marchés atteignent un plus haut de deux ans. Tout dépendra de l’impact du ralentissement.
La diminution de la hausse des prix dans les services et une convergence plus générale entre les pays apparaissent comme un nouvel encouragement en faveur d’une septième baisse des taux de la Banque centrale européenne en avril.
Les prix ont augmenté de 2,3% dans la plus grande économique européenne après une progression de 2,6% en février.
L’inflation PCE sous-jacente a même augmenté aux Etats-Unis. Les dépenses de consommation, surtout, tiennent un peu mieux que ce qu’auraient pu attendre certains économistes, et les marchés, toujours inquiets.
Les prix harmonisés pour une comparaison européenne ont augmenté de 0,9% en mars en France.
Les données monétaires et de crédit publiées jeudi par la Banque centrale européenne restent positives, tant pour les prêts aux entreprises que pour les prêts immobiliers. De quoi confirmer des perspectives économiques un peu plus favorables pour la région.
La baisse plus importante que prévu de l’indice des prix à la consommation en février à 2,8% en rythme annuel est conjoncturelle. L’inflation devrait réaccélérer en avril.
Pour mieux comprendre les mouvements sur l’inflation et la croissance, les économistes s’apprêtent à regarder d’autres signaux que les indicateurs habituels. La cause ? Le chamboule-tout amorcé par l’administration Trump.
Chaque mois, les observateurs attendent d’abord l’indice CPI, alors que la Fed regarde plutôt l’indice PCE «core» sans l’énergie ni l’alimentation, publié avec trois semaines de retard.
La hausse des prix a été moins forte que prévue le mois dernier et elle approche de la cible de 2% de la Banque centrale européenne.