Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
La promesse de droits de douane accroît l’incertitude pour les marchés américains. Mais des raisons d’espérer demeurent.
L’incertitude à propos des effets sur l’inflation et la croissance des politiques de l’administration Trump est trop forte. La banque centrale présidée par Jerome Powell n’a pas vraiment de raison de baisser ses taux. Elle devrait en revanche annoncer un ralentissement prochain dans la réduction de son bilan.
La hausse des prix aux Etats-Unis s'est modérée plus qu'attendu en février sous l’effet notamment d’une baisse des tarifs de l’essence et des billets d’avions.
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons au premier regard. Le détail confirme cependant une dynamique assez faible : l’économie américaine ne s’effondre pas mais ralentit clairement.
L’impression générale est celle d’une banque centrale devenue jeudi plus prudente, trop pour les analystes accommodants. Les marchés croient encore en deux baisses de taux, dont une en avril.
L'institution de Francfort ramène son taux de rémunération des dépôts à 2,5% et celui des opérations de refinancement à 2,65%. Les taux souverains européens continuent à grimper.
En février l'inflation harmonisée a freiné à 2,4%, après 2,5% un mois plus tôt, juste au-dessus des attentes de 2,3%.
Outre une sixième diminution du taux de dépôt jusqu’à 2,50%, attendue ce jeudi 6 mars, les discussions entre gouverneurs s’annoncent animées. Les faucons souhaitent rester prudents face à une inflation des services encore élevée.
L'indice de base, qui exclut des éléments volatils, a augmenté de 2,6% et les dépenses de consommation ont baissé de manière inattendue en janvier.
L'inflation française est tombée sous 1% en février. La baisse des tarifs réglementés de l'électricité a contribué à faire ralentir la hausse des prix à un rythme inédit depuis 2021.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais à un rythme inférieur en janvier qu’en décembre. En revanche, les prêts aux ménages poursuivent leur progression régulière. Le rythme serait quand même cohérent avec une croissance plus forte qu’attendu.
La hausse des prix a atteint 3% au Royaume-Uni le mois dernier après 2,5% en décembre. L'inflation pourrait culminer à 3,7% au troisième trimestre selon les prévisions de la Banque d'Angleterre.
La RBA a ramené son taux directeur de 4,35% à 4,10%, comme c’était attendu depuis ses déclarations de fin d’année. Mais elle le maintiendra en territoire restrictif, en raison des incertitudes sur le marché du travail domestique, et des tensions liées aux risques géopolitiques et à la nouvelle politique commerciale des Etats-Unis.
La hausse des taux longs est en partie alimentée par la prime de terme qui remonte ces dernières années. Ce mouvement devrait continuer ; il marque un renversement de tendance par rapport à ce qui avait été observé pendant plus de 40 ans.
Les indices de prix ressortent globalement au-dessus des attentes pour l’inflation totale ou l’inflation sous-jacente, en variation mensuelle comme en glissement annuel. Le président Jerome Powell ne change donc pas son discours sur la nécessité de maintenir encore un taux restrictif.
La hausse des prix en janvier est supérieure aux attentes aux Etats-Unis, à 3%. Le rendement de l’obligation américaine à 10 ans grimpe et les actions se replient.
La BCE vient de publier un rapport sur le taux d'intérêt naturel, dont la fourchette a été révisée entre 1,75% et 2,25%. Mais les chercheurs de l’institution ont surtout relativisé l’intérêt de ces estimations très incertaines, ce qui en fait un guide peu fiable pour les décisions de politique monétaire.
Le «job report», toujours difficile à lire en janvier en raison des révisions annuelles, l’a été plus particulièrement cette année. Les créations d’emplois, en baisse sur un mois, et la bonne dynamique sur novembre-décembre 2024 peuvent être relativisées.
Les taxes chinoises sur le GNL venant des Etats-Unis pourraient inciter encore davantage les exportateurs américains à rerouter leurs méthaniers vers l’Europe. Mais la capacité d’importation reste limitée.
Le président américain souffle le chaud et le froid avec ses droits de douane. Le Mexique et le Canada ont annoncé lundi un accord pour repousser d’un mois la hausse de 25% qui leur est promise. Les mesures annoncées ce week-end réduiraient sensiblement la croissance des Etats-Unis pour 2025 et celle de ses voisins.