Inflation
Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les données sur le crédit s’améliorent un peu plus chaque mois, même si la croissance des prêts aux entreprises et aux ménages est restée très modérée en juin. Avec une légère inquiétude pour les entreprises qui ont remplacé des prêts à long terme par des prêts à court terme.
Le Conseil des gouverneurs a adopté une posture volontairement attentiste. Le discours encore un peu restrictif de Christine Lagarde a convaincu les marchés, pour qui une dernière baisse de taux aurait désormais lieu, au mieux, en décembre et non plus septembre.
Le taux de rémunération des dépôts demeure ainsi à 2% alors que l'inflation semble contenue dans la zone euro et que les négociations avec les Etats-Unis sur les droits de douane sont dans leur dernière ligne droite.
Le Conseil des gouverneurs qui se tiendra jeudi devrait s’appuyer sur le manque d’information concernant les droits de douane au-delà de juillet pour ne pas toucher aux taux et prôner l’attentisme. Contrairement aux marchés, optimistes, les économistes confirment que tout dépendra de l’issue des négociations commerciales entre Bruxelles et Washington.
La croissance annuelle des salaires a ralenti à 5% en moyenne sur les trois mois à fin mai outre-Manche. Les pertes d’emplois sont moins alarmantes que prévu malgré une remontée du chômage de 4,6% à 4,7%. Une bonne nouvelle pour la Banque d'Angleterre.
Les marchés pourraient mal réagir à l’idée d’un président dépendant de l’exécutif, d’autant plus s’il est nommé cet automne et s’exprime «à la place» de Jerome Powell avant même l’entrée en vigueur de son mandat. Mais encore plus à une éviction anticipée, encore évoquée mercredi.
Les chiffres annuels cachent un certain redémarrage de l’inflation hors logement et automobile en rythme mensuel. Cela pourrait illustrer un début de l’effet de la hausse des droits de douane, encore compensé par la désinflation sur certaines composantes.
Les prix dans l'Hexagone ont augmenté de 1% le mois dernier, tirés par une accélération dans les services.
Le rapport sur l'emploi NFP de juin a été bien accueilli avec une forte remontée des taux courts au nom d’un marché du travail résilient. Mais au-delà des créations d’emplois dans le secteur public et l'éducation-santé, les chiffres ne sont pas bons.
Les économistes réunis au Forum de Sintra se sont interrogés sur la politique monétaire et notamment le ciblage de l’inflation, mais aussi sur les problèmes non monétaires de la zone euro qui peuvent freiner ou atténuer les actions de la banque centrale.
Invité au Forum des banquiers centraux de Sintra, le président de la Fed Jerome Powell a appelé à attendre de voir les effets des droits de douane avant de prendre des décisions, repoussant potentiellement un peu plus loin la première baisse de taux américains. Ses homologues des grandes banques centrales ont également mis en exergue la gestion des risques inhérente à leur fonction.
La hausse des prix a légèrement crû, atteignant la cible des 2%. L’inflation dans les services a été compensée par l’accalmie de l’énergie et des prix des biens industriels.
Cette présentation de la nouvelle stratégie monétaire de la BCE se voulait neutre, sans changement sur l’objectif d’inflation symétrique à 2% à moyen terme, ni sur les instruments à utiliser. Le ton a finalement été plus «restrictif», appelant à une action plus «énergique».
L'indice de base a augmenté de 2,7%, soit légèrement plus que ce qu'anticipaient les économistes. Les dépenses des ménages se sont repliées sur un mois.
La hausse des prix dans l'Hexagone, tirée par les services, a atteint 0,9% en juin. En données harmonisées pour une comparaison européenne, elle ressort à 0,8%.
L’indice PMI composite continue de bénéficier d’une production manufacturière positive, entre des importations américaines encore vivaces et peut-être le début des effets du plan de relance allemand.
La réduction du bilan de la Banque centrale européenne et la baisse des taux pourraient avoir des effets contraires.
La banque centrale norvégienne a surpris le marché en abaissant son principal taux directeur, alors que l’inflation a reflué. D’autres baisses de taux sont attendues.
La banque centrale américaine a gardé son taux directeur dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,5%. Les gouverneurs anticipent toujours au moins deux baisses d'ici à la fin de l'année.
Les prix à la consommation ont augmenté de 3,4% en rythme annuel en mai au Royaume-Uni, confirmant que la hausse supérieure aux attentes de 3,5% constatée en avril n'était que passagère.